lundi 3 juin 2013 - par Ceri

Magouilles dans les morgues et omerta

Que se passe-t-il avec nos morts ? La question se pose, sérieusement, en France, en 2013. Les légistes traitent trop souvent les morts comme le feraient des bouchers (et encore), mais pourquoi ? Impossible d’obtenir une enquête sérieuse sur ce qu’il advient des corps dans les morgues où des problèmes ont été repérés. Quant aux enquêtes concernant ces patients décédés mystérieusement une fois arrivés à l’hôpital, et que leurs proches peuvent retrouver avec des entailles sur tout le thorax, ne rêvons pas : elles n’existent pas.

On avait parlé il y a quelque temps de l’affaire Eliane Kabile, cette femme venue en 2001 à l’hôpital de Gonesse pour un problème à la cheville, et qui y est décédée quelques jours plus tard. Pour sa famille, impossible de mettre la main sur son corps : ce sont des morceaux corps d’enfants qui se trouvaient dans le cercueil lors de l’autopsie. Bien d’autres mésaventures ont attendu la sœur d’Eliane Kabyle, qui a eu le malheur de chercher à comprendre ce qu’il était advenu de sœur avant et après son décès.

Il semble en effet que dans certaines morgues, on réserve un étrange traitement aux cadavres.
En juin 2010, dans le quotidien La Dépêche, on pouvait lire un article évoquant le cas d’un homme qui s’est suicidé, mais pour lequel le Procureur a réclamé une autopsie, qui devait être effectuée à la morgue de l'hôpital Rangueil à Toulouse. Quand sa compagne veut voir le corps de son conjoint, pas moyen : on lui dit qu’on a «  perdu le corps. On ne le retrouve plus  », avant d’annoncer qu’il a été enterré le vendredi à la place de quelqu’un d’autre. Il a quand-même fallu 6 jours avant de découvrir cette « erreur » de lecture d’un numéro de corps.

Apparemment, on a refait les fonds de tiroirs suite à cette affaire, et on a retrouvé le corps d’un militant basque recherché par la police alors qu’il était depuis près d’un an à la morgue[1]. D’après ses proches, le cadavre était « abîmé », mais pour quelle raison, cela reste un mystère. Un autre cadavre séjournait dans cette même morgue depuis sept ans et demi. Cela pose question : pourquoi préfère-t-on payer pour conserver ces corps au lieu de les enterrer sous X dans l’espace des indigents, ce qui revient à beaucoup moins cher ? De fait, 17 corps dont ceux de deux bébés tués par infanticide étaient alors « en attente à l’institut médico légal à Rangueil », écrit le journaliste. Enfin, on a aussi retrouvé dans les sous sols de l’hôpital le corps momifié d’un hommed’une soixantaine d’années, probablement un SDF qui s’abritait là disait-on.

image_74295224Si des gens cherchent un de leurs proches, ils peuvent quand-même d’appeler le procureur de la République à Toulouse pour êtres certains que la personne ne traîne pas dans les tiroirs de cette morgue.

A Lens, une femme qui a attrapé d’étranges maladies sexuellement transmissibles a fini par apprendre que son conjoint, brancardier, violait des cadavres de la morgue sans utiliser de préservatif. Bizarrement, le procès concernant les affaires de deux personnes dont les corps ont été anormalement traités à Lens a été annulé en juillet 2012. Hervé Louvrier, proche de l’une de ces personnes, a expliqué avoir reçu de nombreux appels de proches de personnes dont les corps ont été mutilés, non recousus et parfois perdus. Si l’l'institut médico-légal de Lens a été fermé fin 2008, les questions de ces familles restent sans réponse.

