vendredi 27 novembre 2020 - par Marion F

Violences conjugales psychologiques | Comment se protéger ?

 

Bien qu’invisible, la maltraitance psychologique au sein du couple a souvent de graves conséquences sur la santé des victimes, pouvant parfois les mener au suicide. Depuis 2010, le harcèlement moral est reconnu par la loi comme une violence conjugale au même titre que les violences physiques et sexuelles. Comment alors définir les violences conjugales psychologiques ? De quelles manières peut-on se protéger d’un conjoint violent ? Et enfin, comment apporter les preuves d’une maltraitance psychique ?

 

Les violences conjugales psychologiques : de quoi s’agit-il ?

Le terme de « violences conjugales » désigne les violences sexuelles, physiques, psychologiques ou économiques perpétrées dans le cadre d’une relation sentimentale.

Il n’exclut aucun statut conjugal. Pacs, mariage et concubinage sont concernés, de même que les maltraitances infligées après une séparation, une rupture de Pacs ou un divorce. 

Les violences psychologiques constituent les atteintes à l’intégrité morale et mentale d'une personne. Elles peuvent se manifester sous forme de :

  • harcèlement moral ;

  • insultes ;

  • menaces et intimidations ;

  • humiliations ;

  • attitude de domination ;

  • comportement autoritaire du conjoint agresseur ;

  • comportement paranoïaque ;

  • etc.

Contrairement aux agressions sexuelles ou physiques, les violences psychologiques conjugales ne laissent pas de traces visibles sur le corps. C’est pourquoi elles sont très difficiles à prouver et à définir, ce qui les rend d’autant plus insidieuses.

Pourtant, leurs conséquences sont tout aussi dramatiques. Rappelons qu’en 2018, 218 femmes se seraient donné la mort à la suite de violences subies au sein du couple. Les confinements du printemps et de l’automne 2020 ont été des facteurs aggravants, enfermant davantage les victimes dans l’intimité du domicile conjugal.

Comment se protéger en cas de harcèlement moral au sein du couple ?

Depuis la loi du 9 juillet 2010, les violences psychologiques conjugales sont prises en compte par les autorités et punies par la loi. Dans le cas de harcèlement moral au sein du couple, des mesures de protection sont alors prévues.

Dans un premier temps, pour se protéger de la maltraitance psychique, il convient d’appeler le 17, numéro d’urgence du commissariat ou de la gendarmerie. Comme le prévoit la loi dans le cas de violences intrafamiliales, les services publics concernés peuvent imposer l’éviction du conjoint coupable d’agression du lieu de résidence commun. 

La victime, si elle le décide, peut aussi quitter le domicile conjugal. Pour éviter que ce départ ne lui soit reproché dans le cadre d'une procédure de divorce par exemple, elle doit déposer une main courante aux services de police ou de gendarmerie. La maltraitance psychique constitue en effet une cause recevable de départ du domicile.

Par la suite, une demande d’ordonnance de protection peut être déposée auprès du juge aux affaires familiales. Des mesures d’éloignement et les modalités d’attribution du logement sont alors établies. Selon l'article 515-11 du code civil, le magistrat peut ainsi ordonner : 

  • l’interdiction pour le compagnon violent d’entrer en contact avec la victime ;

  • l’interdiction de port d’arme au compagnon maltraitant ;

  • une prise en charge sociale, psychologique ou médicale du conjoint ou un stage de responsabilisation et de sensibilisation à la lutte contre les violences conjugales ;

  • la résidence séparée des conjoints ou ex-conjoints ;

  • les modalités de prise en charge du loyer et des frais concernant le logement ;

  • l’attribution du domicile conjugal : la jouissance en revient en principe à la victime, même si le conjoint agresseur en est le seul propriétaire ;

  • les modalités concernant l'exercice de l'autorité parentale et la contribution aux charges du mariage ou une aide matérielle si les partenaires sont pacsés ;

  • l’autorisation pour la victime de dissimuler sa nouvelle adresse ;

  • l'attribution provisoire de l'aide juridictionnelle à la partie demanderesse ;

  • le relogement de la victime : cette démarche s'effectue avec l’aide d’associations spécialisées.

