jeudi 5 juillet 2012 - par Enquête & Débat

Jean-Luc Nobleaux : “Les radars sont des machines à sous, mais aussi et surtout un vrai jackpot orwellien !”

Jean-Luc Nobleaux (photo) est journaliste spécialisé dans la presse auto-moto. Il est l’auteur de 2 ouvrages, l’un sur le karting, l’autre sur les radars.

E&D : Les médias se font l’écho en ce moment de l’installation du premier radar mesurant la vitesse moyenne. Pourquoi ce nouveau genre de radar maintenant ?

 

Jean-Luc Nobleaux : C’est juste le programme prévu qui est appliqué. Ces nouveaux radars mesurent la vitesse moyenne sur plusieurs kilomètres.

Le but pour le gouvernement reste de déterminer quel type de radar “piège” le plus efficacement automobilistes et motards, dans un but de surveillance globale. Ce nouveau matériel diffère des autres dans la mesure où il enregistre absolument TOUTES les plaques d’immatriculation, pas seulement celles des contrevenants. Les gens ne réalisent toujours pas que le but premier du système radars en France est ce que les sociologues appellent : “le contrôle de la société”. Ce projet se met en place très discrètement, mais il n’a jamais été secret. A terme ce maillage numérique doit permettre de tracer et surveiller nos déplacements routiers, tout en améliorant le fichage et la ponction fiscale (reconnaissance biométrique, fichier des gens dits “honnêtes”, etc.). Pour cela il faut multiplier les cabinettes, habituer les gens à être surveillés et photographiés par des machines. Or un radar dit “tronçon” c’est 3 miradors à la suite (un radar pédagogique + 2 autres calculant la vitesse moyenne et enregistrant un max d’infos). Les radars sont des machines à sous, mais aussi et surtout un vrai jackpot orwellien !

E&D : Vous avez démontré dans votre livre Radars le grand mensonge (Tatamis, 2009) que les radars n’étaient pour rien dans la baisse de la mortalité sur les routes. Cela sera-t-il également le cas pour ce nouveau genre de radar ?

Jean-Luc Nobleaux : A l’examen des chiffres (ceux fournis par le gouvernement) il s’avère qu’il est mathématiquement impossible d’affirmer qu’en France les flashes sont un bienfait pour la “sécurité routière”. Mieux, presque partout où des études ont été faites, notamment aux USA, on constate que les radars de feux tricolores provoquent plus d’accidents qu’ils n’en évitent. Tout ceux qui prétendent le contraire sont des crétins ou des malhonnêtes.

Quant aux chiffres qui « prouveraient » que les radars – de “vitesse moyenne” ou autres -, réduisent la mortalité de 50% sur les autoroutes et voies rapides, ils sont bidon. Les autoroutes c’est là où il y a le moins d’accidents, c’est un jeu d’enfant de manipuler les statistiques. Exemple : en 2010 on compte 2 morts sur telle autoroute. En 2011 on compte un mort et deux blessés sur cette même autoroute. Bilan annoncé par Chantal Perrichon et le gouvernement à coups de trompes : 50% d’amélioration de la mortalité ! ça ne veut rien dire surtout dans un contexte de baisse continuelle des accidents depuis 30 ans, et de tripatouillage incessant des statistiques officielles. C’est l’habituelle propagande destinée à berner les faibles d’esprit.

E&D : Vous expliquiez également que les radars avaient été mis en place par Nicolas Sarkozy depuis 2002. Avec le changement de parti au pouvoir, la politique des radars va-t-elle aussi changer ?

Jean-Luc Nobleaux : “Le changement c’est maintenant” mais la répression routière continue. Pire, Frédéric Péchenard, ex-flic très proche de Sarkozy vient d’être nommé par François Hollande à la tête du bureau dit de la “Sécurité routière”, rattaché au ministère de l’Intérieur. Cela peut signifier que les bébés sarkozistes seront bien gardés et/ou que tout le monde va désormais en “croquer” (UMP comme PS). Cela signifie surtout que le projet ultime, qui est de faire du maillage des radars le premier flic de France, a toutes les “chances” d’être mené à son terme. Quel président de la république aurait le courage de se passer d’un outil de flicage si puissant ?

