vendredi 30 mars 2007 - par Richard Seltrecht

La technologie NFC pour simplifier Bluetooth

La technologie Bluetooth s’est largement répandue et le milliardième produit avec une puce Bluetooth intégrée a vu le jour il y a un peu plus d’un mois, signe du succès de cette technologie au nom pourtant peu évocateur et signe d’origine nordique.

Néanmoins cette technologie a des points faibles dont le système d’association et de découverte entre les périphériques. En effet cette phase préliminaire à tout transfert est parfois fastidieuse et déroutante pour les utilisateurs finaux surtout si un certain nombre de périphériques Bluetooth sont déjà présents dans le voisinage.

La technologie NFC, quant à elle, permet des transferts sans contact dans des distances très courtes (moins de 10 cm) et utilise les fréquences 13,56 MHz (les mêmes que certaines puces RFID) et sont d’ailleurs compatibles avec les RFID des recommandations ISO 1443.

Ainsi en alliant NFC et Bluetooth on peut associer des périphériques en seulement quelques centaines de millisecondes (contre plusieurs dizaines de secondes en Bluetooth seul) et il n’y a pas de problèmes de détection si l’environnement est chargé en ondes Bluetooth (notamment si beaucoup de téléphones mobiles sont présents).

De part les faibles distances utilisées en NFC, l’intrusion d’un périphérique tiers pour hacker l’association est rendue très difficile ; en Bluetooth l’association est un moment critique de la sécurité car pendant cette phase les codes de sécurité sont échangés (générallement sous la forme de 4 chiffres) et il est possible avec un sniffer de récupérer la Link Key qui permettra le décodage des trames Bluetooth encryptées.

La norme NFC étant aussi destinée à permettre les micro-paiements, la sécurité est présente au niveau hardware et au niveau du protocole ; il est possible de rajouter des cryptages AES et triple DES à des niveaux plus élevés dans le cadre d’utilisation d’applications sensitives.

Plus d’informations : le site du NFC Forum



3 réactions


  • Phil Entropie (---.---.32.39) 30 mars 2007 16:28

    Bonjour,

    « le milliardième produit avec une puce Bluetooth intégrée a vu le jour il y a un peu plus d’un mois, signe du succès de cette technologie »

    Cette phrase en introduction me laisse dubitatif : est-ce ainsi que l’on mesure le succès d’une technologie ? J’ai du bluetooth sur mon téléphone portable et je ne m’en sers jamais. A-t-on une idée de la proportion de produits dotés de cette technologie par les constructeurs où elle n’est pas utilisée ?


  • Nicolas (---.---.172.31) 30 mars 2007 16:45

    Merci pour l’avis d’un expert. L’utilisateur lambda est confronté à un nombre croissant de nouvelles technologies et de normes telles qu’il ne sait plus qui croire et que choisir, et ce malgré la presse spécialisée. La créativité, la modernité, c’est bien beau, mais il conviendrait de mettre de l’ordre dans le bazar ambiant. J’en suis à mon quatrième ordinateur (PC) en 12 ans. Les machines que j’ai eues étaient équipées de cochonneries dont je n’ai jamais vu l’usage. S’il y a un domaine où l’ignorance du client est exploitée, c’est bien celui de l’informatique. Avez-vous une suggestion pour arrêter la mystification galopante ?

    Merci, Un usager frustré.


  • fabrice (---.---.17.46) 2 avril 2007 21:28

    Les technologies ont toujours été complexes et multiples. Elles sont aujourd’hui beaucoup plus exposées et visibles car elles rentrent de plus en plus dans notre vie quotidienne. Je crois effectivement que ceux qui sauront jongler avec ce dédale de sigles, de standard et de concepts seront ceux qui pourront tirer leur épingle du jeu dans notre monde. Il ne faut pas le regretter et se souvenir que toutes ces technologies sont là pour nous servir, nous rendre plus efficaces. Elles sont là aussi pour rendre les choses plus intuitives et c’est bien le cas car il suffit de voir comment un enfant de 10 ans arrivent à se retrouver dans cette jungle. Il y aura toujours le problème des générations qui décrochent à un moment ou à un autre car elles sont fatiguées des changements souvent conceptuels sur nos methodes de travail ou même sur des choses plus triviales comme lire son journal ou faire ses courses.

    Il est vrai qu’aujourd’hui ces changements sont de plus en plus rapides. On ne lit plus le journal comme il y a seulement quelques années ... sinon on ne sera pas là sur ce site !


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