mardi 13 avril 2010 - par marguerite

Non à la fatwa

Taslima Nasreen, l’écrivain bangladaise, farouche adversaire de l’islam, est l’invitée d’honneur des médias, ces derniers temps, pour présenter son livre,"libres de le dire" coécrit avec la fervente protectrice des droits de la femme, spécialiste de l’intégrisme religieux, Caroline Fourest. L’écrivain, au nom de la liberté d’expression, au nom de l’émancipation des femmes, ne rate aucune occasion pour déverser sa hargne sur l’islam, notamment lorsqu’elle raconte ses expérimentations visant à la conforter dans ses convictions de la non existence de Dieu, du prophète Mahomet, du Coran. Et, pour pimenter ses propos provocateurs dénués de toute retenue, elle se lance dans une surenchère de critiques ne pouvant que heurter la sensibilité du croyant.
 
Il est à rappeler qu’en 1993, son livre controversé "lajja", dans lequel elle dénonce les injustices faites aux minorités hindoues, fut interdit de diffusion au Bangladesh. Aussi, la pourfendeuse de l’islam ne tarde pas à déborder, lors d’une interview, en accusant le Coran de tous les maux de la société et préconisant la nécessité de le réécrire, ce qui suscite une rage collective au Bangladesh, alimentée par les fondamentalistes qui émettent une fatwa à son encontre et la poussent donc à l’exil, en 1994. Après dix ans d’errance en Occident, elle obtient la possibilité de se rapprocher de son pays natal en s’installant en Inde. Cependant l’instrumentalisation de ses écrits par des fondamentalistes, en février dernier, exhuma des colères anciennes en jetant dans les rues des foules furieuses lui vouant une haine sans bornes, dans deux localités du Karnataka, état méridional de la fédération indienne : bilan deux morts. Taslima Nasreen se plaît à affirmer que dans ces deux cas de déchaînement collectif, les raisons invoquées étaient minorées par déformation de l’interprétation de ses propos. En effet, dans le premier cas, elle parlait de caducité du Coran et non de réformes et dans le second cas, elle ne remettait pas en question la préconisation du port du voile par le prophète mais incitait à la désobéissance pure et simple de la loi divine par le refus du port du voile, symbole d’oppression, si loi, il y a.
 
Il convient de souligner que le Bangladesh compte plus de 69 millions de personnes extrêmement démunies, victimes du terrorisme économique, qui vivent bien en dessous du seuil de pauvreté. Les défis à relever dans divers domaines sont gigantesques : démographie, santé, mortalité, alphabétisation, éducation, gestion des catastrophes naturelles... De plus, la malheureuse bangladaise qui décroche un contrat de domestique à Beyrouth pour un salaire mensuel de 100 dollars environ et qui, par là même, s’imagine accéder à l’eldorado, témoigne de l’effroyable misère sévissant dans ce pays. Face à un tel désastre, Taslima Nasreen exacerbe encore et encore les tensions entre communautés, calomnie et préconise la liberté de disposer de son corps en oubliant que cette liberté fondamentale n’est que l’aboutissement d’une éducation digne de ce nom.
 
Ses idées, sans doute, issues de l’indécence de la pauvreté, de l’hostilité de l’environnement, de la méthode primaire du dit enseignement du Coran et surtout de l’amour des projecteurs sachant que dans certains pays d’Occident, le meilleur moyen de briller consiste à se lancer dans les sacrilèges de l’islam et s’ériger en protectrice des femmes opprimées. La preuve en est que l’écrivaine s’est vue décerner le prix Simone de Beauvoir, prix destiné à exprimer le profond soutien de la France à la cause qu’elle défend... D’ailleurs le même prix a été attribué à la néerlandaise d’origine somalienne, Ayaan Hirsi Ali, islamophobe virulente.
 
Taslima Nasreen fait preuve d’imposture en voulant nous faire croire que, par l’extrême violence du dénigrement de la religion musulmane, elle oeuvre pour la liberté des femmes car une telle méthode ne peut, en aucun cas, être féconde. Aujourd’hui, l’écrivain vit dans une résidence surveillée et risque de se voir refuser par le gouvernement indien, le renouvellement de son permis de résidence qui arrive à expiration le 17 août.
 