D’ailleurs un consensus droite-gauche règne depuis longtemps sur cette question, comme sur beaucoup d’autres. Le seul vrai chantier “sécuritaire” en France depuis 15 ans, c’est la répression routière. Pendant ce temps-là, des chantiers réellement problématiques pour le pays comme l’évasion fiscale, ou la délinquance urbaine sont délibérément négligés.

E&D : Un autre livre sur les radars vient de sortir, connaissez-vous son auteur et l’avez-vous lu, si oui qu’en pensez-vous ?

Jean-Luc Nobleaux : Je ne l’ai pas encore lu, mais Denis Boulard son auteur – qui ne vient pas de la presse auto ou moto – m’a souvent consulté pour écrire son livre. Son enquête de 100 pages est axée sur le côté “bizness” de la répression routière. Certes mon bouquin est assez complet, mais Denis n’a pas son pareil pour dénicher des chiffres et autres anecdotes croustillantes. Il fait partie d’une race en voie de disparition, les journalistes qui investiguent, encore appelés “fouineurs”. C’est lui par exemple qui avait “sorti” l’affaire du non-vote de Cécilia Sarkozy lors du 2e tour des présidentielles de mai 2007, alors qu’il bossait au JDD. Rappelons brièvement la suite : Arnaud Lagardère, patron du groupe, avait exigé que le “scoop” soit étouffé (il est sorti après dans d’autres titres). Quelques mois plus tard Denis fut viré du JDD, sans compter qu’étrangement depuis lors, il doit répondre à de récurrents contrôles fiscaux… Être black listé et commettre un opus sur le bizness des radars (véritable pépite du pouvoir), voilà une preuve de courage, qualité devenue rarissime dans le métier. A propos, coïncidence (ou pas), j’ai aussi eu droit à mon contrôle fiscal l’année suivant la sortie de “Radars le grand mensonge” (et ma femme aussi !).
De plus en plus de gens méprisent les journalistes, et les traitent de lâches et de larbins. Ils ont raison, mais il ne faut pas oublier qu’en France, révéler une info qui dérange l’oligarchie au pouvoir et/ou la pensée “dominante” ou même simplement un annonceur de votre média, ne vous attire aucune promotion, que des ennuis.

E&D : Les médias ont-ils une chance de s’ouvrir à l’avenir à la critique de la politique des radars telle que vous la formulez ?

Jean-Luc Nobleaux : On peut être admis dans les médias à forte audience, et dire des choses. Mais c’est après que la machine médiatique démarre, ou pas. Si les “autres” relaient vos idées ça peut marcher. Mais dès que votre position est trop « touchy » ils la diabolisent, la moquent ou l’ignorent. Votre point de vue n’étant pas relayé, il n’existe pas.La machine médiatique est aussi complexe que perverse. Avoir un accès aux médias (surtout ponctuel), ne signifie nullement qu’une autoroute s’ouvre devant vous.

Existe en parallèle le problème “économique”. Je sais par exemple qu’au Monde (l’un des journaux qui donnent le “la”), certains journalistes ont compris l’envergure et la nocivité potentielle du projet “radars”. Ils ont compris que ce système visait non pas quelques chauffards, mais l’ensemble de notre société. Mais rien sur le sujet. Zéro la tête à toto. Est-ce étonnant quand on sait que la Sagem, qui fabrique les radars et fait partie du GIXEL (le lobby de la surveillance numérique), est… actionnaire du Monde ?

Ensuite arrive le problème de l’audience (peut-être connexe au délitement de nos médias) . L’opinion publique française baigne dans une incroyable torpeur. Vous pouvez toujours, comme moi, publier une enquête dévoilant les coulisses pourries d’une action publique, dénoncer un empilement sans précédent d’escroqueries et mensonges d’État… Qui s’en soucie en vérité ?

