mercredi 4 juin 2008 - par anna

Paris : plus de 90 % des restaurants japonais ne sont pas... japonais !

Les sushis, sashimis et makis sont à la mode depuis cinq ans ! A la recherche d’une cuisine saine, équilibrée et rapide à manger, de nombreux Parisiens se ruent dans les restaurants japonais qui pour une grande majorité… ne sont pas japonais !


Combien de restaurants japonais de Paris sont réellement japonais ?


Parmi les restaurants asiatiques, on compte actuellement environ un millier de restaurants japonais dans la capitale française… et à peine 10 % seraient réellement tenus par des Nippons. Selon Patrick Duval, auteur du guide Itadakimasu (qui signifie « bon appétit » en japonais), 10 % de restaurants japonais réellement tenus par des japonais reste « une estimation optimiste ». Il considère que, « pour les puristes, seule une centaine respecte la tradition, dont 50 à 60 sont tenus par des Japonais et 40 par des Chinois qui maîtrisent la cuisine nippone ».

Qui sont ses « faux » restaurants japonais ?

Ces « faux » restaurants japonais sont de plusieurs sortes. Il y a d’abord les restaurants chinois qui ont souffert des reportages télévisés sur l’hygiène dans leurs restaurants. Ces ex-restaurants chinois sont devenus en un clin d’œil restaurants japonais. Mais que dire du manque d’hygiène lorsqu’il s’agit de poissons crus…
A côté de ces Chinois qui changent de nationalité face à leurs clients, il y a également de nombreuses enseignes qui profitent de la tendance.
S’ajoute à cela le fait que les restaurants japonais sont un excellent business : plus rentable que les restaurants chinois, ils permettent une marge plus importante et surtout, les Franciliens raffolent de la cuisine nippone.
Dernier atout souvent évoqué, la cuisine japonaise est réputée facile à faire. Selon un restaurateur chinois devenu japonais, il n’y a « pas besoin d’avoir un vrai cuisinier japonais, il suffit de couper du poisson... ». Une remarque qui fait bondir bien des Japonais…

Comment reconnaître un « vrai » restaurant japonais ?

Etre chef nippon ne s’improvise pas. Selon les Japonais, il faut dix ans pour former un véritable chef, qui devient alors « maître sushi ». Alors, afin d’encourager les restaurants et leurs chefs à proposer une cuisine japonaise authentique, quelle que soit la nationalité du chef, le comité d’évaluation de la cuisine japonaise (CECJ) a été créé. Avec le soutien de l’ambassade du Japon et de l’organisation japonaise du commerce extérieur, le CECJ a mis en place un système de recommandation des restaurants japonais « authentiques ». Il vise notamment à présenter les restaurants japonais, sensibiliser, diffuser et familiariser les consommateurs français à la culture alimentaire et à la cuisine japonaise.



50 réactions


  • tvargentine.com lerma 4 juin 2008 11:00

    Oui,c’est vraiment pas une infos

    D’ailleurs on peut se demander comment les services de contrôle et de l’hygiène qui ne semble pas travailler main dans la main avec les contrôleurs URSSAF et l’administration fiscale ne sont pas capable de remettre de l’ordre dans les dérapages que nous voyons de plus en plus dans les restaurants

    (exploitations d’employés non déclarés et en situation irrégulières,non respect des normes et des regles de santé public,fraude à l’URSSAF et à la TVA,esclavagisme,........bref la liste est longue

    Voila donc une mission de reclassement pour des milliers de fonctionnaires en France !

    A l’heure de la reprise économique,il serait dommage de voir que les seuls à se remplir les poches sont les fraudeurs

     


    • Hal. Hal. 4 juin 2008 15:11

       Le problème est du coté de la justice qui est trop laxiste avec les patrons. Dans la plus part des cas, les controles sont fait.


    • Reflex Reflex 13 juillet 2008 10:17

      Que vise l’auteur : la fraîcheur et la qualité sanitaire des mets ou la nationalité du chef coq ? Dans la seconde hypothèse, il faudra embastiller quiconque cuisine un bête plat de macaroni sans exciper d’un passeport italien ! Au fou…


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 4 juin 2008 11:06

    c ’est comme les fontionnaires , tous ne sont pas des travailleurs ....


  • gecko gecko 4 juin 2008 11:33

    moi je préfère les faire chez moi ! parce que même si j’en chie pour faire des bon sushis et que j’ai le soucis du sachimi bien fait, y a pas de quoi se faire harakiri ! smiley


    • stephanemot stephanemot 9 juin 2008 07:03

      Pas evident de trouver du poisson de qualite sashimi, a fortiori dans ces enseignes banalisees.

