vendredi 18 août 2017 - par taktak

Google Censure : Un nouvel algorithme de Google limite l’accès aux sites Web progressistes et de gauche

Google Censure ? En France Google, le géant américain, c’est 94% de part de marché. C’est ce moteur de recherche qui est la véritable porte d’entré du Net. Et la multinationale a la capacité de déterminer ce que vous lirez, écouterez, verrez sur le net.

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Depuis des années déjà, www.initiative-communiste.fr subit une censure effective de la part de Google, qui refuse de référencer votre site d’info préféré sur son moteur de recherche google actualités. Un portail d’information qui fait en revanche la part belle aux titres de presse et groupes de radios et télévisions des milliardaires Drahi, Niel, Bolloré et autres Lagardère. Rappelons que via son fond FINP, Google finance à hauteur de plusieurs millions d’euros les médias du système. D’après un article du Monde, la liste de censure du quotidien vespéral des marchés (le triste DECODEX) aurait ainsi bénéficier de ces subventions. (le decodex, attention danger, lire ici)

Parmi les dernières nouveautés du géant du web, une refonte de son moteur de recherche. Soit disant pour faire la chasse aux fausses nouvelles. En réalité, si on fait le lien avec le projet Decodex, on comprend bien que ce qui est dans le viseur de la multinationale, c’est la capacité des citoyens à diffuser via le net une information alternative à la propagande diffusée à coups de milliards d’euros par les titres de presse et télévisions des milliardaires. Il s’agit donc, en introduisant une censure politique, de renvoyer dans les profondeurs du web les informations, les analyses et les idées alternatives qui pourraient menacer la dictature de l’oligarchie capitaliste.

Les conséquences ne se sont pas faites attendre. Comme en témoignent nos camarades américains du World Socialist Web Site qui ont vu le nombre de visiteurs en provenance de Google diminuer par trois à la suite de la modification de la présentation des résultats par Google.

Personne ne doit oublier qu’il y a deux façons de cacher une information : l’interdire ou la cacher en la noyant derrière un flot d’autres infos. la seconde a de plus le cynisme de laisser croire à une forme de pluralisme.. Le Capitalisme emploie les deux méthodes. Et chacun pourra constater combien le portail Google actualité renvoie des infos au ton éditorial uniforme, reflétant malgré l’apparence de dizaines de médias mis en avant, exactement à la même ligne politique. Celle des Trump, Lagardère, Macron et aux ultra-libéraux et néo-conservateurs.

source : www.initiative-communiste.fr

https://www.initiative-communiste.fr/articles/culture-debats/google-censure-nouvel-algorithme-de-google-limite-lacces-aux-sites-web-progressistes-de-gauche/

 


Un nouvel algorithme de Google limite l’accès aux sites Web progressistes et de gauche.

Andre Damon et Niles Niemuth

Au cours des trois mois écoulés depuis que le monopole des moteurs de recherches sur Internet, Google, a annoncé qu’il fallait empêcher les utilisateurs d’accéder à de « fausses nouvelles » (fake news), le classement mondial du trafic d’une large gamme d’organisations de gauche, progressistes, anti-guerre et démocratiques a considérablement diminué.

Le 25 avril 2017, Google a annoncé qu’il avait mis en place des modifications de son service de recherche pour rendre plus difficile pour les usagers d’accéder à ce qu’il appelait des informations « de mauvaise qualité » telles que les « théories du complot » et les « fausses nouvelles ».

La société a déclaré dans un article de blogue que l’objectif central de la modification de son algorithme de recherche était de donner au géant des recherches un plus grand contrôle dans l’identification du contenu jugé répréhensible par ses directives. Il a déclaré qu’il avait « amélioré nos méthodes d’évaluation et effectué des mises à jour algorithmiques » afin de « contenir un contenu plus autorisé ».

Google a poursuivi : « Le mois dernier, nous avons mis à jour nos lignes directrices sur la qualité de la recherche (Search Quality Rater Guidelines) pour fournir des exemples plus détaillés de pages Web de mauvaise qualité pour que les évaluateurs puissent les signaler de manière appropriée ». Ces modérateurs sont invités à signaler « les expériences qui pourraient perturber des usagers », y compris les pages qui présentent de « théories du complot », sauf si « la requête indique clairement que l’usager recherche un autre point de vue ».