Bref, comme disait Martin Luther King (je crois) : “Ce qui effraie ce n’est pas l’oppression des méchants, mais l’indifférence des bons”

Source : Enquête&Débat



17 réactions


  • Robert GIL ROBERT GIL 5 juillet 2012 11:52

    Je suis pour une vraie police de la route qui traquera les vrais chauffards, et non pour “pigeonner” celui qui va bosser le matin en roulant à 65 au lieu de 60. Je suis pour une vraie police de la route, formée pour assurer la sécurité et capable d’apprécier réellement la dangerosité des erreurs de conduite, en abandonnant toute idée de quotas. Je suis pour une vraie police de la route, dégagée de toute pression statistique, qui préfère la prévention et la discussion à la contravention systématique.

    Je suis pour supprimer les moyens automatiques de contrôle-sanction, qui sont là plus pour faire du fric que pour sensibiliser les conducteurs au danger de la route..........

    Lire :

    http://2ccr.unblog.fr/2011/05/16/je-suis-pour/


  • clostra 5 juillet 2012 12:06

    Misez sur la sécurité, ça peut rapporter gros !

    http://www.liguedesconducteurs.org/radars-mobiles-embarques.html

    si seulement, un pourcentage important pouvait être utilisé à rendre les petits et grands français plus conscients, plus autonomes...Il n’en est rien !

    Les grandes bases de la sécurité sont la Fraternité, mais sans doute c’est plus aléatoire et certainement ça rapporte moins. C’est une valeur ... euh ... sans valeur ajoutée.


    • BOBW BOBW 5 juillet 2012 21:30

      Bravo pour la Réponse et le lien : j’ai signé la pétition et j’ai envoyé le lien à toutes mes connaissances.

      Soyons extrêmemement nombreux à en faire autant


  • HELIOS HELIOS 5 juillet 2012 12:54

    .. peut on penser que Chantal Perrichon est au fait de tout ce qu’implique le deploiement des radars, quels que soient leur type, ou bien est -elle « l’idiote utile » qu’on ressort sur les ecrans pour supporter la desinformation ?

    Je pencherai plutôt pour le second aspect du probleme, ses messages sont trop c.. pour etre « pensés », elle est d’une sincérité manipulatice (elle veut convaicre, tous les moyens son bons) repeinte d’une ignorance crasse, c’est a dire dogmatique (donc aveugle des realités).


    • ctadirke 5 juillet 2012 18:01

      Je respecte la douleur de Mme Perrichon

      Mais ça ne lui donne pas le droit d’être la reine des démagos que les journalistes peu sérieux vont interroger par flemme d’aller voir ailleurs


  • slipenfer 5 juillet 2012 14:14

    Avec un détecteur de RFID installé d’origine dans chaque véhicule on connaitra
    aussi l’identité des passagers préalablement « pucés. »

     


  • Olib Olib 5 juillet 2012 14:48

    Bientot ça mais en moins drole :
    http://www.chronicart.com/livres/chronique.php?id=6423


  • jymb 5 juillet 2012 16:16

    Bravo pour cet article, complet et salvateur ;
    La situation est effectivement catastrophique. Des limitations ubuesques mais juteuses ( autoroutes à 70, entrées d’agglomération en rase campagne, lenteurs complètement disproportionnées à la nature des voies ;) un délire technologique aggressif digne des cauchemars de science fiction, l’absence absolue de consultation des usagers, des décideurs sans partage type préfets ou comissions obscures, des pseudo experts monocordes, une floraison extraordinaire dans certaine ville de « ralentisseurs » hypertrophiés, véritables marches d’escaliers casse-véhicules
    bref plus que de l’autophobie, une haine affichée sans complexe

    alors :
    http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/faut-il-esperer-voir-se-creer-un-89217


  • auguste auguste 5 juillet 2012 17:26

    @ ROBERT GIL

    Je fais partie de ceux qui, selon certains, sont trop âgés pour conduire.
    Pour avoir la certitude que je maîtrise encore la conduite, je m’offre presque tous les ans un stage de pilotage dans un centre Centaure et je ne suis pas « recalé ».