      Non content de reduire la diversite culinaire parisienne, la multiplication des sushi bars made in china a l’inconvenient d’augmenter l’appetence des Francais pour le thon frais et d’accelerer l’epuisement des ressources. les mers entourant le Japon sont appauvries depuis un moment et le phenomene se reproduit en Europe.

      le raz le bol surviendra un moment ou un autre et les restaurateurs chinois se reporteront sur la cuisine coreenne.


  • killy 4 juin 2008 11:53

    la nouvelle n’est pas très fraiche....

    il y avait déjà beaucoup de "faux" restaurants japonais avant la diffusion de ce fameux reportage.


  • Sébastien Sébastien 4 juin 2008 11:59

    Combien de restos "francais" emploient des pakistanais en cuisine ? On a vu ca recemment avec les sans-papiers regularises. C’est partout pareil...

    Et puis il faut des sushis a tous les prix. 10 ans pour former un chef, OK, mais a combien le sushi apres ?

    Le tout est de trouver un juste rapport qualite / prix en fonction de son budget. Apres qui est derriere les fourneaux c’est pas bien important tant que c’est a notre gout.


  • jondegre jondegre 4 juin 2008 11:59

    On aurait aime en savoir plus sur les coulisses, la qualite du poisson, les fournisseurs, car j’ai le sentiment que c’est exactement le meme poisson dans tous les restaurants...


    • thirqual 4 juin 2008 12:30

      Sûrement pas, pour avoir testé de multiples restaurants servant des sushis et sashimis, la qualité du poisson est variable, en particulier pour le thon rouge.

      Pour ceux qui craignent pour l’hygiène et le poisson cru (à juste titre), on peut rappeler que la cuisine jap’ ça ne se limite pas à ça : soba, udon, ramens, anguille, des "currys" très spéciaux, etc.


  • La Taverne des Poètes 4 juin 2008 12:06

    "Cha nous donne bien du sushie, ma pov’ dame", aurait pu dire Line Renaud dans le film de Dany Boon...


    • LE CHAT LE CHAT 4 juin 2008 12:36

      Ces faux cuistos nippons , ils faut les faire Saké par la repression des fraudes ! voilà ce qui arrive encas raté !


  • pallas 4 juin 2008 12:35

    Les groupes ont tendance à organiser leur environnement en fonction de la survie du groupe. Quand ils dévient de cette conduite, cela peut être considéré comme un signe de pathologie du groupe. Il existe un grand nombre de symptômes évocateurs. J’observe particulièrement le partage de la nourriture. C’est une forme de communication, un signe évident d’assistance mutuelle qui contient aussi un signal mortel de dépendance. Il est intéressant de remarquer que, de nos jours, ce sont plutôt des hommes qui aménagent le paysage. On les appelle des agriculteurs. Autrefois, c’était le domaine spécialement réservé aux femmes.

     


  • Yohan Yohan 4 juin 2008 12:39

    Bof,

    Les pizzaiolo ne sont pas tous italiens non plus. Ce qui compte c’est ce qu’on a dans l’assiette


    • Zenon Zenon 5 juin 2008 10:57

      Oui mais les Pizza faîtes par des italiens sont les meilleures que j’ai jamais dugustés

      Et si demain des centaines de pizzeria tenues par des allemands (ou anglais pour rester dans les stéréotypes navrants des mauvaises cuisines) vendaient de mauvaises pizzas, trop chères et trop grasses, je défendrais la vraie pizza italienne et je parlerais des bonnes pizzeria "vraiment" italiennes qu’on trouve encore dans Paris.

      Et bien là c’est pareil mais avec la cuisine japonaise. Seuls ceux qui n’ont pas encore gouté à la vraie cuisine japanaise (pas forcément chère) peuvent dire que c’est équivalent à ce que nous servent nous restaurateurs chinois. Ce n’est pas l’origine de cuisiner qui importe mais le savoir-faire, les ingrédients, la recette qui n’est pas la même. Et oui le riz japonais bien cuisiné, ce n’est pas du riz qui colle lorsque on le cuit mal


    • Zalka Zalka 4 juin 2008 13:26

      Pendons les écolos tant qu’il reste des arbres !

      Et mangeons japonais tant qu’il reste du thon rouge !


    • thirqual 4 juin 2008 13:37

      Pendons aussi ceux qui préfèreront se faire importer du soja et des plats transformés enrichis en protéïnes plutôt que de bouffer un bout de lapin/poulet/pigeon tous les 8 ou 10 jours.