 

Comment porter plainte et prouver les violences psychologiques ?

La plainte doit d’abord être déposée au commissariat ou à la gendarmerie qui ont pour obligation de l’accepter. Elle sera ensuite transmise au procureur de la République. 

Apporter des preuves est nécessaire dans le cadre d’un dépôt de plainte ou d’une requête d’ordonnance de protection. Cette dernière procédure se déroule dans l’urgence. Recueillir et conserver le maximum d’informations est donc essentiel afin de pouvoir en disposer à tout moment.

La violence conjugale psychologique est souvent difficile à démontrer, car elle ne laisse pas de marques visibles. Il existe cependant des moyens de prouver son existence :

  • témoignages de tiers (famille, ami, collègues de travail, etc.) ;

  • attestations de professionnels (assistante sociale, juriste, personnel scolaire, sage-femme, infirmier, psychologue, etc.) ;

  • certificat médical démontrant les conséquences psychologiques des violences subies ;

  • copie, captures d’écran de SMS et mails agressifs ;

  • messages vocaux ;

  • lettres de menaces, de chantages ;

  • etc.
     

Quelles sont les peines encourues par un conjoint violent ?

Toute violence conjugale, quelle qu’elle soit, constitue un délit pénal. Dans le cas de violences psychologiques au sein du couple, la sanction dépend de la gravité des dommages occasionnés :

  • en l’absence de symptômes psychiques graves (dépression, anxiété, etc.) et si les faits n’ont pas entrainé une incapacité totale de travail (ITT) ou si celle-ci est inférieure à 8 jours, le conjoint violent peut encourir une amende de 45 000 euros et une peine d’emprisonnement de 3 ans maximum ;

  • si les maltraitances ont occasionné une ITT de plus de 8 jours et ont eu des répercussions graves sur la santé mentale de la victime, le coupable risque 75 000 euros d’amende et 5 ans d’emprisonnement.

Notons enfin que les violences au sein du couple constituent une cause recevable de divorce pour faute. La demande de procédure doit alors être déposée auprès du juge aux affaires familiales du tribunal de grande instance.

En parler…

Qui appeler en cas d’urgence ?

  • 17 ou 112 : numéros d’appel d’urgence de la police et de la gendarmerie ;

  • 114 : numéro d’envoi de SMS d’urgence à la police si vous ne pouvez pas parler ;

  • 15 : samu ;

  • 18 ou 112 (depuis un téléphone portable) : pompiers.

Si vous êtes victime de violences ou qu’une femme de votre entourage subit des actes de maltraitance, vous pouvez composer le numéro national d'aide aux femmes victimes de violences : le 3919. Il ne s’agit pas d’un service d’urgence, mais un espace de parole et de soutien pour les victimes.

 

Sources :

Pour aller plus loin :

 



22 réactions


  • Clark Kent Séraphin Lampion 27 novembre 2020 18:00

    Pourquoi ne parler que des violences conjugales (toujours faites aux femmes, jamais aux maris !) et se taire sur les violences faites aux enfants par les parents ?

    Que je sache, le mariage est un choix, les mariages arrangés sont illicites et les droits des époux sont égaux, ce qui n’est pas le cas pour les enfants qui n’ont pas demandé à naitre chez des tarés ! Même des grand-Parents abrutis peuvent imposer leur « droit de visite ».


  • binary 27 novembre 2020 18:05

    Faut arrêter de se marier avec n importe qui, simplement pour se donner un « genre ».


  • JC_Lavau JC_Lavau 27 novembre 2020 20:11

    Ah ! La guerre sexiste fraîche et joyeuse, c’est le pied !


    • V_Parlier V_Parlier 28 novembre 2020 17:18

      @JC_Lavau
      A trop vouloir parler de harcèlement moral en famille, il y a pas mal de femmes françaises qui vont peut-être se retrouver en difficulté judiciaires... smiley Mais bon, elles savent bien se débrouiller et jouer la comédie, sans aucune fierté !