Google n’explique pas précisément ce qu’il entend par le terme « théorie du complot ». En utilisant la catégorie large et amorphe des « fausses nouvelles », l’objectif du changement dans le système de recherche de Google est de restreindre l’accès à des sites Web présentant des opinions différentes, dont la couverture et l’interprétation des événements s’opposent à celles des médias de l’establishment tels que le New York Times et le Washington Post.

En signalant le contenu de telle sorte qu’il n’apparaît pas dans les premières une ou deux pages d’un résultat de recherche, Google est capable de bloquer efficacement l’accès des usagers à celui-ci. Étant donné qu’une grande partie du trafic sur le Web est influencée par les résultats de recherche, Google peut dissimuler ou enterrer efficacement le contenu auquel il s’oppose, grâce à la manipulation des classements des recherches.

Le mois dernier, la Commission européenne a imposé une amende de 2,7 milliards de dollars à la société pour avoir manipulé les résultats des recherches pour orienter les usagers de manière inappropriée vers son propre service de comparaison, Google Shopping. Maintenant, il semble que Google utilise ces méthodes criminelles pour empêcher les utilisateurs d’accéder aux points de vue politiques que l’entreprise considère comme répréhensibles.

Le World Socialist Web Site fait partie des cibles des nouvelles « méthodes d’évaluation » de Google. En avril 2017, 422 460 visites au WSWS venaient de recherches Google, ce chiffre a chuté à environ 120 000 ce mois-ci, soit une baisse de plus de 70 pour cent.

Même si l’on utilise des termes de recherche tels que « socialiste » et « socialisme », les lecteurs nous ont informés qu’il leur était de plus en plus difficile de localiser le World Socialist Web Site dans les recherches de Google.

Les références des recherches de Google vers le WSWS ont diminué d’environ 70 pour cent

Selon le service d’outils pour les webmestres de Google, le nombre de recherches qui ont permis aux usagers de voir le contenu du World Socialist Web Site (c’est-à-dire un article WSWS apparu dans une recherche Google) est passé de 467 890 par jour à 138 275 au cours des trois derniers mois. La position moyenne des articles dans les recherches, entre-temps, est passée de 15,9 à 37,2 au cours de la même période.

David North, président du Conseil de rédaction international du WSWS, a déclaré que Google était engagé dans la censure politique.

« Le World Socialist Web Site existe depuis près de 20 ans », a-t-il déclaré, « et il a développé un large public international. Au cours du printemps dernier, le nombre de visites individuelles au WSWS par mois dépassait 900 000 ».

« Alors qu’un pourcentage significatif de nos lecteurs se rend directement sur le WSWS, de nombreux internautes accèdent au site via des moteurs de recherche, dont Google est le plus utilisé. Il n’y a pas d’explication innocente pour la chute extraordinairement forte du lectorat, pratiquement du jour au lendemain, en provenance des recherches Google ».

« L’affirmation de Google selon laquelle il protège ses lecteurs contre les « fausses nouvelles » est un mensonge politique. Google, un monopole massif, avec les liens les plus étroits avec les agences de l’état et du renseignement, bloque l’accès au WSWS et à d’autres sites Web progressistes et de gauche grâce à un système de recherches biaisé ».

Au cours des trois mois écoulés depuis que Google a mis en œuvre les modifications apportées à son moteur de recherche, moins de personnes ont eu accès aux sites d’information de gauche et anti-guerre. Sur la base des informations disponibles sur les analyses d’Alexa, d’autres sites qui ont subi des baisses dans le classement incluent WikiLeaks, Alternet, Counterpunch, Global Research, Consortium News et Truthout. Même les groupes de défense des droits démocratiques tels que l’Union américaine pour des libertés civiles et Amnesty International semblent avoir été touchés.

Un large éventail de sites de gauche, progressistes, et anti-guerre ont vu diminuer leur rang dans les palmarès du trafic au cours des derniers mois

Selon Google Trends, le terme « fausses nouvelles » a quadruplé en popularité au début de novembre, à l’époque des élections américaines, alors que les démocrates, les médias et les agences de renseignement cherchaient leur imputer la responsabilité de la victoire électorale de Donald Trump sur Hillary Clinton.

Le 14 novembre, le New York Times a proclamé que Google et Facebook « ont fait face à de nombreuses critiques sur les fausses nouvelles sur leurs sites qui ont influencé le résultat des élections présidentielles » et qu’ils prendraient des mesures pour lutter contre les « fausses nouvelles ».