       

      (ps à actias : c’est bon là, je fais aussi con et extrémiste que toi dans l’autre sens pour bien sortir du sujet ?)


    • Zenon Zenon 5 juin 2008 11:03

      On parle cuisine et culture culinaire et tout de suite on est nationaliste ! C’est un peu fort je trouve !

      C’est avec ce genre de critique à l’emporte-pièce pendant 15 ans que le vrai discours nationaliste arrive au pouivoir

      Et pourquoi pas me traiter de Xénophobe parceque je trouve que les plats "soi-disant" japonais ne le sont pas ? Vous pouvez m’expliquer le lien logique entre le nationalisme et le fait de dire que la cuisine japonaise authentique ne ressemble pas à ce que je trouve dans mon assiette sur Paris pour 18 euros ?

      Terroriste discursif va !


  • Tarouilan Tarouilan 4 juin 2008 13:06

    Cette méconnaissance de la question, est navrante, cela fait très longtemps, plus de 15 ans, qu’une majorité de restaurants japonnais ont des patrons chinois.........

    Le personnel des restaurants japonais tenu par des japonnais d’origine.....est presque toujours chinois ou même parfois africain dans les cuisine et même les serveuses déguisées avec des vêtements d’inspiration japonaise, sont souvent chinoises....

    Cet article me parait un peu à connotation raciste dans ses intentions cachées.... intentions que j’espère inconscientes ou maladroites de la part de l’auteur.....

     


    • anna 4 juin 2008 13:17

      Loin de moi cette idée ! Mon titre est peut être un peu maladroit et peut être auriez vous préférez "90% des restaurants japonais ne sont pas... de tradition nippone !". Et plus insister sur cette tradition qui n’est malheureusement pas souvent respecter dans les restaurants japonais. De plus, je vous invite à relire cet extrait de mon texte : "encourager les restaurants et leurs chefs à proposer une cuisine japonaise authentique, quelle que soit la nationalité du chef ". L’important étant de proposer au client une cuisine nippone de qualité, faite dans le respect des traditions, et non pas la nationalité de celui qui tient le restaurant.


    • Tarouilan Tarouilan 4 juin 2008 13:43

      C’est préférable de considérer cette problématique de façon plus sereine........ ou nous allons nous retrouvez dans un embarras certain, ou un sigle (triskel homologué ?) va figurer sur les crêperies, attestant que celle-ci, sont occupées par un patron breton.....et des crêpières qui sont bien bretonnes, ou les sandwichs grecs, sont également fabriqués par du personnel grec..... etc...

      Le fameux sigle qui figure sur ces restaurants avec patrons japonais, me parait pour ma part fort suspect..... quand on sait qu’aux cuisines, nous allons trouver d’habiles cuisiniers essentiellement chinois, pour des raison simplement de coût du personnel, un cuisinier japonnais étant rémunéré avec un niveau de salaire incompatible avec la saine gestion d’un restaurant....de nos jours.... il s’agit donc d’un protectionnisme des établissements tenus par des patrons japonnais, il faudrait être plus clair quand à la notion et le contrôle des capacités de ces restaurants à produire une cuisine authentiquement japonaise et de bonne qualité...... c’est pas très sérieux tout ça.....


    • krikri 5 juin 2008 14:35

      * L’important étant de proposer au client une cuisine nippone de qualité, faite dans le respect des traditions

      De qualite oui. Pour le reste non, car la cuisine japonaise traditionnelle est assez particuliere et il n’est pas dit que la clientele francaise apprecierait.

      En fait, l’experience montre que les gens detestent plutot. Par exemple, un monsieur dans ce fil se plaignait qu’il y avait trop de sel. Or les plats saumures sont omnipresents dans les repas japonais dits traditionnels. La gloire de Kyoto est de presenter des milliers de variations de legumes sales et fermentes. A quoi ca sert de les servir a des gens qui vont les repousser d’un air degoute ? Les Francais ne mangeraient guere de cuisine chinoise traditionnelle non plus, car c’est souvent fortement epice ou tres amer. Et on ne sert generalement pas de camembert bien fait et de munster aux fortes effluves dans les restaurants francais au Japon.

      Le bon restaurant est celui qui satisfait ses clients.

       

       


  • spartacus1 spartacus1 4 juin 2008 13:13

    Je crois que je vais aller à contre-courant.

    Que l’on dise que la cuisine japonnaise est esthétique et spectaculaire lors de sa préparation, absolument d’accord. Mais que l’on ne vienne pas dire qu’il s’agit de gastronomie !