Déplorable est la piètre méthode de combat de Taslima Nasreen, plus déplorable encore, est le lancement de fatwas. Par respect de l’islam, il serait tellement plus noble de mettre un terme à ce type de pratiques qui ne peut que faire rougir de honte tout musulman. Non à la fatwa...
 


38 réactions


  • anty 13 avril 2010 11:22

    Talisma authentiqua résistante à la barbarie de l’islam

    Fourest une authentique profiteuse éhonthée de la notoriété de Talisma.


    • docdory docdory 13 avril 2010 23:48

      @ Anty


      Effectivement , Fourest , par ses attaques répétées contre « riposte laïque » , joue un double jeu . Rien , dans ce que dit « riposte laïque », ne se distingue fondamentalement de ce que dit Taslima Nasreen. Alors pourquoi C.Fourest fait-elle deux poids et deux mesures entre Taslima Nasreen, qu’elle respecte , et « riposte laïque », qu’elle méprise ? C’est fort peu compréhensible.
      L’expérience est une chandelle qui n’éclaire que celui qui la porte. Si Caroline Fourest fait une distinction imaginaire entre islam et islamisme, si elle croit à une réformabilité de l’islam, c’est qu’elle n’a pas vécudans son expérience personnelle , contrairement à T. Nareen , la nature profonde de l’oppression de l’islam .

  • morice morice 13 avril 2010 11:57

    «  la fervente protectrice des droits de la femme, spécialiste de l’intégrisme religieux, Caroline Fourest »


    euh, avec ça elle n’est pas aidée en effet... 

  • anti-oligarchie anti-oligarchie 13 avril 2010 12:30

    Encore une idiote utile du système.
    Comme dirait Soral,la ou le féminisme progresse,la lutte des classes recule.

    ça commence a réellement devenir fatigant ce genre de ’mal baisé’ mis en avant par le système.Qui plus est, bourgeoise sans enfants et divorcé 3 fois.


  • jcbouthemy jcbouthemy 13 avril 2010 12:37

    Même si le titre dément le propos, ce qui ressort de cet article c’est que le simple fait de contester une religion dans ses pratiques en ferait aussitot une provocatrice qui n’aurait en retour que ce qu’elle mériterait, à savoir une condamnation à mort.

    Les dieux (jesus, yahvé, allah...vishnou ou autres) sont ils si peu consistants qu’ils ne souffriraient aucune contestation !!!


  • Gabriel Gabriel 13 avril 2010 13:22

    La religion ne supporte pas la contradiction. Une religion n’a pas vocation à être démocratique, vous croyez ou vous ne croyez pas mais il ni a pas place au débat. Alors vous adhérer en pleine connaissance de cause. Concernant les chefs religieux prononçant des condamnations à mort, que dire sinon : « Si l’intelligence a ses limites, la connerie n’a de cesse d’outrepasser les siennes ! »


  • COLRE COLRE 13 avril 2010 13:37

    Le titre : « non à la fatwa »…

    Les derniers mots « non à la fatwa »…

    Entre les deux : « celles qui subissent ces appels au meurtre l’ont bien cherché ! Ces gourgandines auraient dû respecter les préceptes religieux et se taire en baissant les yeux et bien voilées ». MUETTE, DISCRÈTE ET OBÉISSANTE… voilà ce que Taslima aurait dû être… sa fatwa (non à la fatwa !…) elle l’a méritée !

    Comment qualifier cet article ?!…


    • anty 13 avril 2010 14:08

      Colre

      Et les hommes blancs tous racistes,phallocrates et capitalistes de surcroit svp unprecepte religieux des féministes

      que penses-tu des hommes blancs condamnés par les dogmatiques féministes ?


    • anti-oligarchie anti-oligarchie 14 avril 2010 02:28

      «  Sa religion est sage, sévère, chaste, et humaine : sage, puisqu’elle ne tombe pas dans la démence de donner à Dieu des associés, et qu’elle n’a point de mystères ; sévère, puisqu’elle défend les jeux de hasard, le vin et les liqueurs fortes, et qu’elle ordonne la prière cinq fois par jour ; chaste, puisqu’elle réduit à quatre femmes ce nombre prodigieux d’épouses qui partageaient le lit de tous les princes de l’Orient$ ; humaine, puisqu’elle nous ordonne l’aumône bien plus rigoureusement que le voyage de la Mecque. Ajoutez à tous ces caractères de vérité la tolérance », « Il faut prendre un parti » (1772), dans Œuvres complètes de Voltaire, Voltaire, éd. Moland, 1875, t. 28, chap, p. 547


    • chapichapo 14 avril 2010 09:02

      voltaire a vecu a une epoque ou l islam etait une realite tres lointaine. On ne trouvait pas de travaux sur cette religion en livre de poche a tous les coins de rue.
      Voltaire utilisait la description d’une religion exotique et meconnue pour critiquer de facon voilee une eglise omnipresente.
      taslima nasreen est mieux place qu’un francais du 18eme siecle pour parler de l’islam d’aujourd’hui.


