jeudi 7 juillet 2016 - par lisca

Mike ou la vie rêvée

Pourquoi vous parler d'un chef de gang (ou son prête-nom) sur le départ ? Ou plutôt le rappeler à votre souvenir.

D'abord, le personnage est romanesque. Si maigrichon, si malheureux dans le fond, pauvre grand gosse pourri-gâté, manipulé, cobaye, sans terre ni ascendance, ni foi ni loi, migrant jusqu'à l'os...

Ensuite il est l'incarnation avancée quasiment parfaite d'un idéal décivilisationnel.

Enfin, nous les Européens canal historique, nous célébrons l'avènement du TAFTA déjà sévissant. Bam premier, censé diriger l'empire US, prête sa frêle apparence à la menace qui se précise sur le vieux continent. Pour ne citer que l'avant-dernière avanie taftesque : notre bijou de famille, notre puissance nucléaire, notre garantie de sécurité nationale, Alstom, déesse de la guerre, a été enlevée en un tour de passe-passe. La voilà aujourd'hui chue dans l'escarcelle de General Electrics (désormais actionnaire à 51% par la grâce de Montebourg ! ). Ses ingénieurs et techniciens se trouvent réduits sans coup férir au grade de faiseurs de moulins à vent. Éoliennes sans aucun intérêt stratégique qui iront déparer les côtes lointaines de ce pauvre peuple américain, bien persécuté lui aussi.

Ah mais c'est de l'emploi, non ? Faiseurs de pales, z'êtes plus les patrons. Courbez la tête, fiers sicambres. Le Marché règne en maître, et pas de politique s'il vous plaît ou je vous envoie El Khomri.

Le TAFTA doit être accéléré avant décembre, entend-on ici et là : l'esclavage, la dépossession, l'appauvrissement et l'insignifiance culturelle arrivent en troupe comme les hyènes du désert dans l'espace européen, le vrai : tangible, géographique, peuplé, cultivé, fleuri, boisé, bétonné, empierré. Chez nous, donc, les mystifiés, moins l'Angleterre.

Or qui est à la tête de ces Huns sans frontières (mais pourvus de bases de repli ) arrivant au triple galop sur nos euros ? C'est Barak, il paraît. Admettons.

Obama, sa vie multiculti, son drame.

Penchons-nous donc une toute dernière fois sur la petite personne fascinante et explosée de celui qui nous mangerait à la sauce sarko-tatare s'il n'était prévu qu'il dégage pour laisser place à Killary l'hilare. Elle se tient les côtes, depuis son blanchiment, en attendant de nous déguster à loisir (croit-elle).

Avant de passer à la marmite, salue ton (ta) cannibale, c'est la moindre des licences poétiques. Adios Obama, à jamais Clinton.

On sait depuis un petit lustre qu'Obama est un sans-papiers adoubé par la CIA. On lui a attribué trois pères (au moins) : un Kenyan, un Indonésien (adoptif) un "spirituel" quoique marxisant, peut-être biologique, fort louche.

Le lieu de naissance obamesque varie lui aussi au gré du courant  : Kenya pour les Kenyans ( qui en sont très fiers ), Miami pour la masse. La lune peut-être, en son croissant. Mars ? Comme le chocolat.

Les nationalités du Bam passent de la kényane à l'indonésienne, usaméricaine s'il est bien le fils du pornophile noir américain louche, ou s'il est né à Miami ( aucune preuve à ce jour ; pire : des documents forgés ) de son authentique mère américaine mineure. Le sang mêlé euro-africain de l'hybride président inclut (paraît-il ) autant des ancêtres afro-britanniques dominateurs et lanceurs de sagaies (si on admet un père biologique kenyan) que la noble Amérique blanche, celle des premiers arrivés de la côte Est.

Sa religion ? Musulmane, pseudo-chrétienne comme Bergoglio, satanique, aucune  : tout est possible, tout a été dit.

On le voit, le destin de Barak est un festival de nuances de gris brouillard, au moins cinquante. Eh bien, tout cela n'est pas encore assez divers, mélangé, polymorphe, déstabilisant voire confus. Aux dernières nouvelles, Obama qui aurait été entraîné dans sa jeunesse par des méchants de roman noir, ne serait (c'est logique) pas non plus comme tout le monde du côté mœurs et famille.