    J’ai vêcu passablement de temps en extrême-orient, y compris au Japon. Je suis assez gourmet (malheureusement pour mon tour de taille). La cuisine japonnaise n’est pas la pire chose que l’on puisse trouver en orient, mais c’est très loin d’en être la meilleure. Pour imager, prenons un exemple européen, ce n’est pas la Hollande ou l’Angleterre, mais ce n’est pas non plus la France ou l’Italie, mettons que c’est l’Allemagne !

    Que les sushis soient à la mode, soient "tendance" (que je n’aime pas ce terme), c’est une chose, que ce soit un délice gastronomique en est une autre. Mais, si les gens s’en contentent, sont heureux avec et pensent qu’ils ont découvert l’eldorado culinaire ... Après tout, tant mieux pour les restaurateurs qui profitent de cette mode et font payer plus cher des plats dont le prix de revient est plus bas que celui de vrais mets gastronomique.

    Il y aurait toute une éducation à la gastronomie à faire.

     


    • Tarouilan Tarouilan 4 juin 2008 13:51

      Désolé...... mais Il m’est arrivé de consommer une excellente cuisine japonaise, et c’est vraiment bon, le cuisinier était d’origine chinoise...... et aussi, de la très bonne cuisine chinoise, un cran au dessus de la cuisine japonaise précédemment citée, mais malheureusement, l’une comme l’autre est rarement bonne dans beaucoup de restaurants....... et c’est plutôt la que se situe la problématique..... probablement en raison de la baisse du niveau de vie en France, les restaurateurs s’adaptent.....


    • Zenon Zenon 5 juin 2008 11:05

      Le seul endroit au monde ou j’ai pris du poids à force d’aller au restaurant tant c’était bon et peu cher : le Japon.

      Non aux stéréotypes et caricatures


    • krikri 5 juin 2008 14:37

      C’est quoi la *gastronomie* selon vous ?


  • Mirage Mirage 4 juin 2008 13:19

    Ce sujet ne merite pas, a mon sens, un article.

    Les Macdo ne sont pas tenus par des sherifs texans, les pizzeria n’ont pas toutes un chef que se déplace en gondole et les restaurants mexicain n’ont pas tous des chefs qui portent le sombrero...

    Et alors ?


  • Qual 4 juin 2008 13:22

    Ha ha ! Mon père m’a raconté qu’un jour il s’était laissé entrainer par une femme dans un restaurant japonais. Mon père lui expliquat que la plupart des "japonais" de Paris étaient tenus par des Chinois, mais elle ne voulut pas le croire.

    Arrive le serveur auquel mon père demande de quelle région de la Chine il est originaire, et, après être revenu de sa surprise, le serveur lui répond en souriant qu’il vient de Chengdu et ils engagent une conversation amicale sous les yeux médusés de l’autre.

    Reste qu’on devrait ranger notre rage familiale d’avoir raison, quand on emmène une femme au restaurant.

    Cela dit, c’est dur de supporter les japonais quand on n’aime pas le poisson cru.

    Typhon, et si les "japonais" sont généralement tenus par des Chinois, c’est parce que les Chinois sont bien plus nombreux en France que les Japonais.


  • MagicBuster 4 juin 2008 13:31

    Comme disaient Robert et Nanard ce midi à l’apéro : ils vont tous nous niquer les chinois.


  • aeonys aeonys 4 juin 2008 13:37

    Mon dieu ! quelle infamie ! on nous aurait menti ! et c’est encore un coups de chinois !

    Je vois pas vraiment l’interet de l’article en soi : habitant a Prague, il y a tres peu de chinois, et pourtant une multitude de restaurants chinois tenus par.... des vietnamiens ! Il parait que la cuisine chinoise est vraiment tres facile a faire : il suffit de faire cuire du riz nous disait un vietnamien.

    Il y a aussi des restaurant francais, dont le cuistot est tcheque ! et pire des pizzerias dont le pizzaiolo n’est pas Italien !

    Alors quoi encore faut etre de souche pour pouvoir cuisiner un plat traditionnel ? Moi je fais de tres bonnes ratatouilles au dire de mes amis et pourtant je suis pas du Sud !

    C’est vraiment pas important et sterile de debattre si les restaurant japonais de Paris sont tenus par des parisiens, ce qui importe c’est si c’est bon et si c’est propre et bien agence !

