jeudi 10 juillet 2014 - par Thomas Roussot

Google, entreprise paramilitaire

L’entreprise a pris possession d’un fabriquant nommé Boston Dynamics, son étrange production de robots étant développée sous contrat avec des agences militaires, comme la Darpa, orientée vers la défense nationale.

 

Google prend donc la tête d’une société qui produira notamment un prototype développé pour la DARPA dénommé Atlas, capable d’intervenir lors de catastrophes du type Fukushima. De là à en conclure que Google devient un auxiliaire de l’armée américaine, il n’y a qu’un pas ontologique aisément franchissable quand on fait l’addition de tous ses projets à long terme.

 

Même si l’intelligence artificielle peut mener à toutes les applications civiles, comme apprendre aux machines à décrypter notre langage (Google Traduction), la signification visuelle (en apprenant à YouTube à reconnaîtres des chats), la direction spatiale (avec les voitures sans conducteur), elle peut de facto être appliquée dans le domaine militaire. Boston Dynamics est la huitième acquisition d’entreprise de robotique par Google en un an.

Andy Rubin qui est désormais placé dans ses plus hautes instances n’est pas pour rien dans cette évolution du géant de l’internet : google et son obsession pour les androïdes

 

Google a également acheté la société Keyhole, qui utilise la technologie 3-D pour fournir à l'utilisateur de son service des vues à grande et petite échelle d'une région, cartographier le monde à l’aide de photographies aérienne et de vues satellite, fournies par Colorado satellite, DigitalGlobe, Space Imaging, et…le gouvernement des Etats-Unis.

C’est cette société qui avait fourni les cartes représentant la guerre d’Irak à la chaîne d'information américaine CNN. Fondée en 2001, Keyhole a reçu ses financements d’In-Q-Tel, une entreprise soutenue par la CIA.

Par ailleurs, Google a acheté les drones Titan lui permettant de couvrir les zones les plus reculées : Google et les drones solaires.

 

Le Google X Lab, dirigé par Sergeï Brin, développe en parallèle de nombreux projets hors normes, comme via sa start-up Calico qui aspire tout bonnement à repousser la vieillesse, ses maladies associées et au final, la mort : Google et la mort.

Ne soyez pas surpris, avec tous ces projets hétéroclites mais toujours hautement stratégiques, si Regina Dugan a quitté le Pentagone pour rejoindre Google. Cette connection entre le Pentagone et Google coule de source !



18 réactions


  • xmen-classe4 xmen-classe4 10 juillet 2014 15:59

    non, google c’est le monde du libre avec des protocoles permettant aux chercheurs du monde entiers de faire des progres.

    le cnrs ou le cern snob google en temps que servive.


    • eresse eresse 10 juillet 2014 23:36

      Google le roi du LIBRE, AH AH AH !
      Google, le miroir aux alouettes pour les newbies.
      Avec Google, tu paye de ta personne, mais tu t’en apercevra quand tu commencera à avoir mal en bas des reins...


    • xmen-classe4 xmen-classe4 10 juillet 2014 23:43

      un problème de terminologie.

      redhat, tout comme sun, sont cotés en bourse.


    • Scual 11 juillet 2014 14:38

      Google... libre !

      x-men classe 4 dit toujours des conneries mais alors là c’est très très fort.

      Google c’est la liberté de censurer.


  • Bubble Bubble 10 juillet 2014 16:04

    Pas franchement certain que ce soit à visée militaire : la prochaine étape dans la course informatique est l’intelligence artificielle, la vraie, celle qui est capable de conceptualiser et de s’améliorer elle même. Et les secteurs qui ont reçu le plus de budget pour le développement d’algorithmes intelligents jusqu’ici sont militaires, donc il est certain que Google, s’il veut gagner cette course à l’IA, doit aller chercher des brevets du coté militaire.

    Pour les autres connivences, je dirais qu’elles relèvent de la même nécessité : une IA qui fonctionne par apprentissage (mais il se peut que je ne connaisse pas le fonctionnement des algos actuels) nécessite des tonnes de données pour apprendre, et des grosses bases de données un peu organisées, ça se trouve plus facilement au niveau des gouvernements.


    • Jean Keim Jean Keim 10 juillet 2014 19:04

      Un cerveau en bon état, de bonne facture, bien entretenu, entraîné et ménagé, ayant à sa disposition un contenu vaste et de qualité (le savoir contenu dans les mémoires), peut s’il est ingénieux, associer des données pour créer de nouvelles combinaisons mais est-ce de l’intelligence ? Nous ne savons pas vraiment ce qu’elle est, nous pouvons tout au plus dire ce qu’elle n’est pas. Ou se situe l’intelligence ? Est-elle dans le cerveau, si oui le cerveau peut-il s’étudier lui même ? 