On interdit à des familles de voir les corps en leur présentant un cercueil déjà scellé, par exemple. Ainsi, Hervé Louvrier expliquait que suite à l’autopsie de son épouse, les pompes funèbres ont refusé de lui laisser voir le corps : « Ils ont dit que ma femme n'avait pas été recousue, que sa tête était posée entre ses jambes. Ses organes en vrac mis dans un sac-poubelle jeté dans le cercueil ». En outre, d’après certains témoignages, des organes sont parfois prélevés sur les corps, des personnes SDF sont conservées, des membres de cadavres sont éparpillés dans d’autres cercueils, cela « afin de récupérer des cercueils pour les revendre ! », insiste le journal L’Union. Pourtant, aucun de ces faits n’a été suivi de poursuites…

Marie-Christine Daugimont, la sœur d’Eliane Kabyle qui a monté une association de défense des citoyens face au traitement des corps de leurs proches, expliquait à l’Union au sujet de l’affaire de la morgue de Lens que « Nous avons mené notre propre enquête, rencontré des agents d'amphithéâtre qui ont même assuré que toutes les têtes étaient décapitées, que certains organes étaient systématiquement prélevés et qu'il y avait un risque que des corps aient pu être intervertis. ça concernerait 90 % des corps passés par la morgue de Lens, soit 600 à 700 corps. Elle a finalement fermé suite à une visite inopinée des services de l'Etat en 2008. Les deux médecins légistes et les agents d'amphithéâtre ont été traduits en justice. Malheureusement, le 7 juin dernier, le tribunal de grande instance de Béthune a refusé de les juger décidant qu'il y avait prescription  ». Même si au moins deux médecins légistes étaient coupables, les faits étaient prescrits

6a00d83452261669e200e54f4d402e8834-640wiRécemment, ce sont les cadavres de deux femmes âgées qui ont été échangés à la morgue. L’un devait être mis en terre mais il a été incinéré. Les corps ont été confondus à la morgue de l’hôpital Bichat à Paris, mais encore une fois les responsables de ladite morgue ne parlent que d’une « erreur ». Une « thèse réfutée par les trois personnes présentes lors du transfert de corps : l'employé de la morgue, le représentant des pompes funèbres et l'officier assermenté. En effet, tous auraient identifié le bon nom sur le bracelet  », ajoutait la dépêche sur cette histoire.

Dans un autre style, on a ce thanatopracteur mis en examen pour avoir exercé sans licence depuis plusieurs mois, mais surtout pour avoir stocké 700 lites de sang dans son garage. En l’espace de deux ans, 1.400 corps sont passés entre ses mains, ce qui représente environ 7 000 litres de sang et des dizaines de litres d'autres substances organiques… Le quotidien local Midi Libre s’interroge : « Mais qu’aurait-il donc fait des milliers d’autres litres restants ? Sachant que la profession a l’obligation de faire incinérer le sang comme les substances organiques selon un protocole très précis. Pourtant, l’homme n’aurait aucun contrat avec aucune société compétente, ni document pouvant attester qu’il a fait détruire ces déchets auprès d’une société d’incinération ou un crématorium ».

 

Quand la broyeuse passe

Toutes ces affaires pourraient, à la rigueur, sembler anodines. Mais, quand on entend la succession d’événements qui ont permis d’étouffer ces affaires, notamment l’affaire Eliane Kabile, on reste perplexe.

Depuis 12 ans, Marie-Christine Daugimont cherche à comprendre : qu’est-il arrivé à sœur. Et à son neveu, dont le corps a subi le même sort. En 12 ans, aucune procédure n’a abouti alors que les incohérences dans le dossier, ne serait-ce que le dossier médical, sont flagrantes.

Par exemple : pourquoi a-t-on fait une dizaine de prises de sang par jour durant les 9 jours d’hospitalisation d’Eliane Kabile, alors qu’elle est venue à l’hôpital de Gonesse pour un problème à la cheville[2] ? Et pourquoi cette ponction de moelle au sternum, sans anesthésie ? Sans parler des autres examens, tout aussi incongrus.

Pourquoi serait-elle allée dans cet hôpital pour un « problème de sang », devenu une leucémie, alors que l’établissement ne prenait pas en charge cette pathologie ?

Pourquoi, lorsque sa famille vient la voir à l’hôpital, Eliane Kabile est-elle intubée, ayant l’air de respirer alors que l’encéphalogramme était totalement plat ? Et pourquoi avait-elle une énorme cicatrice sur tout le thorax ? Aucune opération n’était prévue à cet endroit.

Pourquoi deux infirmières ont-elles "débouché" (éviscéré) Eliane Kabile alors que sa sœur se trouvait encore dans le couloir, à quelques mètres de la chambre d’Eliane, dans laquelle l’opération s’est déroulée ?