    J’ai connu cette vraie Police de la route à laquelle vous faites référence et ces gendarmes qui vous dépannaient volontiers sans vous coller une prune pour un feu arrière grillé.

    La situation s’est rapidement dégradée avec l’apparition du TRAFFIPAX sur les breaks 404 banalisés des CRS, dans les années 70.
    L’astuce était simple, arriver derrière vous à 120 sur un nationale limitée à 90, prendre la photo et, selon les conditions de circulation, vous doubler ou freiner à mort.

    L’arnaque de la pompe à fric ne date pas de la mise en fonction du premier radar automatique.

    Bien qu’étant très respectueux du code de la route et des limitations de vitesse, je sais qu’un jour ou l’autre je vais me faire allumer.
    Pas plus tard qu’hier, j’ai été contraint de monter à 160 km/h pour doubler en toute sécurité un camping car qui roulait à 60 depuis un bon moment (téléphone ?), dont le conducteur s’est mis à accélérer comme un malade quand il m’a vu dans ses rétros.

    Suivi par une petite Clio et quatre autres véhicules auxquels s’était joint un 40 tonnes, je n’avais pas d’autre choix que de faire parler les chevaux du P......Cayenne que je promenais (trop long à expliquer).
    Finalement, tout ce beau monde qui se suivait à quelques mètres de distance au milieu de la chaussée a évité une collision frontale dans des circonstances rocambolesques.

    Un radar embarqué aurait pu faire son effet pédagogique à coup sûr, un peu comme à Tarbes.

    Bonne route à tous.


    • Robert GIL ROBERT GIL 9 juillet 2012 10:15

      boujour,
      je ne demande pas le retour de l’ancien temps, mais la creation d’une nouvelle et vrai police de la route, ce n’est peut etre pas evident mais il est temps de se pencher sur la question...
      bonne journée


  • ctadirke 5 juillet 2012 17:58

    Il faut lire le livre de Nobleaux, il est excellent, hélas !

    Quand un patron de gendarmerie apprend par la presse qu’un radar a été placé sur sa principale voix de circulation , qui plus est au mauvais endroit et à un km de l’endroit que les gendarmes locaux estiment pertinent ça veut tout dire 

    Il y a des articles du code de la route incohérents qu’il faudrait réécrire, si Bruxelles ne s’y oppose pas.

    Exemple les ronds-points qu’il est intelligent de gérer différemment selon qu’ils sont petits, moyens ou grands et selon la visibilité de la partie centrale. Sachant qu’un surplace rationnellement injustifié c’est du temps, de l’argent et de la pollution et qu’il peut jusqu’à vous coûter la vie et celle d’autres

     


  • TSS 5 juillet 2012 18:51

    les nouveaux radars embarqués dans des vehicules banalisés ,alors que la prevention

     voudrait qu’ils soient visibles,qui photographient 6 fois par mn sur 3 voies differentes

     et 24h/24 . 6*3*60=1080 contraventions à 45€ pour petit excès de vitesse (le plus

     frequent) cela fait 48600€ /heure ! il va y en avoir 26 dès cet été .La securité n’est qu’un

    pretexte quant on sait que seulement 3% sont affectés à l’entretien des RN et CD !!

    le reste... ?

    quant au fichiers des gens honnetes ,Guéant a signé le decret d’application juste avant

    de quitter son poste et je n’est pas entendu que la gauche allait l’abroger... !!


    • Bilou32 Bibi32 8 juillet 2012 09:19

      Ces engins me semblent terriblement dangereux... en se calant à 80 ou 125 ils sont sûr de faire du bénèf avec des gars comme moi de la vieille école. On appuie à fond pour doubler... soit 110 à 130 sans forcer, ou 140/150 sur autoroute avec ma vieille BMW de 24 ans d’âge.