    Cordialement

     

    Aeonys

     


    • Tarouilan Tarouilan 4 juin 2008 14:19

      Nuançons quand même les choses, dans ma bretagne natale, il y avait dans mon village, une vieille crépière, dont l’hygiène n’était peut-être pas au top, mais dont les crêpes étaient extraordinaires, je m’en souviens encore à 60 ans c’est peut dire, depuis je n’ai pas croisé de pareilles crêpes.

       Elle fabriquait la pâte, en s’assurant qu’elle était bien seule dans la pièce, pour réaliser ce chef-d’oeuvre....... la recette était un secret........

      Il est évident que le terroir et la tradition (millénaire ?) de fabrication de ces crêpes (dont la recette a peut-être été perdue à tout jamais) y est pour beaucoup...

      Mais si j’ouvre un restaurant de crêpes demain, je pourrais jouer la carte de l’authenticité avec des agrandissements de vieilles cartes postales sur les murs, le souvenir de quelques mots en breton, et une tenue traditionnelle pourquoi pas..... et me référer à un label...... dont les conditions d’attribution auraient pour origine.....quelques entregent familiaux en bretagne...... mes crêpes en seraient-elles bonnes pour autant... 

      Il faudrait être plus clair, sur ce "label" distribué par un organisme dépendant, si j’ai bien compris, de l’ambassade du japon...... accorderaient-ils ce label à un resto tenu par des chinois qui ferait de la cuisine japonaise au top........ quid d’une réponse satisfaisante...... ?


    • Tarouilan Tarouilan 4 juin 2008 14:33

      J’ai trouvé :

       

      Le chef cuisinier doit posséder le diplôme de cuisinier japonais ou le certificat de fin de stage au Japon, ou faute de certificat il doit avoir travaillé dans un restaurant japonais renommé, ou avoir eu une formation de longue durée auprès d’un cuisinierrenommé ou avoir une longue période d’activité en France

      3-2 Avoir au moins une personne parlant le japonais

      Donc c’est bel et bien réservé aux japonnais de souche.

      Je vais donc de ce pas, demander un certificat d’arrianité bretonne, et réviser mon breton, car il y a du travail de ce coté la...... mon breton, doit vraiment être repris serrieusement en main, si je veux ouvrir ma créperie.......


  • Tony Pirard 4 juin 2008 16:11

    Plupart des restaurants d’Angleterre c’est français ou Italiens... ! De sort,Ouf.. !


  • manusan 4 juin 2008 16:20

    le vrai probleme c’est l’hygiene, les resto chinois qui se sont reconvertis en resto japonais préparaient les jiaosi (raviolis) dans la baignoire alors pourquoi pas les sushi. C’est bien simple, il y a plus d’intoxications (causant parfois le décés) à Paris que dans tout le Japon.

    Aux Japonais de créer une certification pour protéger leur cuisine .... et pourquoi pas au Chinois aussi, il y a d’excellents resto chinois en France.

    D’expérience, choisissez un vieux resto (10 ans mini), ces pratiques sont venu avec l’immigration rescente chinoise.

    sinon, j’ai mangé il y a quelques années dans un resto "français" au Japon tenu par un Japonais ; pas terrible l’escalope avec des baguettes.


    • Tarouilan Tarouilan 4 juin 2008 19:12

      Tu crois que c’est mieux dans les autres restaurants, va voir un jour....les cuisines......ces problèmes ...... sont le fait de beaucoup de restaurants, le problème est plutôt dans le choix du profil des restaurants contrôlés, ET LA FREQUENCE......et la c’est le mystère... tous les restos, devraient être contrôlés une fois par an..... cela reserverait beaucoup de surprises....


    • Vts 4 janvier 2009 00:50

      Manusan, de quelle source tenez vous l’information "intoxications causant parfois le décès /.../ " ? Il ne faut pas écrire n’importe quoi, ni faire l’amalgame des restos chinois à l’hygiène scandaleuse avec tous les restos chinois en général (les restos très sales concernent tous styles de restos). Ce n’est pas parce ce que c’est "vu à la télé" dans un reportage, qu’il faut gober stupidement les infos : il y a toujours une ligne éditoriale avec plus ou moins d’éthique et de professionnalisme ; nombreux journalistes choisissent le ton raccoleur pour faire monter l’audimat. C’est ridicule de critiquer les restos japonais tenus par des chinois alors que très peu de gens seraient prêts à régler une addition à 3 chiffres pour un authentique japonais tenu par un vrai Chef japonais (et payé en conséquence). L’important est que cela soit bon et qu’on en ressorte pas malades.


  • Mr Mimose Mr Mimose 4 juin 2008 16:56

    Quelle idée d’aller manger du poisson cru ! Alors que mac do nous fait de si bons hamburgeurs !