Pourquoi le service de médecins interne contredit-il les rapports d’autopsie (qui, certes, n’étaient pas réalisées sur les bons corps) ?

Pourquoi la première autopsie mentionne-t-elle une personne de couleur blanche, alors qu’Eliane Kabile était Noire ? Pourquoi ni le poids ni la taille ne correspondent-ils ?

Pourquoi, lors de cette deuxième autopsie à laquelle elle a assisté, Marie-Christine Daugimont a-t-elle vu « une cage thoracique d’enfant de 4 ou 5 ans  », mais aussi de deux petits foies « frais », pas du tout dans l’état dans lequel ils auraient du être deux ans après le décès, pourquoi cette matière étrange dans le fond du cercueil ? Pourquoi cette « impression qu’on avait brûlé ces corps à l’acide » ? Pourquoi ce crâne mou avec les yeux brûlés et une fausse mâchoire emboitée ?

Pourquoi à chacune des quatre autopsies, ce sont des corps différents qu’on trouvait dans le cercueil d’Eliane Kabile ?

Pourquoi deux cercueils au nom d’Eliane Kabile ont-ils circulé le jour de l’une des autopsies, l’un pour un aller et retour de l’Hôpital de Gonesse à l’Institut Médico légal (ILM) de Garches, l’autre pour un aller et retour également, mais de Villetaneuse jusqu’à l’ILM de Garches ? Deux corps au nom d’Eliane Kabile sont sortis ce jour-là du cimetière.

Et que venait faire « Me Collard » dans cette histoire, lui qui n’est jamais venu plaider (mais a réclamé des honoraires comme si cela avait été le cas) ?

Pourquoi la date de décès officielle est-elle le 13 février 2001, alors que le médecin traitant d’Eliane Kabile a reçu le 9 février un courrier déclarant le décès de sa patiente ?

Six avocats en 12 ans, des économies englouties en frais judiciaires, des problèmes administratifs incompréhensibles, une famille détruite, un fils qui a subi deux mois d’internement psychiatrique avec un traitement médical aberrant pour un jeune homme normal de 28 ans, sorti quelques instants se promener [3], et plus aucune procédure possible à moins de trouver des « éléments nouveaux ». Attention : « éléments nouveaux » pour la justice signifie « des éléments autres que ceux que nous avons refusé d’examiner la fois précédente ». Car, les juges, en France, ont le « pouvoir d’appréciation », c’est-à-dire qu’ils peuvent ne pas tenir compte de certaines pièces qui les dérangent, et mettre en exergue celles qui les arrangent, cela bien sûr sans avoir à le justifier... Avec ça, bonne chance pour lutter contre la broyeuse, pardon : la justice.

Et en 12 ans, Marie-Christine Gudérat n’a pas eu le moindre début de réponse à toutes ces questions, et à bien d’autres.

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 «  Cela touche surtout les pauvres qui n’ont pas les moyens de se défendre », explique Marie-Christine Daugimont. C’est peut-être pour cela que tout le monde s’en moque ?

Il est intriguant de constater que finalement, en France, en 2013, on met qui ont veut dans un cercueil, sous n’importe quel nom. Avec n’importe quels « morceaux » de corps, y compris des enfants, jetés dans le tas. Et de voir des gens qui arrivent en parfaite santé à l’hôpital, puis se dégradent, et meurent découpés en morceaux sans qu’on ne retrouve trace du corps.

Que d’autres restent à la morgue plusieurs années, sans que cela ne pose problème…

 



[1] Bizarrement, personne n’a fait le rapprochement avec les nombreux avis de recherche placardés dans la région, et personne n’a cherché à l’identifier, par exemple en prenant ses empreintes digitales. Son corps a été retrouvé 11 jours après sa disparition, dans le centre de Toulouse, et emmené à Rangueil. En outre, cette morgue avait répondu négativement à la demande du procureur pour savoir si le corps de ce militant se trouvait dans l’une d’elles. A-t-il été conservé ainsi parce qu’il se promenait avec une grosse somme d’argent sur lui ? Ou parce que, comme le pensent ses amis, il a été liquidé par la police espagnole  ? L’enquête sur la mort de ce militant a été classée sans suite il y a un mois.

