mercredi 2 juin 2021 - par Bernard Dugué

Le Covid long et le paradigme du double jeu viral appliqué au SARS-CoV-2

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 a) Prologue. Le Covid-19 apparu en décembre 2019 nous renvoie à une réalité difficile à admettre, surtout dans un pays comme la France traversé par l’égalitarisme ; nous ne sommes pas égaux sur le plan biologique. Les uns partent à 60 ans, cancer, accident vasculaire, d’autres finissent centenaires. Le Covid nous rappelle cette réalité, affectant gravement les uns, épargnant les autres. Au final, ce n’est pas le virus qui est responsable de ces différences puisque le virus est le même pour tous avec quelques variations influençant la contagiosité mais pas le tableau clinique. En règle générale, nous ne sommes pas égaux face aux maladies, qu’elles se développent par des facteurs endogènes ou qu’elles soient causées par un élément pathogène capté dans l’environnement. L’homme est la seule espèce affectée par tant de pathologies. Un philosophe en sera étonné et se demandera pourquoi il en est ainsi. Il s’interrogera sur le mode de vie de l’homme, avec et contre la nature. En voulant repousser les limites biologiques de la Nature, l’homme a créé une forme de désordre biologique traduit en termes de pathologies multiples. L’homme s’est échappé du cosmos naturel et n’a pas respecté certaines règles de distance sociale observées chez les animaux qui en règle générale, ont tendance à s’éviter. Par ailleurs, chez les mammifères, la femelle peut être génitrice et quand elle ne l’est plus, elle décède. En revanche, une femme vit plusieurs décennies après la perte des capacités génitrices. Le développement des pathologies, notamment dégénératives, sera le prix à payer par l’humanité pour avoir repoussé les limites de la nature. La liberté naturelle sera-t-elle dédommagée par le salut et la grâce divine ? Un théologien chrétien pensera que oui en s’appuyant sur sa foi. L’homme est inséré entre la nature et le divin, à la fois sur le plan des strates ontologiques que dans l’ordre du temps. Homme provient de la nature, il se dirige vers le divin. Darwin a compris d’où nous venons, les prophètes ont indiqué où nous pourrions aller. La science ne peut rien dire sur le salut. En revanche, elle fournit des savoirs tirés de l’observation, directe ou par expériences en laboratoire. Mais elle n’a pas encore expliqué complètement la logique des virus ni pourquoi les sujets infectés sont affectés différemment. Elle ne sait pas pourquoi tant de pathologies affectent l’humain, si ce n’est le vieillissement, explication un peu facile car nombre de centenaires n’ont connu ni cancer, ni dégénérescence neuronale.

 

 b) Le Covid aigu se déclare sous quatre formes ; bénigne ou asymptomatique ; standard ; aggravé ; critique. Pour faire simple, dans le premier cas, le sujet vit son quotidien de manière ordinaire mais hélas, il peut contaminer son prochain ; la forme standard nécessite un repos à domicile et cloue au lit le patient pendant quelques jours ; si l’état général s’aggrave, une hospitalisation est recommandée et quand la situation devient critique, la réanimation s’impose. Les cliniciens savent que la gravité augmente assez rapidement avec l’âge ou alors quelques facteurs physiologiques bien cernés. Avec le recul, un autre spectre clinique a été observé ; plusieurs mois après une infection, des sujets restent impactés par une pathologie chronique désignée comme long Covid, ou Covid chronique. Qu’en est-il de cette maladie, est-elle nouvelle ?

 

 c) Si le Covid long est une nouvelle maladie causée par le SARS-CoV-2, le diagnostic impose d’écarter deux catégories de symptômes, les premiers liés à la réanimation et les séquelles classiques que l’on trouve dans toutes les réanimations, par exemple après un accident de la route. D’autres symptômes proviennent de dommages causés par la violente réaction inflammatoire liée à l’infection. Des organes peuvent être endommagés, les poumons bien évidemment mais aussi les reins, le foie, le système cardio-vasculaire. Dans ces cas de figure, il n’y a pas de Covid long mais un état pathologique post-infectieux occasionné par les dommages inflammatoires. Des fibroses pulmonaires ont aussi été observées. La perte de masse musculaire figure comme effet post-infectieux relativement courant. Dans tous les cas, une récupération progressive, partielle ou complète, est possible selon l’état et l’âge du patient.