    • anti-oligarchie anti-oligarchie 14 avril 2010 09:50

      Tu dis n’importe quoi.Il parle de la religion de l’Islam.pas de la civilisation islamique.
      C’est normal que les barbus s’excitent.
      Si demain je te dis que le roi d’arabie va diriger la france,tu sera contre.Et bien c’est pareil pour eux.
      Talisma,petite bourgeoise sans enfants et divorcé 3 fois.

      La ou les féministes progressent,la lutte des classes reculent :
      dailymotion.com/video/xc4j92_alain-soral-feminisme-et-consomatio_webcam


  • boubi boubi 13 avril 2010 14:59

    Taslima est une marionette sioniste, rien de nouveau sous le soleil sioniste.


    • anty 13 avril 2010 16:13

      Taslima est une résistante face à la barbarie islamique

      L’islamophobie n’est pas un crime c’est une nécessité


  • Voltaire Voltaire 13 avril 2010 15:56

    Article qui laisse un gout désagréable au lecteur, en mettant sur le même plan la violence des propos contre une religion d’une écrivain, et la violence exercée envers cette écrivain.

    Talisma Nasreen attaque l’islam en temps que religion, notamment en raison de l’interprétation qui en est souvent faite à propos de la place de la femme dans la société.
    En suggérant la nécessité de réécrire le coran, dont l’interprétation a de toute façon été l’objet de multiples exégèses au cours des siècles, elle entend avant tout souligner les utilisations abusives de la religion qui sont faites dans certains pays pour opprimer ou rabaisser les femmes (ce qui n’a d’ailleurs rien de spécifique à l’islam, mais c’est son expérience propre). En cela, elle exerce un droit légitime que de très nombreux ecrivains et philosophes ont aussi utilisé avant elle, envers diverses religions, et à propos de diverses oppressions.

    Critiquer une religion, même de façon virulente, est un droit. Et imaginer qu’une religion puisse êter ébranlée dans ses fondements par une telle critique est évidemment ridicule. En réalité, la violence des propos et actions contre Talisma Nasreen n’est pas liée à des éléments religieux, mais bien par la remise en question de la domination patriarcale qu’exercent les hommes sur les femmes dans de nombreuses régions en se réclamant de l’islam. Et c’est cette remise en question de la société, et non de la religion, qui est bien la raison de la fureur des extrémistes, qui utilisent ensuite des arguments « religieux » pour atiser le courroux des fidèles.
    Les propos qu’utilisait mon illustre homonyme envers le catholicisme et le clergé du 18ème siècle n’avaient guères à envier ceux de Talisma Nasreen contre l’islam.

    Quant aux propos de l’auteur suggérant que Talisma Nasreen ferait mieux de s’attaquer au problèmes d’alphabétisation ou de pauvreté plutôt qu’a l’islam, ils sont non seulement hors sujet (chacun mène le combat qu’il souhaite), mais surtout négligent le lien direct entre éducation des filles et pauvreté, et la soumission et l’absence d’éducation des filles entretenue dans certaines régions musulmanes (même si l’islam encourage l’éducation de tous), justement en raison de la confusion entre patriarcat et islam.

    Cet article est donc dérangeant.