[2] Mais étrangement son médecin traitant lui a demandé de séjourner à l’hôpital où il lui avait réservé une chambre, cela disait il pour un problème sanguin. Sauf qu’à peine un mois plus tôt, Eliane Kabile avait subi des examens et on n’avait rien trouvé d’anormal. Etait-ce l’instinct ? Eliane Kabile ne voulait pas y aller.

[3] Un cocktail détonnant administré sans aucune raison (ni aucun antécédent psychiatrique, d’ailleurs) et à une dose de cheval, il y a quatre ans de cela et pendant deux mois, à ce jeune homme : 40 gouttes de Théralène (somnifère), 40 de Rivotril (contre l’épilepsie), 1 comprimé d’Akineton (contre les symptômes et la maladie de Parkinson), 350 gouttes d’Haldol (antipsychotique, utilisé par exemple contre la schizophrénie, qui « à faible dose », nous dit Wikipedia, « est efficace pour contrôler les sautes d’humeur et les hallucinations ». Mais 350 gouttes, ce n’est plus des « faibles doses ») par jour, 150 grammes de Tercian (contre la psychose), du Risperdal (contre la schizophrénie). Depuis, il est complètement déphasé, ne communique plus, le fait plus rien, reste dans le noir et a peur d’être agressé. Et il ne serait probablement pas sorti si sa famille n’avait pas fait intervenir un avocat. Là, l’hôpital l’a laissé dans la nature, en ville et incapable de se repérer.

 



14 réactions


  • foufouille foufouille 3 juin 2013 11:15

    certainement le haut de l’iceberg
    ce sera pire avec l’euthanasie


  • Mr Dupont 3 juin 2013 12:12

    Ou la réalité dépasse la fiction

    J’ai lu , il y a peu , un polar ou un sérial killer pour se « débarrasser » de ses victimes allait les déposer dans les morgues les plus proches de ses meurtres

    Les employés de ces morgues trouvant un cadavre de plus, défiguré comme il se doit, se contentaient de remplir une fiche ou ils marquaient « inconnu » et ce pour s’épargner des « embêtements »

    Rassurez -vous, grâce à l’inspecteur de service , l’histoire finit bien ( à mon grand soulagement)

    Le tueur fut démasqué et les employés des morgues aussi

    Pas comme ceux de l’article bénéficiant de l’omerta hospitalière


  • Sacotin Sacotin 3 juin 2013 12:36

    Revoir le film de Richard Fleischer « Soleil vert ».


  • Ruut Ruut 3 juin 2013 13:11

    J’ai une connaissance qui as failli être débranchée en Belgique (Officiellement elle étais cliniquement morte), Le refus de sa famille luis as sauvée la vie, elle est en parfaite santé maintenant.

    Avec les drogues et les comas artificiels, les hôpitaux ont la possibilité de faire passé n’importe qui pour mort.

    L’euthanasie, avec les manques d’organes actuels, non merci.


  • eau-du-robinet eau-du-robinet 3 juin 2013 14:28

    Les cameras et des radars il ne faut pas les installer dans les villes mais dans les morgues, les salles d’autopsie, ... 

    Ce qui ne respectent pas les morts ne méritent pas de vivre avec nous mais en toile.


  • doctorix, complotiste doctorix 3 juin 2013 15:56

    C’est fini, je ne mange plus de boudin.

    J’aime encore mieux le cheval.

  • povmillet 3 juin 2013 16:53

    La mort est un business tres lucratif. Legal et non legal. Il faut dire que le client ne porte que rarement réclamation. 


  • perlseb 3 juin 2013 21:13

    Si j’avais énormément d’argent, je « profiterais » de la vie autant que je pourrais ... et les problèmes de santé arriveraient bien vite.
     
    Donc à quoi sert l’argent, si c’est pour être en mauvaise santé.
     
    Etape 1, je demanderais à quelqu’un qui a accès aux dossiers médicaux de trouver le meilleur donneur possible, vivant et en bonne santé.
     