Dix jours plus tard, le Washington Post a publié un article intitulé « L’effort de propagande russe a contribué à diffuser de “fausses nouvelles” lors des élections, disent les experts », qui ont cité un groupe anonyme appelé PropOrNot qui a compilé une liste de « fausses nouvelles » diffusant « la propagande russe ».

La liste comprenait plusieurs sites classés par le groupe comme « de gauche ». De manière significative, il a ciblé globalresearch.ca, qui reproduit souvent des articles du World Socialist Web Site.

Après des critiques très répandues sur ce qui n’était pratiquement rien d’autre qu’une liste noire de sites anti-guerre et anti-établissement, le Washington Post a été obligé de publier une rétractation, en déclarant : « Le Post, qui n’a nommé aucun de ces sites, n’apporte aucune garantie quant à la validité des résultats de PropOrNot. »

Le 7 avril, Bloomberg News a rapporté que Google travaillait directement avec le Washington Post et le New York Times pour « vérifier les articles » et éliminer les « fausses nouvelles ». Ceci a été suivi par la nouvelle méthodologie de recherche de Google.

Trois mois plus tard, sur les 17 sites déclarés « fausses nouvelles » par la liste noire discutée du Washington Post, 14 avaient leur classement mondial en baisse. Le déclin moyen de la portée mondiale de tous ces sites est de 25 pour cent, et certains sites ont vu leur portée mondiale descendre de près de 60 pour cent.

« Les actions de Google constituent de la censure politique et sont une attaque flagrante contre la liberté d’expression », a déclaré North. « À un moment où la méfiance du public envers les médias de l’establishment est répandue, cette entreprise géante exploite sa position de monopole pour restreindre l’accès du public à un large éventail de nouvelles et d’analyses critiques ».

Andre Damon et Niles Niemuth


EN COMPLEMENT : L’UNESCO et le « symposium international sur la liberté d’expression » : entre instrumentalisation et nouvelle croisade (il fallait le voir pour le croire) https://www.legrandsoir.info/l-unesco-et-le-symposium-international-su… (où un patron de Google s’exprime sur la liberté d’expression…)

URL de cet article 32133
https://www.legrandsoir.info/un-nouvel-algorithme-de-google-limite-l-acces-aux-sites-web-progressistes-et-de-gauche.html

 

L’ingénieur en chef du moteur de recherche de Google légitime le nouvel algorithme de censure

Entre avril et juin, Google a complété une révision majeure de son moteur de recherche qui réduit fortement l’accès public aux sites Internet qui fonctionnent indépendamment des médias de l’establishment contrôlés par l’État. Depuis la mise en œuvre des changements, de nombreux sites Web de gauche, anti-guerre, et progressistes ont connu une forte chute du trafic généré par les recherches Google. Le World Socialist Web Site a vu, en un seul mois, une baisse de 70 pour cent du trafic en provenance de Google.

Le 25 avril, Ben Gomes, ingénieur en chef en charge du moteur de recherche de Google, a publié sur son blogue la présentation du nouveau programme de censure dans une déclaration portant le titre orwellien de : « Nos dernières améliorations de la qualité des recherches ». Cette déclaration a été pratiquement ignorée par les médias de l’establishment. Ni le New York Timesni le Wall Street Journal n’ont rapporté la déclaration. Le Washington Post a limité sa couverture de la déclaration à une seule publication sur un blogue.

Encadré comme un simple changement des procédures techniques, la déclaration de Gomes légitime la censure d’Internet comme une réponse nécessaire au « phénomène des “fausses nouvelles”, où le contenu sur le Web a contribué à la diffusion d’informations clairement trompeuses, de mauvaise qualité, offensantes ou carrément fausses ».

Le « phénomène des “fausses nouvelles” » est en soi la principale histoire de « fausses nouvelles » de 2017. Dans ses origines et sa propagation, elle a toutes les caractéristiques bien connues de ce qu’on appelait les campagnes de « désinformation » de la CIA, visant à discréditer des adversaires de gauche de l’État et des intérêts de l’establishment.

De manière significative, Gomes ne fournit pas de définition claire, et encore moins d’exemples concrets, de ces termes chargés (« fausses nouvelles », « clairement trompeuses », « faible qualité », « offensant » et « carrément de fausses informations »).

L’objectif du nouvel algorithme de censure de Google est l’actualité politique et les sites d’opinion qui contestent les récits officiels du gouvernement et des grandes entreprises. Gomes écrit : « [C’]est devenu évident qu’un petit ensemble de requêtes dans notre trafic quotidien (environ 0,25 pour cent) ont retourné un contenu offensant ou clairement trompeur, ce qui n’est pas ce que les gens recherchent ».