    • Bubble Bubble 11 juillet 2014 19:07

      @Démosthène, je crois que cette étape là de l’intelligence est au moins approchable ; avec des bases de données qui contiennent des tonnes d’informations annexes et non utiles au modèle utilisé par le robot pour prendre une décision, si on ajoute une routine qui fouille ces données ’inutiles’ et qu’on les trie en ce qu’on peut oublier (reléguer à une mémoire qui sera moins sollicitée par cette routine) et ce qui peut rester sujet à examen, je pense qu’on peut arriver à modifier les algorithmes purement décisionnels, voire la routine de tri elle même. Chercher des solutions, en intégrant des nouvelles données automatiquement aux modèles de base, m’est avis qu’on peut faire quelque chose à ce niveau.

      En revanche, identifier ce qu’est une donnée et identifier un problème automatiquement, là je suis plus sceptique.


    • Laurent Simon 20 juillet 2014 17:39

      Démosthène

      « Je ne suis vraiment pas persuadé qu’il soit possible de créer une intelligence artificielle.
       
      Tout d’abord, il va falloir s’entendre sur le sens du mot intelligence. »

      Oui, la définition est essentielle.
      Attention à la question de la langue, en anglais cela n’a pas le même sens (cf CIA) qu’en français.

      il ne faut donc pas réagir trop vite en fonction de notre compréhension (française) du mot.

      Cependant, ayant travaillé dans ce domaine dans les années 80, je peux témoigner à la fois de ce qu’on peut faire vraiment des choses intéressantes dans ce domaine, et qu’on a fait des progrès fantastiques depuis.

      Tiens, au passage, saviez vous que Word pouvait faire un résumé d’un texte (je suppose qu’ils ont supprimé cette fonctionnalité que personne n’employait), il suffisait de dire le nombre de mots, et le résultat était surprenant (dans le bon sens !).


  • L'enfoiré L’enfoiré 10 juillet 2014 18:06

    Toutes les grandes découvertes se sont le plus souvent faites avec des budgets militaires. On ne lésine pas longtemps sur les projets militaires.

    Le domaine du civil en profite ensuite.
    Que ce soit dans les airs ou sur Terre. 
    L’atome, les fusées, les recherches sur les robots pour épargner les soldats...
    Où est le problème ?

  • foufouille foufouille 10 juillet 2014 18:29

    la traduction est pas encore au point


    • armand 14 juillet 2014 20:23

      @foufouille, la traduction est le Bon exemple, ce processus simple ne fonctionne pas tout simplement parce que cela demande un minimum d’intelligence et que cela n’existe pas en informatique, IA = no way


  • Jean Keim Jean Keim 10 juillet 2014 18:51

    L’IA me semble impossible, il faudrait pour cela concevoir un interface entre le savoir humain (le contenu des programmes informatiques qui feront tourner le robot) et ce quelque chose d’impondérable qui s’appelle l’intelligence dont le cerveau n’est qu’un relai filtrant. Mais à défaut de savoir ce qu’est l’intelligence, il faudrait peut être commencer par dire ce qu’elle n’est pas.

    Un cerveau hors de son enveloppe corporelle est-il viable et si oui continue-t-il d’être animé (ou activé) par cela qui est l’intelligence ?

    Personnellement je n’ai rien comme les robots s’ils peuvent par un appui expert nous aider dans certaines occasions.

  • soi même 10 juillet 2014 20:54

    Le prochain Président des États Unis sera Google Monsanto .


  • xmen-classe4 xmen-classe4 10 juillet 2014 23:39

    il y a pas assez de taxe sur la publicité sur internet.
    c’est une fraude fiscale que de facturer aux usa des produits consommé en france.


  • Ruut Ruut 11 juillet 2014 08:09

    C’est quoi l’équivalent de Google en France ?
    Parce que faute de concurrence, Google ne craint rien.
    Je ne comprend pas ce que gagne l’Europe a se faire espionner par les USA.
    Pas de services autre qu’Américain, c’est que l’UE adore ça se faire espionner.
    OS Européen c’est lequel ?
    Service de messagerie gratuit européen, c’est lequel ?
    Service de traduction gratuit Européen ?


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