    • anti-oligarchie anti-oligarchie 14 avril 2010 02:27

      tient mon copain Voltaire.Je suis sur que tu n’as jamais lu un seul livre de Voltaire :

      « Sa religion est sage, sévère, chaste, et humaine : sage, puisqu’elle ne tombe pas dans la démence de donner à Dieu des associés, et qu’elle n’a point de mystères ; sévère, puisqu’elle défend les jeux de hasard, le vin et les liqueurs fortes, et qu’elle ordonne la prière cinq fois par jour ; chaste, puisqu’elle réduit à quatre femmes ce nombre prodigieux d’épouses qui partageaient le lit de tous les princes de l’Orient$ ; humaine, puisqu’elle nous ordonne l’aumône bien plus rigoureusement que le voyage de la Mecque. Ajoutez à tous ces caractères de vérité la tolérance », « Il faut prendre un parti » (1772), dans Œuvres complètes de Voltaire, Voltaire, éd. Moland, 1875, t. 28, chap, p. 547


    • Voltaire Voltaire 14 avril 2010 08:45

      @anti-oligarchie

      Tout d’abord, votre remarque personnelle est déplacée, et disqualifie votre propos. Daignez au moins imaginer que la culture ne vous est pas réservée, et que d’autres puissent aussi avoir lu.

      Sur le fond, Voltaire était un grand admirateur de la pratique de l’islam dans l’empire ottoman de l’époque, en comparaison de celle du catholicisme de son pays. Un peu par méconnaissance (il ne s’est jamais rendu en pays musulman), mais aussi parce qu’à l’époque, l’islam tel que pratiqué dans l’empire était effectivement nettement plus modéré et tolérant que le catholicisme en France, qui fut à l’origine de plusieurs exécutions sommaires qu’il dénonça avec vigueur.

      Voltaire était partisan de la tolérance en matière religieuse : il admirait l’Angleterre pour le fait que de nombreuses variantes du protestantisme s’y cottoyaient sans heurt et sans intervention de l’Etat, tandis que le catholicisme, religion d’Etat en France, était alors à l’origine d’intolérances et d’injustices insupportables.
      Nul doute, et vous le savez parfaitement si vous avez lu Voltaire, que sa position à l’égard de l’extrémisme islamiste que dénonce Talisma Nasreen ne serait guère différent de cette auteure à l’heure actuelle.
      Vos propos sont donc de mauvaise foi.


    • anti-oligarchie anti-oligarchie 14 avril 2010 09:44

      Pas vraiment en fait.
      Si tu avais 1 seul gramme d’intelligence de Voltaire,tu nous aurais expliqué que les pays musulmans sont occupés par bases militaires US.Seul l’Iran,la Syrie et la Libye sont souverain.
      On appelle ça le colonialisme et l’impérialisme.
      Et au moins 100 ans d’humiliation au 4 coins du monde Musulman.

      Si tu avais un quelconque gramme d’intelligence,tu aurais signalé que ce sujet sert à amuser le peuple.A le distraire.Pour mieux cacher la véritable lutte des classes.

      Pourrais tu s’il te plait écrire un article sur Thierry Meyssan qui a reçus des menaces de mort et dont le président sarkozy lui a retiré sa protection rapproché(que Chirac lui avait accordé) ?
      Obligé aujourd’hui d’allez vivre dans un pays hors Otan.(Liban)

      j’attends avec impatience que tu viennes nous donner les lumières. ;)


  • @distance @distance 13 avril 2010 16:23


    L’islam contient un précepte qui demande que l’apostat, celui qui quitte l’islam, soit tué.
    Cet ordre provient essentiellement de la Sounna, le Coran déverse comme à son habitude un torrent de haine à l’égard de l’apostat lui promettant l’enfer.

    Les quatre écoles de jurisprudence sunnites ainsi que l’école chiite s’accordent sur le fait que le musulman qui quitte l’islam doit être exécuté. Cette peine correspond à une réalité concrête dans bien des pays musulmans.
    Quand le fait de quitter la religion islamique n’est pas légalement passible de mort, le risque est toujours présent que des extrémistes exécutent eux-mêmes la sentence. Même en France ou en Allemagne le danger est bien réel pour ceux qui, originaires de l’islam, ne croient plus. Heureusement, bien des musulmans aujourd’hui refusent cette pratique.

    La peine de mort en cas d’apostasie est un moyen très efficace pour préserver l’islam.
    Le croyant qui doute fera tout pour croire à nouveau ; mais s’il perd finalement sa foi, il y a de grandes chances qu’il le garde pour lui, et que personne ne soit au courant.
    S’il avait pu partager son témoignage, d’autres personnes auraient été amenées à se poser de questions, et éventuellement, à perdre la foi elles aussi. Mais cela n’arrivera pas si ceux qui ne croient plus continuent hypocritement à pratiquer l’islam.

