Le premier mai ne sera pas la fête des chômeurs et ce n’est pas près de changer.
Pour preuve un comportement quasi identique des partis politiques concernant le droit constitutionnel d’obtenir un emploi.
Toujours soucieux de faire valoir ce droit constitutionnel, je me suis adressé aux partis politiques… Le PC et l’UMP m’ont adressé leur point de vue sur la question, l’un par l’intermédiaire de son avocat dans le cadre du procès qui aura lieu le 4 mai 2010 devant le tribunal d’instance du 19e et l’autre par l’entremise de son secrétaire général chargé de la justice, le sénateur Jean-rené LECERF.
L’un me fait savoir que S’il est exact que le préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 dispose que « Chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi », il ne peut s’agir que d’obligation de moyen, indiquant la perspective à suivre, et en aucun cas d’obligation de résultat.
L’autre me répond que le droit d’obtenir un emploi n’est pas un droit subjectif…et que le législateur se voit reconnaître une grande liberté quant au contenu des règles visant à obtenir l’objectif du plein emploi.
Je ne vais pas vous faire languir plus longtemps. La première réponse est celle de l’UMP. Quant à la deuxième qui dit la même chose d’une autre façon, elle est proférée par le PC.
J’avoue que je préfère de beaucoup la version du Conseil d’Etat qui dans un arrêt du 26 juin 1959 avait énoncé que « Les principes généraux du droit, résultant notamment du Préambule de la Constitution, s’impose à toute autorité réglementaire, même en l’absence de dispositions législatives. »
Faute de muguet, ce sont des fleurs de pommier que j’envoie à tous.
« quelle est votre solution pour que tous les chomeurs a la recherche d’un emploi aient un emploi ? » (eleusis)
Les embaucher dans la fonction publique : y a du taf. Pour les finances ? Pas de pb, on réhabilite le droit régalien de la nation à se doter de sa propre monnaie : une monnaie locale, à l’échelle de la France, et on l’appelle le franc.
"On pourrait commencer à fabriquer ce dont nous avons besoin ici , au
lieu de faire venir toutes les marchandises de Chine et autres ." pas possible les libertasplusrien pourrait pas gagner plein de fric en plus faudrait fermer les frontieres et revenir au franc
Second degré ? Non, simple rappel que la finance a besoin des travailleurs, pas l’inverse. Une alternative au capitalisme demeure bien le communisme, non ? S’il s’avère qu’on a fait le mauvais choix, s’il s’avère que le capitalisme ruine la planète et ses habitants, il faudra bien faire quelque chose, hein ?
"Si nous nous obstinons à concevoir notre monde en termes utilitaires, des masses de gens en seront constamment réduites à devenir superflues. » (Hannah Arendt )
Vous préconisez quoi ? L’euthanasie ? Un génocide ?
eleusis, c’est bien ce que j’avais compris. Dans un pays communiqte, on peut dire que tout est fonction publique. Si on étatise les banques, d’un certains point de vue les employés de banque seront employés de la fonction publique. Suis-je clair ?
L’instauration d’un RME (Revenu Minimum d’Existence) obligerai les pouvoirs publics à vraiment traiter le problème. Mais c’est tellement plus facile de partager le chômage et de culpabiliser les gens.
Même si le fait d’assurer des revenus décents obligerait les pouvoirs publics à apporter un début de réponse, dans la situation de chomage, la question concernant les revenus n’est pas la seule à prendre en cause. Pour preuve les inuits ou les indiens indemnisés par l’Etat et dont la situation ne cesse de se dégrader...suicides, alcoolisme, violences.
A partir du moment où le travail ne se réduit pas à un abrutissement physique ou à un quasi servage, il faut croire que l’individu peut y trouver des satisfactions que ne procure pas l’isolement du chomage.
Comment expliquer que des gens sans souci financier, s’accrochent à leur poste bien au delà des 60 ans et plus comme on peut le voir dans les médias, la politique, le milieu artistique et autres intellectuels ?