  • Cug Cug 4 juin 2008 17:18

    Je suis parisien et je suis étonné qu’une parisienne ne sache pas cela depuis belle lurette !!!


  • Bernard Dugué Bernard Dugué 4 juin 2008 17:38

    Il y a du sushi à se faire,

    d’autant plus que 99% des restaurants servant des frites ne sont pas tenus par des Belges


  • Gin Tonic Gin Tonic 4 juin 2008 20:11

    J’aime pas la bouffe japonaise, et j’habite pas Paris....

    Bon appétit quand même....

     


  • drslump 4 juin 2008 21:07

    ARTICLE INUTILE AU POSSIBLE

    cet article n’est encore qu’un cas du racisme anti chinois qui sevit de plus en plus en france et toujours de manière insidieuse ; les préjugés perdurent malheureusement et les facilités et raccourcis journalistiques sont consternants, pourquoi encore remettre le sujet sur la table alors qu’il a été maintes et maintes fois abordé à la télé, dans les journaux, dans toutes forme de média ; en quoi la nationalité d’un cuisinier garantit automatiquement une qualité de la restauration ? il est beaucoup plus facile de taper sur la communauté chinoise, si silencieuse et qui encaisse si bien les coups que sur les kebabs et autres restaurants plus "traditionnels", quid des chaines de livraison de sushis ouvertes par des francais de souche pied noir (planet suhis, suhsi express etc...) ? "on n’en parle pas, on veut pas la licra ou le mrap sur le dos, mais les chinois on peut leur taper dessus, façon les droits de l’homme ils ont l’habitude de ne pas en avoir..."

    j’ai cependant le plaisir de decouvrir qu’une partie des bloggers d’agoravox sait faire la part des choses et contredisent l’auteur de cet article, je ne peux que vous feliciter pour votre clairvoyance.

     


  • krikri 5 juin 2008 09:00

    Bon, au passage "itadakimasu" ne veut pas dire "bon appetit", le sens est plus proche d’un remerciement de recevoir a manger. C’est la personne qui mange qui le dit, en joignant les mains comme pour prier, avant de commencer son repas. Je le dis juste pour vous eviter le ridicule si vous deviez le ressortir dans une soiree.

    Question :  ? Pourquoi devrait-on etre de telle nationalite pour avoir un restaurant ? C’est ca maintenant la mentalite parisienne ? Le CECJ est une bande de xenophobes ehontes. 

    Je travaille dans une ecole hoteliere au Japon. Je ne m’imagine pas une seule seconde dire a mes collegues profs de cuisine francaise et aux etudiants qu’ils sont de faux cuisiniers puisqu’ils ne sont ni francais ni francophones. Ils cuisinent mieux nos plats *nationaux* que 99% des lecteurs d’Agora.

    D’ailleurs, au Japon aussi, il y a enormement de restaurants japonais tenus par des etrangers. A Osaka ce sont surtout des Coreens et des Chinois. Leurs restaurants sont aussi bon (ou aussi mauvais) que les autres.

    Sinon, je ne pense pas que la clientele francaise voudrait des restaurants comme au Japon. Ici, la plupart des petits restaurants font un plat unique (sushi et que des sushi, nouilles tempura et que des nouilles tempura, brochettes de poulet et que des brochettes de poulet). Les touristes francais ne manquent jamais de dire "Ou est le menu ? C’est quoi les entrees ? Et je voulais des brochettes apres mes sushi. Et ils ne peuvent pas nous preparer un autre truc pour les enfants qui ne mangent pas de sashimi ? Euh, ce truc a un gout bizarre....Pourquoi je ne peux pas avoir d’eau minerale, de vin, de dessert, de pain, de fourchettes, de serviettes ? Ils ne peuvent pas faire de cafe ? ".

    *Cela dit, c’est dur de supporter les japonais quand on n’aime pas le poisson cru.

    Ben voila, la carte postale. Justement, les 2/3 des restaurants japonais du Japon n’en servent pas. La specialite de Kobe est plutot le boeuf, celle de Kyoto le tofu, les nouilles de sarrasin, a Nara les legumes saumures, a Osaka des sortes de crepes garnies, a Nagasaki ce sont des nouilles aux fruits de mer... 