    La peine de mort pour les apostats musèle les musulmans, donne faussement l’impression que tout le monde croit, et que si soit-même on est sceptique on est bien le seul. C’est à la fois une censure de tout ce qui contredit l’islam et une manipulation des croyants.


    • anti-oligarchie anti-oligarchie 14 avril 2010 02:33

      @distance,le parano de service qui n’y connait rien à l’islam.

      «  Sa religion est sage, sévère, chaste, et humaine : sage, puisqu’elle ne tombe pas dans la démence de donner à Dieu des associés, et qu’elle n’a point de mystères ; sévère, puisqu’elle défend les jeux de hasard, le vin et les liqueurs fortes, et qu’elle ordonne la prière cinq fois par jour ; chaste, puisqu’elle réduit à quatre femmes ce nombre prodigieux d’épouses qui partageaient le lit de tous les princes de l’Orient$ ; humaine, puisqu’elle nous ordonne l’aumône bien plus rigoureusement que le voyage de la Mecque. Ajoutez à tous ces caractères de vérité la tolérance », « Il faut prendre un parti » (1772), dans Œuvres complètes de Voltaire, Voltaire, éd. Moland, 1875, t. 28, chap, p. 547

      HEGEL :
       ”Mais l‘islam n‘est pas cette immersion contemplative des indiens ou des moines dans l‘absolu, la subjectivité est ici au contraire vivante et infinie, une activité qui, en sortant dans le monde profane nie celui-ci et ne devient effective et médiatrice que dans l‘affirmation qu‘il faut exclusivement vénérer l‘Unique. L‘objet de l‘islam est purement intellectuel, il ne tolère ni image ni représentation d‘Allah : Mohammed est prophète, mais un être humain et en tant que tel n‘est pas exempt des faiblesses humaines. Les principes de l‘islam contiennent ceci, que dans la réalité rien ne peut devenir fixe, mais que tout part dans l‘espace infini de l‘univers de manière active et vivante, et c‘est ainsi que la vénération de l‘Unique reste le seul lien qui doit donner cohérence au tout. Dans cet espace, dans cette puissance disparaissent toutes les bornes, toute différence nationale et de caste ; aucune tribu, aucun droit politique de la naissance ou de la propriété n‘ont une valeur sauf l‘homme en tant que croyant. Vénérer l‘Unique, croire en lui, jeûner, se défaire de la sensation corporelle de sa particularité, donner des aumônes, c‘est-à-dire se sevrer de la propriété particulière"


  • anty 13 avril 2010 16:53

    Réaliste

    Tous çà est vrai

    mais il ne faut pas se voiler la face l’islam est réellement une religion très dynamique malgré ses tares.

    Il faut en tenir compte...


    • anty 13 avril 2010 19:43

      Malheureusement la réalité est bien plus triste

      bien que je sois contre les dérives de cette religion

      je dois constater qu’il n’y a pas grand chose à faire contre elle ( tout le monde se cassa les dents )

      en France ils sont entre 6 à 7 millions

      ils arriveront bientôt vers un seuil critique où les décisions de notre état devra devront tenir compte systématiquement de leur particularité (mais c’est déjà pratiquement le cas )

      C’est aux différents gouvernements français de prévoir une politique qui n’affectera pas trop nos libertés

      Je pense que çà va être difficile....


  • docdory docdory 13 avril 2010 18:57

    Article ignoble écrit , soit par une intégriste islamique de la pire espèce , soit par une islamo-gauchiste liberticide, ce qui revient presque au même, d’un point de vue idéologique.

    On voit dans quelle piètre estime l’auteur tient la liberté d’expression :

    Qu’y a t-il de mal à critiquer une religion, et à quoi servirait la liberté d’expression, si ce n’est à dire ce que l’on veut , sur les religions ou sur n’importe quel autre sujet .

    La vie dans un pays républicain et démocratique pratiquant la liberté d’expression implique que de nombreuses personnes dans ce pays ne soient pas d’accord avec ce qui se dit, s’écrit ou se publie, voire même soient « offensées » par ce qui est écrit .

    Cet état de fait est la conséquence naturelle de la liberté d’expression. Dès que l’expression est libre, il y a obligatoirement quelqu’un ou un groupe de gens que ça offense, tant pis pour eux. 