C'était l'avis de Joan Rivers qui mourut peu de temps après avoir proféré quelques précisions de son cru sur la question. Requiem.

Avant que l'âge, l'hôpital et la fatalité ne viennent à bout de la vivace Joan, elle déclara sans ambages que Barak était homo ( même pas bi, et tant pis pour les ferventes obamettes de sa campagne initiale ) et que Michelle, Mike en réalité, comme l'a désignée un jour, par inadvertance, Obama lui-même, fut longtemps un beau footballeur. Dans la foulée (musclée) de cet éphèbe, les filles d'Obama auraient été adoptées, fabriquées sur mesure peut-être, car l'aînée ressemble à Michelle. Il n'existe pas de photos des nouvelles-nées avec leurs parents.

On ne s'étonne pas trop. La robuste Michelle, qui entoura jadis d'un bras protecteur et fort peu protocolaire le dos de la reine d'Angleterre, se pose en effet un peu là. Mais voilà, on ne prête qu'aux riches, et les femmes noires sont parfois des forces de la nature : il faut savoir résister à l'environnement jungle mentalement et physiquement : certaines sont faites pour. Leur abondante féminité de poupe et de proue se trouverait ainsi renforcée de testostérone, ce qui peut brouiller les pistes, donner des airs virago, grossir la voix et vous envoyer bouler sur la place du marché au moindre petit conflit de voisinage.

On ne prendra donc pas pour argent comptant les affirmations de madame Joan Rivers, qui n'aimait pas Michelle. Honneur au foot, à Darwin et à la résilience, et ne jurons de rien.

Obama va nous quitter. Nous ne le regretterons pas. Il aura été le symbole de la confusion de l'époque : rien ne fut clair en lui, tout fleurait l'embrouille. Tout resta suspect : ses papiers, son service militaire, son lieu de naissance, son père, la mort de sa grand-mère à point nommé, ses missions d'agent de la CIA, la bio de Michelle drôle de belle, ses problèmes de santé, les raisons de ses guerres, le NAFTA, Loretta Lynch, les courbettes au Séoud...Mais il n'obéit pas toujours au doigt et à l'œil, le Bam. Il a eu quelques velléités, quelques spasmes. Si, au moment du départ, il pouvait se rebiffer un peu, rien qu'un petit peu, contre ceux qui le poussent aux guerres, prédations, naftas, attentats et malheurs... Alors Michelle pourrait bien être au stade de France en milieu de terrain, le père de Barak sur Saturne, sa tante au welfare dans le Bronx, son frère dans une péniche de l'Armée du Salut, et son passeport dans une poubelle de macdo, ça n'aurait plus la moindre importance.

Oh Barak, un geste. Lâche-nous la grappe. Tchao pantin, dis-lui, à la CIA. Tchao TAFTA. Venge Kennedy, le démocrate côté lumière. Venge ta propre servitude. Retrouve ta sagaie. Tu resterais dans l'Histoire. Et nous aussi.



3 réactions


  • Samson Samson 7 juillet 2016 16:03

    Un peu de respect !
    Il a quand même reçu le prix Nobel de la Paix ! smiley


    • lisca lisca 7 juillet 2016 20:44

      C’était une erreur, ce prix Nobel, a dit de directeur des prix Nobel.
      https://francais.rt.com/international/7010-obama-nobel-guerre-prix
       
      Mais comme la paix c’est la guerre, finalement Bam l’a gagné, son prix.
      Obamike, l’homme Kalergi s’en va bientôt, fin de la parenthèse bizarroïde.
      Nous révélera-t-il ses secrets qui fuitent avant sa retraite ?


    • Samson Samson 8 juillet 2016 19:13

      @lisca
      « C’était une erreur, ce prix Nobel, a dit de directeur des prix Nobel. »
      On a l’habitude ! Après leur attribution à Kissinger et Friedman (pour ne citer qu’eux !), ils n’en sont plus à une près, et les prix Nobel ont de toute manière perdu une grande part de leur crédibilité, au moins pour la Paix et l’Économie.


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