  • Nowhere Man 27 novembre 2020 21:03

    Le genre d’article qui me met en rage. Nous sommes de plus en plus nombreux les hommes victimes de violences psychologiques féminines. Quand j’en rencontrais pendant le déroulement de ma procédure de divorce qui a duré 4 ans, la conclusion commune était toujours la même : si je perds je la tue.

    On se sent tout puissant sous déroxat.

    Finalement j’ai gagné une première fois et encore davantage en appel. 

    Mais je suis certain que si ces événements se reproduisaient aujourd’hui, 16 ans plus tard, mon compte serait bon : en cabane, faisant la Une du journal local tellement friand, perdant mon boulot et mes droits de retraite...

    j’ai eu la chance de tomber sur une flic impartiale et deux juges femmes irréprochables. 

    Les victimes sont potentiellement devenues des bourreaux.


  • JC_Lavau JC_Lavau 27 novembre 2020 21:32

    Ne soyez jamais le fils, le frère, le père ni le mari d’une féministe !
    Elle vous fera payer très cher le délit de masculinité, que vous commîtes rien qu’en naissant.

    La journée de la féministe est assez répétitive :
    Reprendre le pouvoir, reprendre le dessus, envoyer une bordée d’insultes, benner un tombereau de reproches, faire subir une colère, et reprendre au début, avec des variantes quant à l’ordre des opérations.
    Ainsi l’ordre "benner un tombereau de reproches, reprendre le pouvoir, faire subir une colère, reprendre le dessus, envoyer une bordée d’insultes" est tout aussi valide dans l’emploi du temps de la féministe. Et puis ça introduit de la variété.

    Sur les frêles épaules de la féministe repose un apostolat harassant, épuisant, de tous les instants, son devoir envers le Parti : ne jamais relâcher la guerre de longue durée contre l’existence même des mâles, ce scandale intolérable de l’existence des chromosomes XY et de la reproduction sexuée. Ah si seulement le Créateur l’eût écoutée, il n’y aurait que des lesbiennes dans la ville, et grâce à la parthénogenèse, ce serait le paradis sur Terre : aucun enfant ne pourrait plus jamais échapper à la toute-puissance matriarcale ni contracter d’autre mariage qu’avec sa maman.

    Comme la perfection n’est pas encore réalisée, il y a encore des féministes qui pratiquent l’hétérosexualité. Toutefois, il convient qu’elles soient très rigoureuses dans le dressage de leur mec. Il ne sera jamais tolérable que le mec échappe à la guerre de longue durée, ni ose développer la moindre réflexion qui échappe au sexisme misandre victorieux. Prenons le cas des freudiens et de leur parlance carabistouillée : le mec sera autorisé à critiquer les amphigouris précieux de Pascal R., mais la féministe lui volera dans les plumes s’il ose critiquer les mines entendues et supérieures de Ghislaine K. sur telle de leurs expressions volontairement fallacieuses. Dans le second cas, le mec est coupable de misogynie, et il faut le lui faire payer cher.

    En amours hétérosexuelles, la règle du jeu est que la somme soit négative. Qu’importe combien la femme y perd, pourvu que l’homme y perde davantage, qu’il n’oublie jamais que lui doit fournir tous les services, sans jamais rien demander ni obtenir en retour. C’est elle la maîtresse, et lui le serviteur, qui doit toujours exhiber une attitude soumise.

    La féministe choisira elle-même les peintures et papiers peints que le mec posera chez lui : il doit poser du vieux rose dans son couloir, afin de montrer que même chez lui, c’est encore une maison vaginale.


    L’héritière féministe, féministe de mère en fille, peut-elle être intelligente en amour, et heureuse en amour ?