    Dans un pays laïque , les religions ne jouissent d’aucun privilège particulier par rapport aux autres opinions politiques, artistiques ou philosophiques . ll y a des gens de droite qui se sentent offensés par des opinions de gauche, et des gens de gauche offensés par des opinions de droite, des gens qui aiment le rap et d’autres qui le détestent et vont se moquer des rappeurs, des gens qui détestent les colonnes Buren et d’autres qui les trouvent « géniales » etc... Chacune de ces idées a le droit d’être exprimée , de même que peuvent s’exprimer librement toutes opinions positives ou négatives sur les religions en général et sur l’islam en particulier .

    Vous semblez vous réjouir du fait qu’un des livres de Taslima Nasreen ait été interdit au Bengladesh. Pour moi, l’interdiction d’un livre , quel qu’il soit, est une tragédie, car elle témoigne de la limitation de la liberté dans le pays qui interdit ce livre.

    Vous semblez attribuer à T. Nasreen les débordements des fanatiques qui s’en prennent à elle . Vous confondez la victime et les coupables, en essayant de transformer la victime de persécution comme responsable des persécutions qu’elle subit , et de leurs conséquences. 

    Vous semblez vous indigner du fait que T. Nasreen incite à la désobéissance par rapport aux lois divines . Dans une société démocratique, ce sont les lois humaines , résultant de la volonté générale , éclairée par la Raison et conformes à la déclaration des droits de l’homme qui s’appliquent, et non les lois prétendument divines.

    Vous vous lancez dans des considérations hors-sujet sur l’état économique désastreux du Bangladesh, qui justifierait qu’on y limitât les libertés les plus élémentaires, dont celles de s’exprimer.

    Or , c’est justement parce que les libertés élémentaires n’existent pas , du fait de l’islam , que ce pays est dans un état d’extrême pauvreté . 

    Un pays comme le Japon, quasiment anéanti après la deuxième guerre mondiale, et sans plus de ressources naturelles que le Bengladesh, a réussi a devenir une économie florissante malgré tous ces handicaps . La différence entre ces deux pays ? L’un est une théocratie islamique, l’autre ne l’est pas .

    L’auteur semble se réjouir à l’avance que le gouvernement indien risque de ne pas renouveler le permis de séjour de T. Nasreen . Ceci serait une honte pour la démocratie indienne .

    Taslima Naasreen, et Ayaan Hirsi Ali , que vous dénigrez également dans votre article, sont les Voltaire du XXI ème siècle . La France s’honorerait de donner à ces deux femmes d’exception l’asile politique, et même la nationalité française selon une procédure accélérée pour services exceptionnels rendus à la liberté et aux droits de l’homme.

    Enfin l’auteur de l’article, Marguerite , dans un sommet d’hypocrisie , prétend s’indigner de la fatwa lancée contre Taslima Nasreen, alors que tout , dans son article, indique qu’au fond d’elle même elle partage viscéralement l’idéologie des auteurs de fatwas . Consternant ...

    Pour conclure sur une note optimiste , le Bangladesh vient de faire preuve d’une salutaire preuve de maturité politique en rétablissant dans sa Constitution le principe de laicité , qui avait été supprimé par un coup d’Etat en 1975 . 

    http://www.lejdd.fr/International/Asie/Depeches/Bangladesh-La-laicite-dans-la-Constitution-174090/


    Gageons que Taslima Nasreen pourra un jour rentrer chez elle lorsque les libertés auront été rétablies pendant un certain temps dans son pays, et lorsque l’obscurantisme aura été suffisamment contrôlé ! Nul doute que pour Marguerite , le mot « laïcité » soit une obscénité, tant pis pour elle ...



  • boubi boubi 13 avril 2010 19:51

    La france est au bord du gouffre et c’est la faute aux musulmans ?Elle est bien bonne celle-la !!Debrouillez-vous avec les sionistes qui vous ont ruiné et réduit à l’esclavage.Il faut demander des comptes à Madoff et Soros.Que voulez-vous ?Nous genocider ?C’est vrai vous êtes expert en génocide mais cette fois la roue à tourner.


    • anty 13 avril 2010 19:58

      La roue tourne pour tout le monde

      De plus en plus de musulmans en Iran et ailleurs se rendent compte que l’islam ce n’est pas la panacée pour vivre en paix...