    Etape 2, je m’arrangerais pour que ce donneur en parfaite santé ait un problème qui l’oblige à aller dans un hopital où je sais que je peux compter sur des chirurgiens ripoux prêts à tout, associés à une morgue où les médecins légistes sont tout aussi ripoux. Il faut pour cela, payer quelqu’un qui va envoyer notre personne saine en créant un accident (de voiture ou autre) sans abimer la partie de son corps qui m’intéresse.

    Bref, quand les inégalités sont là, et qu’on s’arrange pour que les gens préfèrent courir après l’argent plutôt qu’avoir une certaine morale, alors le nazisme est là, sous nos yeux. Si on veut un peu de justice, il ne faut jamais récompenser l’immoralité, ce que fait pourtant notre système économique à grande échelle. Les plus fous sont au commande, et ils se comportent en tant que tels.

    En ce qui me concerne, je ne cours pas après l’argent, donc je ne serai jamais riche mais personne ne me pilote comme un pion. Nous vivons une époque très sombre de l’histoire, l’aveuglement est général, la propagande est puissante, le seul refuge, c’est internet.


    • lulupipistrelle 9 juin 2013 16:19

      Mais tout cela est déjà arrivé : à Pristina... où on enlevait des Serbes en bonne santé pour les transformer en donneur d’organes, principalement à destination d’Israël... Vous n’avez jamais entendu parler du Kosovo, de la maison jaune, etc...



    • Deneb Deneb 9 juin 2013 16:41

      Entre les serbes du sud dans leur vukojebina et les shiptars, on s’est toujours demandé qui bat l’autre dans le concours de conneries. En tout cas, il n’y a que dans les Balkans que l’on trouve des energumènes pareils. Ca doit être atmosphèrique, c’est la seule explication que je vois.


    • lulupipistrelle 9 juin 2013 18:24

      Excusez-moi, mais des amis slovènes de ma famille racontaient les horreurs qu’ils avaient subi lors de la dernière guerre, c’était entre « nordistes » ...

      L’après-guerre n’était pas mal non plus, puisqu’ils se sont enfuis à pieds, en marchant dans les montagnes, traversant toutes les Alpes italiennes, sans jamais descendre dans les villages, pour arriver chez nous, en France, épuisés mais soulagés. 

    • Deneb Deneb 9 juin 2013 19:06

      En effet, les cocos fusillaient abondamment, comme d’habitude. 26 000 morts rien qu’en Slovénie, dont les femmes et même les enfants. Il sont d’ailleurs de nouveau au pouvoir, en Slovénie, la clique de Kucan, le vieil apparatchik devenu parent de mafia. Ils veulent coller 2 ans de taule à Jansa, l’ex premier ministre et héros de l’indépendance dans un proces politique qui n’a rien à envier à celui qu’il a subi en 1989, où il a passé quelques mois en prisons communistes.
      Si vous parlez slovène, vous allez comprendre ça :
      Pendant la guerre, les partisans insultaient les allemands de l’autre côté de la vallée :
      « Fasisti ! »
      Et les allemands répliquaient :
      « Komunisti ! »
      Puis l’echo :
      « isti, isti... »


  • Ephemere89 Ephemere89 3 juin 2013 21:58

    Bonsoir, à lire et à relire : « Le livre noir des médecins stars »
    J’en cite un passage ( page 28 ) :

    «  La présidente de l’ordre national des infirmiers, Dominique Le Boeuf, a vécu pire en
    matière du silence : A une époque, confie t-elle, j’ai travaillé dans un service de réanimation francilien. Le matin on y sauvait des gens, même très âgès. Mais l’après midi si on avait besoin d’un lit pour un malade plus jeune, on n’hésitait pas non plus à faire ce qu’il fallait pour » libérer « une place.

    Je ne peux que vous conseiller de le lire entièrement, ça dépasse l’entendement encore !
    Je vous fais grâce de l’affaire » Bettencourt " ( entre autres ) et tout ce qui a entouré son accident en 2006.
    Quant à la ville de Toulouse avec son immense pyramide.....je n’irais pas y vivre pour tout l’or
    du monde ! Alors non, cet article n’est pas une révélation pour la citoyenne lambda que je suis
    Cordialement


  • 65beve 65beve 3 juin 2013 22:22

    C’est décidé ;
    je ne veux plus mourir !


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