  • Annie 5 juillet 2012 22:05

    Je dois dire que j’ai changé d’avis à ce sujet. Je suis toujours favorable à une réduction de la vitesse, et une association de conducteurs dont j’ai oublié le nom continue de prétendre qu’il n’y a aucun rapport entre la vitesse et le nombre de morts sur les routes, parce qu’aucune étude n’a été réalisée en France. Mais il existe de nombreuses études réalisées à l’étranger qui établisse un rapport incontestable entre la vitesse et la gravité des blessures d’un accidenté de la route ou d’un piéton.
    Par contre le choix de la répression routière plutôt que l’aménagement du réseau routier, l’installation de ronds-points etc. revient à faire effectivement des conducteurs une source intarissable de fonds.
    Au risque de paraître totalement obsédée, et c’est un risque que j’assume, je ferai remarquer que la société gérant ces radars est Atos. J’ai écrit deux articles à propos d’Atos sur Agoravox. Il ne s’agit pas d’une société pire qu’une autre, mais simplement d’une entreprise privée dont l’objectif est le profit, et qui ne se soucie pas plus de l’intérêt public que toute autre entreprise privée. La sous-traitance des services publics conduit à ce type de dérive. Alors que l’obsession du jour est le nouvel ordre mondial, et la comploïtite aiguë, le danger est en fait beaucoup plus proche et ces entreprises sont en train de s’immiscer insidieusement dans notre quotidien pendant que nous regardons ailleurs, gérant les radars mais aussi les cartes d’identité, les services bancaires et les transports, ou comme en Grande-Bretagne les services d’immigration ou sanitaires, ou établissant des partenariats avec la BBC qui s’autocensure concernant l’influence d’Atos sur la réduction du nombre de personnes handicapées ayant encore droit à des prestations, un scandale d’une ampleur inimaginable . Si nous ne nous réveillons pas rapidement, ces entreprises qui sont uniquement motivées par le profit, et dont les accointances en haute sphère leur assure une impunité totale, nous gouverneront. En fait elles ont déjà commencé.


    • Bilou32 Bibi32 8 juillet 2012 09:14

      Il est évident qu’en cas d’accident, la vitesse est un facteur aggravant, surtout en agglomération, ou il est très difficile de prendre en compte tous les paramètres de la circulation. Par contre rouler à 120 sur une nationale déserte ou 180 sur autoroute fluide n’est absolument pas facteur d’accident. (l’assoupissement étant la première cause sur autoroute).
      Le problème de la vitesse est son adaptation à la situation. Les distances de sécurité me semblent beaucoup plus importantes à respecter, biet ne sont jamais contrôlées.
      L’alcool reste la première cause, et là aussi quasiment aucun contrôle !!! çà coûte trop cher, ou plutôt çà ne rapporte rien, puisque cela demande des moyens humains. A ce sujet, le coup de l’alcotest est encore une preuve de la pression des lobbies sur nos chers politiques !
      Je file lire vos articles sur Atos...


  • volpa volpa 8 juillet 2012 21:29

    Fabriquer des véhicules qui dépassent allègrement les vitesses autorisées et les vendre est aussi criminel que de fabriquer des armes.

    Déjà brider à 130 tous les véhicules serait plus cohérent.


    • Bilou32 Bibi32 8 juillet 2012 22:52

      Le bridage ne sert à rien. L’autre jour un gamin me suivait en 50 à boîte, j’étais à 90... soit au moins 80 km/h chrono. Et puis tous les bridages peuvent être supprimés. Et çà n’empêchera pas les gens de rouler téléphone à la main, sans mettre les clignos, et en collant au cul de celui qui le précède, pour les « bricoles » les plus courantes... Pour l’alcool et les drogues difficile de brider aussi. La vitesse se contrôle beaucoup plus facilement, et pour que cela rapporte, il faut bien que les voitures dépassent les limites !!!


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