M. Gomes a révélé que Google a recruté quelque 10 000 « évaluateurs » pour juger de la « qualité » de divers domaines Web. La société a des « évaluateurs – des personnes réelles qui évaluent la qualité des résultats de recherche de Google – nous donner des commentaires sur nos expérimentations ». L’ingénieur de recherche en chef n’identifie pas ces « évaluateurs » ni n’explique les critères utilisés dans leur sélection. Cependant, en utilisant les dernières évolutions dans la programmation, Google peut enseigner à ses moteurs de recherche à « penser » comme les évaluateurs, c’est-à-dire traduire leurs préférences politiques, leurs préjugés et leurs aversions dans les résultats acceptés par l’État et les grandes entreprises.

M. Gomes affirme que ces « évaluateurs » doivent se conformer aux lignes directrices de la société pour une Recherche de qualité, qui « fournissent des exemples plus détaillés de pages Web de mauvaise qualité pour que les évaluateurs puissent coter de manière appropriée, ce qui peut inclure des informations trompeuses, des résultats offensants inattendus, des canulars et des théories du complot sans fondement. »

Encore une fois, Gomes emploie une rhétorique incendiaire sans expliquer la base objective sur laquelle reposent les évaluations négatives des sites Web.

En utilisant la contribution de ces « évaluateurs », Gomes déclare que Google a « amélioré nos méthodes d’évaluation et a fait des mises à jour algorithmiques pour faire paraître un contenu qui fait plus autorité ». Il affirme à nouveau, plus bas, « Nous avons ajusté nos algorithmes pour faire paraître des pages qui font plus autorité et rétrograder le contenu de mauvaise qualité ».

Ce que cela signifie, concrètement, c’est que Google décide non seulement des points de vue politiques qu’il veut censurer, mais aussi des sites à favoriser.

M. Gomes est clairement amoureux du terme « qui fait autorité » (authoritative), et une étude du sens du mot explique la nature de son infatuation verbale. Une définition donnée par le Oxford Dictionary pour le mot « authoritative » est : « Provenant d’une source officielle et exigeant la conformité ou l’obéissance ».

La déclaration du 25 avril indique que les protocoles de censure deviendront de plus en plus restrictifs. M. Gomes affirme que Google « fait de bons progrès » pour rendre ses résultats de recherche plus restrictifs. « Mais pour avoir des changements durables et à long terme, il faut des changements structurels dans Search [le moteur de recherche de Google]. »

On peut supposer que M. Gomes est un programmeur et un ingénieur logiciel compétent. Mais il y a de bonnes raisons de douter qu’il ait une connaissance particulière, et encore moins la préoccupation, de la liberté d’expression.

La déclaration de Gomes est la manière en langage Google de dire que l’entreprise ne veut pas que les gens aient accès à quoi que ce soit en dehors du récit officiel, élaboré par le gouvernement, les agences de renseignement, les principaux partis politiques capitalistes, et transmis à la population par les médias de l’establishment.

En devenant une entreprise gigantesque valant plusieurs milliards de dollars, Google a développé des liens politiquement insidieux et dangereux avec des agences étatiques puissantes et répressives. Il maintient cette relation non seulement avec l’État américain, mais aussi avec les gouvernements à l’étranger. Quelques semaines seulement avant la mise en œuvre de son nouvel algorithme, au début d’avril, Gomes a rencontré de hauts responsables allemands à Berlin pour discuter des nouveaux protocoles de censure.

Google le moteur de recherche est maintenant une force majeure de l’imposition de la censure de l’État.

Andre Damon

 

Article paru d’abord en anglais, WSWS, le 31 juillet 2017



21 réactions


  • leypanou 18 août 2017 09:40

    youtube aussi enlève les vidéos qu’IL juge de contenu extrémiste.
    Avec çà, il ne faut pas s’étonner que toute vidéo dont le contenu peut déplaire ne soit plus visible par le plus grand nombre.
    Le contrôle de l’information continue son chemin.


    • V_Parlier V_Parlier 18 août 2017 14:59

      @leypanou
      Et pas besoin d’être un site « de gauche » pour ça d’ailleurs. Que le contenu soit extrémiste ou non.
      D’ailleurs « de gauche progressiste » aujourd’hui ça veut dire hollando-macronien. Et les gauches conventionnelles sont toujours pro-guerre. Quant aux trotsko-no-borders il ne faut pas compter sur eux pour faire de la réinformation anti-impérialiste, ce sont les pires de tous.