    Bah oui, l’héritière féministe peut faire illusion quelques jours, au mieux quelques semaines, aussi longtemps que les hormones sont là, et lui imposent l’intelligence de l’espèce via la stratégie de l’espèce, aussi longtemps que les orgasmes l’inondent d’ocytocine et d’endorphines.

    Mais quand l’intelligence de l’espèce perd de son emprise, nulle intelligence individuelle ne peut prendre le relais, chez l’héritière féministe : autoritariste née, elle ne songe plus qu’à sa guerre à mort pour le pouvoir, tous les pouvoirs. Bien qu’il soit possible qu’individuellement, elle ne soit pas diagnostiquable comme paranoïaque, elle demeure adhérente à une doctrine paranoïaque, et la loi générale lui est collectivement applicable : les paranoïaques ne jouissent pas, et baisent atrocement mal et le plus rarement possible, de peur qu’une micro-parcelle de contrôle, de pouvoir et de suprématie leur échappe.

    Est-ce à dire que l’héritière féministe ne baise plus ? Si, à une condition : soit que son vagabondage sexuel lui serve à dénier et humilier ses précédents amants, rabaissés au rang d’ustensiles passés de mode ou usés, soit que ses adultères lui servent à bafouer et humilier son cocu. Voilà ce qu’il lui reste d’héritage de la stratégie de l’espèce, et encore, seulement aussi longtemps que les hormones lui durent, seulement le temps que les horloges biologiques n’aient sonné.


  • JC_Lavau JC_Lavau 28 novembre 2020 10:23

    Sous couvert des statistiques complotées par l’Amnesty International à György Soros, Gudrun Schyman a trouvé sa solution aux violences conjugales : un impôt spécial sur le délit de masculinité, que 51% à 52 % de suédois commettent rien qu’en naissant.

    http://info.deonto-famille.org/index.php?topic=26.0

    Admirez quelques extraits gynarques (en gynarque dans le texte) :
    http://info.deonto-famille.org/index.php?topic=15.0
    Apologie de la torture, des massacres, des camps d’extermination, de la mutilation, de la torture des enfants, tout y est.

    Ça vaut aussi le coup d’admirer leur politique familiale par Agnès Echène :
    http://ladivecie.free.fr/article.php3?id_article=68
    http://sisyphe.org/imprimer.php3?id_article=1324
    http://www.gatago.com/fr/soc/feminisme/10365313.html
    Auteur : Agnès Echène.
    En bref : tout domicile fixe, toute famille fixe, toute paternité fixe sont interdits aux mâles. Tous les pouvoirs, toute vie familiale, toute propriété sont réservées aux matriarques. Le mâle n’est toléré que le temps d’un don de sperme, et de corvées journalières, le temps qu’il plaît à la matriarque..
    Du reste, c’est exactement cela la doctrine mise en pratique par nos magistrates féminazies, au quotidien, en violation de la loi.


  • ZenZoe ZenZoe 28 novembre 2020 12:09

    Les violences intra-conjugales sont un terrible fléau, et les femmes en sont les principales victimes, notamment en cas de rupture, que souvent les hommes ne supportent pas. L’article reste pourtant neutre et dépassionné, et c’est tout à l’honneur de son auteur. Pour autant, je suis d’accord avec les commentaires ci-dessus. Et je suis une femme.

    Les ’’féministes’’ ont fait un tel battage médiatique sur les violences conjugales des hommes sur les femmes (à raison tout de même) que celles des femmes sur les hommes ont été occultées. Sujet délicat sinon tabou !

    Or, la violence n’est pas une spécifité de genre, et les lois ne sont pas faites juste pour une catégorie de personnes, mais doivent s’appliquer à tous pareillement..

    Ce n’est pas le cas dans notre société. Autrefois, les dérapages masculins étaient mis sous le tapis, aujourd’hui c’est l’inverse. L’affaire récente de Jonathann Daval montre que, tout répugnants que cet homme et son crime soient, il n’a pas eu droit à une défense équitable, pas eu le droit de descendre son épouse de son pédestal féminin, pas eu la clémence du jury. Alors que le déroulement du procès et son issue auraient sans nul doute été fort différents si les rôles avaient été inversés. A méditer !