  • dixneuf 13 avril 2010 20:36

    Et pourtant, Allah existait bien avant le big-bang, il a créé l’univers, dans cet univers de 200.00 galaxies cataloguées parmi des milliards, il a créé la notre, avec notre soleil, et enfin la terre, grosse comme un grain de sable dans le Sahara, il a aussi créé, comme il s’ennuyait, quelques milliards d’années plus tard, son chef-d’oeuvre, l’homme. Dans quel but ? : Que des êtres vivants lui construisent des mosquées et, d’où il est, à 30 ou 40 milliards d’années lumière, les voir se prosterner devant lui, au nom d’un livre incréé, El Coran.


    • docdory docdory 13 avril 2010 23:40

      @ dix neuf

      D’après mon expérience, l’ironie n’est pas toujours perçue comme telle sur les forums internétiques ! 

  • Bill Grodé 13 avril 2010 21:20

    Article proprement ignoble , qui sous un titre « false flag » démolit cette défenseuse des libertés.
    Dégueulasse !
    Peut-être que l’auteur espère des votes positifs de gens qui ne l’auront pas lu , ou qui se seront contentés d’une lecture sommaire, en diagonale.
    C’est petit, consternant et révélateur.
    On voit où est l’imposture qu’il fait mine de dénoncer.


  • bigoudi7 13 avril 2010 21:53

    Article typique de la stupidité humaine ; heureusement,nous sommes nombreux en France à soutenir des combats comme celui de Taslima ;des Taslima il y en a des centaines de milliers en Iran,dont une centaine de mille en prison pour non respect d’édits religieux mâles imbéciles ;bravo à ces femmes courageuses ;qu’on en finisse avec toutes ces religions qui n’apportent que des maux ; Marguerite faites vous mâle, l’arbitraire vous siéra mieux et vous pourrez sévir sur la gente féminine insoumise !


  • Yohan Yohan 13 avril 2010 22:00

    ça devient une spécialité de la maison, un titre en trompe l’oeil, destiné à abaisser la viigilance du modérateur, et au milieu de gué des propos infects, d’autant infects qu’il y a eu tromperie sur la marchandise. Le système de modération est à jeter aux orties. Avox est discrédité


  • marguerite 13 avril 2010 22:53

    Je comprends parfaitement bien que l’on puisse critiquer et je fais la distinction entre critiquer et calomnier.
    Pour avoir vécu dans des sociétés patriarcales, je suis foncièrement contre et là aussi faisons la distinction entre islam et traditions.
    Foncièrement contre la fatwa qui ne correspond pas du tout à ma propre perception de la religion.


  • Arunah Arunah 14 avril 2010 07:16

    Article inutile, nauséeux et consternant !


  • MAYA 14 avril 2010 11:14

     ALORS ???????????? Vous qui pronez la LIBERTE d EXPRESSION, la LIBERTE de la FEMME,et toutes sortes de libertes...pourquoi vous vous sentez OFFENSES quand on ne partage pas votre opinion ???? Il faut se DECHAINER contre l ISLAM pour vous plaire ??
     Vous etes tous des Taslima,pour ne pas vous dire de SALES SIONISTES,et heureusement que cette IGNOBLE creature existe pour vous donner l opportunite de devoiler votre RACISME,et votre HAINE pour la religion la plus NOBLE qui est l ISLAM !!!


  • backtothetrees backtothetrees 14 avril 2010 11:27

    Maya, allez écouter Pat Condell sur Youtube ; ça vous calmera. Paix et amour !


  • Morgane Lafée 17 avril 2010 20:47

    "Taslima Nasreen exacerbe encore et encore les tensions entre communautés, calomnie et préconise la liberté de disposer de son corps en oubliant que cette liberté fondamentale n’est que l’aboutissement d’une éducation digne de ce nom« 

    J’aime bien, ce genre de phrase, ça me fait tripper.
    Avec un tel mode de pensée, je suppose que l’auteure fait aussi partie des gens qui pensaient dans les années 80 qu’on n’aurait jamais dû abolir l’Apartheid en Afrique du Sud : »ils sont incapables de se prendre en main car ils n’ont pas l’éducation", pouvait-on entendre à l’époque...

    Cet article a aussi une spécificité : il tire contre son propre camp en décrivant le totalitarisme de l’Islam... Très fort !


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