  • Yvance77 Yvance77 18 août 2017 09:40

    Bonjour,


    Franchement, en quoi c’est gênant ? 

    Madame Michelle qui vient chercher sa recette de la pâte brisée sur le net, elle s’en cogne. Chloé qui veut sa paire de pompes à 30 € chez Justfab aussi. Le père de famille qui veut le cadeau pour l’anniversaire du petit dernier tout autant, Google, Cdiscount et zou etc...

    Maintenant le quidam qui s’intéresse un temps soit peu à la politique et qui a un peu de sens critique sait tout autant où aller. Si je veux une information un peu plus fiable, je vais pas allumer le poste et me taper le jité de Pernault, tout comme si je veux un peu plus de mesure dans une analyse, je ne me tape pas Ruquier ce kon de chez Boboland, ou me rendre sur le site du Figaro, ou voir la dernière chronique de Barbier. Une peu comme sur Avox, si tu veux un truc lèche fesses tu te tapes la bouse quotidienne du Rakoto

    Google sert la pub et à trouver des trucs faciles pré-mâchés ... si tu veux de l’info un peu plus pertinente tu as le choix de divers moteurs.

    Firefox est aujourd’hui majoritaire... mais à ses débit IE trustait la première place. Ensuite, si les gens veulent rester au stade de la crétinisation absolue, et bien je les laisse et passe mon chemin, pas besoin de faire ma vie avec ces cons !

  • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 18 août 2017 09:50

    Google est une société privée.

    L’astuce d’internet a été de mettre des services à la disposition du public librement, ce qui a été traduit inconsciemment par « gratuitement ».

    En fait, la stratégie commerciale, reposant sur un énorme investissement de départ, a été, comme pour le traffic de drogue, d’attirer les futurs accros en leur donnant le poison dont ils ne pourront plus se passer, dans le but de leur soutirer toutes leurs économies dès qu’ils seront intoxiqués et dépendants.

    Non seulement il n’y a pas de quoi s’étonner, mais c’est la réaction de l’auteur qui est étonnante.

    Google n’est pas un service publis et internet n’est pas laïc (ni obligatoire, ni gratuit !).

    • mmbbb 18 août 2017 19:04

      @Jeussey de Sourcesûre et personne ne vous oblige a utilser GOOGLE Mais ce qui marrant est la reaction des francais qui prennent toujours le train en retard Rien nous empechait de creer un moteur de recherche c ’est fait c est QWANT avec des fonds publics mais arrivant bien tard Et il est francais sont interface est chargée lien https://www.qwant.com/&nbsp ;&nbsp ;&nbsp ; Nous avons Macron en page , je n en ai rien a cirer vraiment a battre : .Google a ete cree en 1995 par deux entrepreneurs et ce moteur est devenu souvent incontournable par exemple en tapant un localite nous pouvons accéder a Google Maps tracer des itinéraires. Google Scholar permet par une requete d ’avoir des liens multiples pour un sujet scientifique. Les universitaires l utilisent !  Par ailleurs ce moteur de recherche a le plus grand nombre d index pour la recherche quel que soit les requêtes entrées . C ’est toujours si facile de critiquer , rien ne nous empechait d etre les pionnier Mais il est vrai qu a l epoque nous avions encore le MINITEL c ’est tout de meme couillon de rater une revolution technologique ! 


  • Taverne Taverne 18 août 2017 10:25

    On peut se demander comment ceux qui propagent de fausses nouvelles ont pu, avec l’appui de certains Russes, gonfler impunément autant le nombre de leurs visites et profiter une lisibilité largement injustifiée. Que cette anomalie soit rectifiée n’a rien de choquant, c’est même salutaire. Le nombre de visites des sites alternatifs et de propagande (qui n’attirent normalement qu’une minorité de lecteurs) va retrouver un niveau plus conforme à la réalité de la population du web, sans le dopage entretenu par les propagandistes étrangers.
     
    Les communistes ne sont en rien touchés, on voit bien que les journaux comme l’Humanité sont toujours bien référencés.


    • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 18 août 2017 10:56

      @Taverne

      Le référencement naturel ou SEO désigne l’ensemble des techniques qui consistent à positionner favorablement un site ou un ensemble de pages sur les premiers résultats naturels ou organiques des moteurs de recherche correspondant aux requêtes visées des Internautes.