    Concernant les violences sur enfants, le tabou est encore plus grand, mais c’est un autre sujet.


    • JC_Lavau JC_Lavau 28 novembre 2020 12:41

      @ZenZoe. Et la manipulation des enfants pour un parricide bien télécommandé.
      Portée en triomphe par le tribunal.


  • niff 28 novembre 2020 13:49

    Le problème avec ce genre d’article est que tout est perçu sous le prisme du scénario bourreau/victime. Il y aurait d’un côté un méchant manipulateur coupable de tous les maux et de l’autre une pauvre victime toute blanche qui n’est jamais responsable de rien.

    La « victime » n’aurait aucune part de co-responsabilité dans ses difficultés relationnelles, elle subirait une forme d’injustice transcendantale. Au lieu de croire que les « autres » (police, justice etc...) vont résoudre par magie nos problèmes, prendre ses responsabilités (à travers un travail d’introspection par exemple) ne serait-il pas la solution la plus appropriée ?

    J’ai bien peur qu’à travers ce genre d’articles les agressions aient encore de beaux jours devant eux.


  • Tamiflu 28 novembre 2020 17:05

    J’ai ete la victime de violences conjugales psychologiques pendant 10 ans de la part de mon ex-epouse. Il n’a fallu 5 ans de psychotherapie pour m’en sortir. Il y a des jours ou je n’etais pas loin du suicide. Meme 3 ans apres le divorce, je suis toujours victime de violences. 

    Il y a un beau livre sur ce sujet qui s’appelle « La violence faite aux hommes » et il brise quelques mythes sur le sujet. Surtout que la violence conjugale est exclusivement la violence de l’homme sur la femme. C’est faux dans 30% des cas.

    En schematisant, la violence physique est plutot une masculine, et la violence psychologique plutot feminine. 

    La « double peine » masculine, c’est d’abord d’etre victime de violence, et puis d’etre presente comme l’agresseur parce que l’homme est toujours presente comme tel. De plus, comme les hommes ne sont pas informes du phenomene, ils ne sont pas conceptuellement prepares a comprendre leur situation et a y faire face.

    La mediatisation de la violence conjugale comme un probleme d’homme n’est pas la seule cause. Une autre cause est la plus grande resistance des hommes a consulter pour problemes psychologiques. Les agresseurs psychologiques choisissent aussi des victimes avec un grand sens de la responsabilite et une grande loyaute. Il faut a la victime un immense effort pour « trahir » la promesse de mariage et le reve de famille unie. Plus le sentiment de reponsabilite et de paternite est grand, plus la souffrance est elevee et le travail psychologique et spirituel difficile.

    En tout cas il faut arreter de presenter la violence conjugale comme la faute exclusive des hommes. Cela ne correspond pas a la realite des faits et cela contribue a penaliser des victimes.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 28 novembre 2020 19:59

    Lire Cautaerts : 

    « Je tu(e) il » : Psychanalyse et mythanalyse des perversions
    Livre de Michel Cautaerts. Comment se défaire d’un emprise. Et pourquoi, la femme ne sait pas se séparer. Suffit de lire. 

  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 28 novembre 2020 20:11

    Un couple, se sont des projections. La fusion est mortifère. Je ne supporte pas de me reconnaître en toi. Une histoire de DOUBLE. Il faut donc impérativement retrouver son identité propre quitte à être aidée par un psychologue. En sortant de la relation double, le double disparaît. Le pervers déteste le chiffre 2, il faut introduire un tiers. Jung appelle cette phase : l’individuation. Ce qui différencie un individu d’un autre de la même espèce, le fait exister comme individu. Moi c’est moi et mon histoire. Toi c’est toi et ton passé.  il faut se ré-approprier. c’est bien moins coûteux que de nombreuses procédures frisant un climat de paranöïa. Si l’autre ne se reconnaît plus en vous, l’emprise cessera. https://www.tolkiendil.com/essais/personnages/la_question_du_double# : :text=Double%20fantomatique%20d’autres%20personnages,%C3%A0%20la%20faveur%20de%20monologues. Qui se ressemble s’assemble. Hum, mauvais début. C’est la complémentarité et non le double qui garantit la paix dans le couple. Sortir de narcisse pour entrer dans l’Oedipe. 