    Mais en gros, a Paris, on sert la cuisine exotique comme l’imaginent les Francais + l’entree, le pain, le dessert, les fourchettes, les serviettes, le cafe. Les authentiques Chinois servent des machins fades sans rapport avec les plats epicees qu’ils preparent pour eux-memes. Alors il y a obligatoirement du poisson cru si c’est japonais, puisque le client l’a decide... La decoration des restaus japonais de Paris me fait souvent mourir de rire. C’est aussi le style kitsch qui correspond au Japon imagine par les Francais. C’est quand meme un peu fort de reprocher aux restaurateurs le mauvais gout de la clientele.

    Et bon, pour la cuisine japonaise elaboree dans un cadre traditionnel, a Osaka, on compte 80 euros pour un diner. Comme il faut importer bien des ingredients, meubles, vaisselle, etc, il faut majorer le prix de 50% a Paris. Allez voir les 3 ou 4 restaurants a plus de 120 euros, si vous voulez de l’authenticite. Mais, si ca se trouve, vous n’allez pas aimer...

    Bon evidemment, le niveau moyen des restaurants a Paris est assez mediocre. En chute libre meme, on dirait. Et quelque soit le style de cuisine, on a du mal a trouver un restaurant a prix raisonnables qui proposent une cuisine faite sur place (sans sortir tout du congelo et de paquets sous vide), selon les regles de l’hygiene et servie avec efficacite et amabilite.


    • Zenon Zenon 5 juin 2008 10:41

      Bonjour à tous,

      Tout d’abord dans votre rappel de ce qu’on trouve au Japon il manque les restaurants Ramen, Tempura, Udon et Curry ,les équivalents des "brasseries". Sans oublié les Okokomiyaki. Je mets des majuscules par coquetterie gustative tant ils me plaisent.

      J’ai pu lire plus haut que le Japon n’était pas un pays de la gastronomie.... Au SECOURS. Pour y avoir passé plusieurs mois (entre Kyoto et Tokyo) je peux vous dire que c’est un pays où l’on mange mieux et pour moins cher qu’en France et surtout à Paris. Etudiant la bas, je n’allais pas dans les grands restaurants. Contrairement aux idées reçues qui ont la vie dure, le Japon n’est pas un pays plus cher que les pays occidentaux. Les transports et le logements sont onéreux, mais pas la nourriture, les vêtements, les loisirs ou les produits manufacturés. On vit mieux avec peu de revenus a Tokyo qu’à Paris, pour moi c’est une évidence.

      La restauration populaire, quotidienne, n’est faite ni de brochettes ni de sushis, mais de pâtes fraîches au bouillon cuit toute la journée (Ramen), de riz et viandes en sauce (Udon, Kastudon, Yakinikudon) et de poisson et légumes frits (Tempura). C’est ainsi que se nourissent les salary men (employés) japonais à leur pause de midi. Et c’est délicieux !

      Que celui qui a goùté un ramen de Kyoto cuit 9 heures d’affilé avant d’être servi pour 9 euros me dise le contraire !

      Maintenant, le retour à Paris fait mal.

      Pour 18-20 euros on vous sert une salade, 4 pauvres sushis au riz qui colle (le riz japonais est meilleur, si si) et 3 brochettes au fromages qui tombent sur l’estomac (jamais vu au Japon la brochete au fromage).

      Inconvénients français : c’est cher pour ce que c’est, et ce n’est PAS de la cuisine japonaise. Oui des français peuvent faire des bonnes pizza italiennes, mais les meilleures pizza que j’ai gouté... était faites par des italiens. Et quand je reviens du Japon, j’aimerais re gouté un Okomiyaki (omelette géante agrémentée de viande, légume ou poisson c’est selon votre choix) et pas avoir un gentil serveur chinois qui me présente une carte-cliché de Sushis-Brochettes.

      Je ne suis pas xénophobe, c’est très bien que chacun puisse gagner sa vie, mais je déplore le fait qu’on traite la cuisine japonasie de cette façon en France. Conséquence : la majeur partie de la population pense que les plats japonais sont composés explisivement de pats trop gras et de qualité moyenne. Ce qui est faux.

      Et sur Paris on trouve de bons restaurants de cuisine japanaise (je n’aime pas faire de la pub mais là cela s’impose) Ana (pret d’Opéra) on vous y sert des Okomiyaki exceptionnels pour 11 euros le menus en soirée, Higuma, cantine Udon et Ramen pour 12 euros le menu, pret d’opéra toujours. Alors c’est vrai les serveurs ne sont pas forcément japonais, mais la cuisine oui !