      Bien sûr, tout gestionnaire de moteur de recherche dispose de la capacité d’intervenir de son côté.
      En ce qui concerne le journal « l’Humanité », êtes-vous sûr qu’il soit représentatif de ce que vous appelez « les communistes » ?

    • Taverne Taverne 18 août 2017 11:08

      @Jeussey de Sourcesûre

      Il est facile de se laisser prendre au sentiment d’indignation de l’auteur. On n’aime pas Google et les ennemis de nos ennemis sont nos amis, les arguments critiquant Google sont forcément vrais etc. Toutes les opinions sont présentes sur Google et je ferai remarquer que les articles publiés sur Agoravox sont particulièrement bien référencés. Alors je dis : parano mais pas trop ! Il y a clairement eu des manipulations à grande échelle pendant les élections présidentielles françaises sur la toile de la part de sites étrangers notamment.


    • V_Parlier V_Parlier 18 août 2017 15:02

      @Taverne
      Ouaouh, vous travaillez à l’Humanité ? En tout cas votre commentaire me conforte dans ce que j’ai écrit au début du fil...


    • JP94 18 août 2017 21:21

      @V_Parlier

      C’est une blague ?

    • Jeff84 19 août 2017 00:18

      @Taverne
      Ah mince, j’aimais bien l’explication de la censure, mais ceci est beaucoup plus probable.


  • zygzornifle zygzornifle 18 août 2017 13:44

    Mais qui a demandé a Google de censurer , il ne le font pas d’eux même car cela leur coûte un paquet de fric .....


  • Lugsama Lugsama 18 août 2017 17:49

    Ils censurent surtout les fausses informations et les sites complotistes, ce que taktak appel « sites Web progressistes et de gauche »sont en faite des site fachisants qui font l’apologie de toutes les dictatures marxistes et ou aucun avis contradictoire n’est accepté. Il est assez ironique de les voir se plaindre du même traitement.


    Vous pouvez tenter par vous-même sur « legrandsoir » ou « venezuelainfo » et autre autre site fachisant pour neuneus marxiste, jamais vous n’y trouverez de contradicteurs. Tellement plus confortable l’entre soi.

    • Jeff84 19 août 2017 00:16

      @Lugsama
      En somme, Google fait du vrai service public, en empêchant que ces malades provoquent encore davantage de misère et de morts.


    • bubu123 19 août 2017 08:22

      @Lugsama

      vous voulez dire des contradicteurs comme vous ? le genre qui répète la même salade à longueur de journée sans apporter la moindre preuve ?

      Heureusement il y a des mot clé pour repérer les troll, en général dans chaque phrase ils utilisent les mots « dictature » « marxiste » ou « complot marxiste gauchiste »


    • Lugsama Lugsama 21 août 2017 16:32

      @bubu123

      Dites moi quelles preuves vous souhaité, quand je pose la question tout le monde dispaait, étrange.

    • bubu123 21 août 2017 18:07

      @Lugsama

      preuve que les gens au Venezuela ont voté sous la menace par ex ?
      preuve qu’il n’y a pas de nourriture dans les magasins ? (ça va être compliqué celle la car on vous à prouvé le contraire smiley )



  • cachou cachou 18 août 2017 18:30

    Quand tu as un bon jeu ! tu donnes t’es cartes a l’autre ? 


  • ben_voyons_ ! ben_voyons_ ! 18 août 2017 21:32

    Ce qui est sûr, c’est que Google ne censure pas le porno hardcore.

    Effectuez une requête avec des mots en anglais, vous aurez immédiatement tout ce que vous désirez, en images et en vidéos.


  • symbiosis symbiosis 19 août 2017 21:05

    Ni ne censure les sites soroziens !


  • Le Délesteur 31 mars 2019 19:06

    Artiste (Le Délesteur) j’ai été censuré le 16 mars 2019 par Google et me trouve du jour au lendemain sans ressource et dans l’incapacité de pourvoir exercer mon art.
    Voir la vidéo
    G
    oogle a fait retirer 11 années de travail et a mis à terre tout une famille.

    C’est une décision humaine, comme le mentionne le mail que Google m’a envoyé, car il ne comprenne pas mon art.
    J’ai lancé une discussion dans le Forum Google d’ailleurs à ce sujet.
    C’est Grave, très grave pour nos libertés

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