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 28 novembre 2020 20:14

    La soi-disante plus belle histoire d’amour serait le roman d’Albert Cohen : Belle du seigneur. Qui malgré tout finit mal et est le parfait exemple d’une perversion à deux. Fascinant et destructeur. C’est une question de choix : la vie ou la mort. Mon ROY....


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 28 novembre 2020 20:20

    L’homosexualité est bien une histoire de double. Raison pour laquelle, il y a beaucoup de violence dans ce genre de « relation ». Surtout chez les lesbiennes..J’ai connu un cas de voisinage : Le cauchemar la nuit : le mur de séparation si je puis dire étant étroit. En plus l’une, était une fliquesse... Je vous mal sa concubine allez se plaindre au commissariat... 


    • Francis, agnotologue Francis 28 novembre 2020 20:29

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
       
       il y a moins de violence chez les gays que chez les hétéros et moins chez les hétéros que chez les lesbiennes. Conclusion : ce n’est pas une histoire de double, mais de présence féminine.


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 28 novembre 2020 20:42

      @Francis A méditer (le masochisme féminin). Lire l’excellent livre de Jacqueline SHAEFFER : (pas étonnant que les journalistes féministes la persécutent). Film sur l’autisme où elle apparaît. 

      • (coll.) Clés pour le féminin. Femme, mère, amante et fille, avec Monique Cournut-Janin, Sylvie Faure-Pragier et Florence Guignard, Puf, coll. « Débats de psychanalyse », 1999 ou 
        • Le refus du féminin : La Sphinge et son âme en peine, postface de René Roussillon, Puf, 2013 (ISBN 978-2130624370).. Sujet que j’ai bien étudié. Raison pour laquelle la femme doit intégrer le masculin. Tout en restant féminine. Quelques expériences de couples m’ont beaucoup appris. Sur moi et les hommes. 

    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 28 novembre 2020 20:45

      @Francis lisez le livre sur Pierre Berger. Vous changerez d’avis...La Trahison est très fréquente chez les homos.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 28 novembre 2020 20:47

    La fille de mon proche est très belle. Son père lui a payé des cours d’AIKIDO...


  • jjwaDal jjwaDal 29 novembre 2020 10:17

    Comment se protéger ? La fuite tout simplement. Un travail, la garantie d’une pension alimentaire et de la garde des enfants, tout les y pousse.
    Les hommes cherchent quelque chose que la plupart des femmes modernes ne peuvent leur donner (parce qu’elles sont devenues des hommes tout simplement...), donc éviter la cohabitation qui doit être une parenthèse pour satisfaire leur démangeaison de sauver l’espèce humaine de l’extinction (chaque genre a les siennes, pas forcément compatibles) et apprendre à tailler la route en solo. Les hommes font ça bien et si les femmes veulent les imiter, « bonne chance les filles ». Tous nos voeux de bonheur.
    On rappellera que la totalité des hommes sont mis au monde par des femmes qui assument encore l’essentiel de leur éducation initiale, qui constituera le socle de leur personnalité plus tard. J’ai personnellement vécu sur une planète où 50% de l’humanité était « transparente » grâce à l’éducation abyssale donnée par une femme. Que les femmes soient souvent gravement incompétentes pour éduquer les enfants n’est plus un secret pour personne. Quand aux hommes, préparer leurs garçons à cohabiter avec un homme stockant de la graisse sur la poitrine et avec une tuyauterie interne pour pisser n’est manifestement pas les compétences de tous.
    Il est urgent pour beaucoup de femmes d’apprendre le fonctionnement basique des mâles de l’espèce humaine ou ça finira bien mal.


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