      Et surtout une petite merveille... un endroit dans Paris ou des japonaises font la cuisine et servent à l’exterieur des plats traditoinnels assez rares... mais je ne me souviens plus du nom ni du lieu ^^ c’est dans un endroit où 5 / 6 cuisines de différents endroits du monde se cotoient "Enfants de la liberté je crois".. ils ont eu un papier dans Elle le mois dernier..... bon je reviendrai pour vous dire cela ce soir !!

      Et pou finir (je sais c’est un post long) avoir un magazine qui vous dit où trouver ces japonais en France, je dis pourquoi pas. Itadakimasu je ne le connais pas, je connaissais Wasabi.

      Un restaurateur chinois qui fait de la bonne cuisine japonaise c’est possible, j’en connais. Mais ce n’est pas la même chose. Les ingrédients sont différents, le savoir-faire aussi.

      J’aime avoir le choix et que des diktats de la pensée unique ne viennent pas me dire "Nia nia nia Xénophobe-raciste qui tappe sur les chinois" car j’adore la cuisine chinoise, une autre grande cuisine asiatique.

      Cette façon française d’attaquer celui qui emet une opinion différente de la sienne par la caricature et l’outrance (souvent le traiter de raciste ou de nazi, ça règle la question comme un bazzoka pour chasser les mouches) est fatigante. C’est facile et ça n’amene rien au débat.

      Pas de rhétorique de bas étage s’il vous plait, nous parlons ici d’un moment important : le repas

      Bon ap à tous !

      Zenon


    • Zenon Zenon 5 juin 2008 10:49

      Arf... coquille : il faut lire Okonomiyaki au début de mon poste... Zenon <---- Boulet


    • K K 8 juin 2008 22:19

      j’allais justement dire qu au Japon beaucoup de restaurants etaient tenus par des Coreens.

       

      Excellent commentaire


  • wesson wesson 5 juin 2008 10:22

    Bah,

    vu qu’il y a presque plus de poisson, et bientôt plus de pêcheurs, les resto japonais où imitation vont pas faire long feu, à moins de servir des sushis à base de steak !

     

    Ceci dit, pour abonder dans le sens de l’auteur, en province c’est comme à Paris. Je me suis récemment fourvoyé dans un restaurant tout ce qu’il y a de plus faux Japonais, jusqu’aux décors et iconographies que l’on trouve dans tout restaurant chinois qui se respecte.

    C’était authentiquement dégueulasse, archisalé, le poisson aussi goûteux que du boyau de vélo, et pour couronner le tout, hors de prix. Et lorsque j’ai fait remarquer l’excès de sel à la patronne qui me demandait si tout s’était bien passé, elle s’est vexé et si je n’était pas content, je n’avais qu’a aller manger ailleurs. J’ai même pas eu droit à 10% sur la note ...

    Pour éviter mon malheur à d’éventuels amateurs, c’était au "Tokami", à Toulouse à coté du Gaumont Labège et pas loin de "la criée", un autres restaurant poissonnier apocalyptique.


    • Zenon Zenon 5 juin 2008 10:44

      La cuisine japonaise populaire ça ne veut pas dire Sushi et poisson frais forcément (cf mon post plus haut)

      Amicalement


  • W.Best fonzibrain 6 juin 2008 15:01

    sinon

    ya aussi le scandale de l ’u.a,et des enfants de la teigne,

    mais bon les resto japonais qui ne sont pas japonais c’est super important 

    http://www.alterinfo.net/censure-sioniste-sur-agoravox_a20445.html? PHPSESSID=075258921a27ae4e0ee3429c04e19514

     


  • Sarah 29 août 2008 10:33

    Malgré tous les commentaires scandalisés concernant cet article, j’ai décidé de tester, pour voir si ça change réellement quelque chose, un restaurant à Paris japonais du comité d’évaluation de la cuisine japonaise par rapport aux restaurants japonais dans lesquels je vais habituellement. Et n’en déplaise à certains, il faut avouer que ça n’a rien à voir ! Et ce n’est pas une question de nationalité du chef (puisque le comité référence des chefs de toutes origines à partir du moment où ils font la cuisine dans la tradition japonaise). Je suis donc allée dans un restaurant à Paris rue sainte anne spécialisé dans les brochettes japonaises et dans un autre spécialisé dans les makis/sushis à Boulogne Billancourt. Et c’était dans les deux cas succulent ! Il ya une autre restaurant que j’aurais voulu découvrir (spécialisé dans le udon) mais il y avait beaucoup trop de monde. Les gens faisaient même le queue dans la rue... c’est pour dire ! Au niveau prix, ça ne change pas grand chose. Mais au niveau gustatif, c’est tellement mieux ! Avis aux gastronomes donc.


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