C’est peut être d’être reconnu socialement qui manque le plus au chomeur !!!
Oui enfin la reconnaissance c’est pas très nourissant, ça vous fait une belle jambe si vous n’avez rien à manger dans votre assiette !
D’ailleurs en france on a cette exception culturelle, à savoir que lors des entretiens d’embauche, parler argent est très mal vu. C’est comme si on disait un gros mot, et on vous parle de la noblesse du travail, de la réalisation de soi, et d’autres concepts plus fumeux les uns que les autres.
D’autre part l’évolution technologique combiné à la mondialisation et à la démographie en augmentation fait qu’il n’y a plus assez de travail pour tout le monde. On fait quoi concrètement de tous ces gens ? On fait comme les gouvernements qui se succèdent, on les sorts discrètement des statistiques et on fait comme s’ils n’existaient plus ???
Selon les chiffres publiés en 2009 par l’organisation internationale du travail (OIT) à l’occasion de son 90e anniversaire, ce sont environ 2,3 millions de personnes qui meurent chaque année dans le monde du travail :
-environ 360.000 meurent d’accidents à proprement parler -environ 1,95 million meurent de maladies professionnelles incurables
Quand je pense à Fernande
Je bande, je bande
Quand j’ pense à Felicie
Je bande aussi mais quand je pense a Sarkozy j’ pense à carla bruni. Là je ne bande plus
La bandaison papa
Ça n’ se commande pas.
Comme c’est le premier mai et que la situation de l’emploi est pire que jamais, les libertés publiques étant aussi plus que jamais menacées, la bête immonde montre le groin (le FN reprenant du poil de la même bête) ce chant de lutte est toujours d’actualité, permettez moi de vous en rappeler les paroles :
L’INTERNATIONALE
Couplet 1 :
Debout ! les damnés de la terre
Debout ! les forçats de la faim
La raison tonne en son cratère :
C’est l’éruption de la fin
Du passé faisons table rase
Foule esclave, debout ! debout !
Le monde va changer de base :
Nous ne sommes rien, soyons tout !
Refrain :(2 fois sur deux airs différents)
C’est la lutte finale
Groupons-nous et demain
L’Internationale
Sera le genre humain.
Couplet 2 :
Il n’est pas de sauveurs suprêmes :
Ni Dieu, ni césar, ni tribun,
Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes !
Décrétons le salut commun !
Pour que le voleur rende gorge,
Pour tirer l’esprit du cachot
Soufflons nous-mêmes notre forge,
Battons le fer tant qu’il est chaud !
Refrain
Couplet 3 :
L’État comprime et la loi triche ;
L’impôt saigne le malheureux ;
Nul devoir ne s’impose au riche ;
Le droit du pauvre est un mot creux.
C’est assez languir en tutelle,
L’égalité veut d’autres lois ;
« Pas de droits sans devoirs, dit-elle,
Égaux, pas de devoirs sans droits ! »
Refrain
Couplet 4 :
Hideux dans leur apothéose,
Les rois de la mine et du rail
Ont-ils jamais fait autre chose
Que dévaliser le travail ?
Dans les coffres-forts de la bande
Ce qu’il a créé s’est fondu.
En décrétant qu’on le lui rende
Le peuple ne veut que son dû.
Refrain
Couplet 5 :
Les Rois nous saoulaient de fumées.
Paix entre nous, guerre aux tyrans !
Appliquons la grève aux armées,
Crosse en l’air et rompons les rangs !
S’ils s’obstinent, ces cannibales,
A faire de nous des héros,
Ils sauront bientôt que nos balles
Sont pour nos propres généraux.
Refrain
Couplet 6 :
Ouvriers, Paysans, nous sommes
Le grand parti des travailleurs ;
La terre n’appartient qu’aux hommes,
L’oisif[5] ira loger ailleurs.
Combien de nos chairs se repaissent !
Mais si les corbeaux, les vautours,
Un de ces matins disparaissent,
Le soleil brillera toujours !