 Le Covid long se résume pas à des séquelles post-infectieuses et semble être une maladie bien distincte du Covid-19 tout en étant consécutive à une infection. Les symptômes sont apparentés à d’autres pathologies et notamment la fatigue chronique décrite depuis les années 1980, affectant des sujets jeunes ou alors dans la force de l’âge. Le Covid long affecte des patients de tous âges, avec une prévalence accrue chez les femmes et ne doit pas être confondue avec une complication du Covid. Il ne s’agit pas d’une résurgence d’une infection virale et le bilan normal des analyses contraste avec la présence des symptômes souvent persistants. Enfin, il n’est pas obligatoire d’avoir fait un Covid aggravé pour être affecté par cette pathologie persistante. Les seules observations disponibles faisant état d’une anomalie physiologique ont été obtenues avec une technologie assez lourde, la tomographie par émission de positron, réalisée avec une injection de fluor-18. Dans une de ces études, un hypométabolisme a été observé sur certaines zones du cerveau, comprenant le gyrus olfactif et d’autres régions cérébrales, certaines étant adjacentes au gyrus. Ces résultats penchent en faveur d’une hypothèse neuro-inflammatoire dont il faut alors chercher la cause.

 Nature a publié récemment une revue faisant le point sur le Covid long, signalant au passage que les causes exactes de cette pathologie ne sont toujours pas élucidées (Marx, 2021). Le long Covid pousse la recherche vers des territoires inexplorés selon Jean-Laurent Casanova. La piste d’auto-anticorps attaquant les organes a été envisagée, ce mécanisme étant calqué sur les réactions auto-immunes observées dans l’étiologie de la polyarthrite chronique. Des analyses ont identifié la persistance de protéines virales des mois après l’infection, ainsi que la présence d’ARN viral, notamment dans les intestins de patients infectés. Néanmoins, il n’est pas établi si les anticorps produits sont la cause directe de la pathologie. Comme le suggère Casanova, la conjecture de la poule et l’œuf gouverne ce champ de recherche. Nous ne savons pas si ce qui est observé au niveau moléculaire est une cause ou un effet du développement de la pathologie (Marx). Une chose est certaine, il faut explorer toutes les pistes parmi lesquelles l’intégration virale est une option intéressante.

 Si le Covid long est une pathologie neuro-inflammatoire, son origine virale ne fait plus trop de doute. Le SARS-CoV-2 est en effet connu pour son neurotropisme. En plus de causer une anosmie, le virus pourrait remonter dans le cerveau en empruntant le nerf olfactif ou vague. Une fois dans le cerveau, il ne se réplique plus, sinon il ferait des dégâts en peu de temps. La neuro-inflammation peut avoir deux origines. (i) Ou bien un dérèglement du système immunitaire persistant, consécutif au passage des virions, avec une activation anormale des voies de signalisation, interféron, cytokines ; la présence d’épitopes auto-immuns est plausible. (ii) Ou alors un autre mécanisme, celui d’une rétrotranscription de séquences du SARS-CoV-2 comme cela vient d’être observé. En ce cas, deux mécanismes sont possibles. Ou bien les séquences virales rétro-intégrées devenues endogènes s’expriment et déclenchent des processus auto-immunitaires, ou bien ces séquences interfèrent avec des rétrovirus endogènes hérités de l’évolution, HERV-W notamment, dont l’expression produit au moins une protéine Env. Cette protéine, impliquée dans le développement du placenta entre autres, déclencherait-elle des effets auto-immunitaires, avec une majorité de sujets féminins affectés ? Pour le savoir des études doivent être réalisées.

 

 d) Les virus mènent parfois un « double jeu » avec l’hôte. Certains déclenchent une réaction aiguë, traduite en terme de réponse inflammatoire plus ou moins violente, ou alors une pathologie chronique dont les causes ne sont pas encore parfaitement établies, bien que l’on soupçonne des processus d’auto-immunité pouvant être causés indirectement après une infection ou alors directement lorsque le virus persiste et pour persister, rien de mieux qu’une intégration dans le génome. Une pathologie post-infectieuse repose ainsi sur deux types de mécanismes connus, censés générer une auto-immunité et une auto-inflammation pathologiques accompagnées de symptômes plus ou moins invalidants ; (i) la génération d’épitopes endogènes consécutifs à l’infection accompagnée d’un désordre immunitaire ou (ii) l’intégration du virus dans le génome avec interférences dans l’expression épigénomique (ARN), auquel cas on pourrait évoquer un désordre génomique (comme pour le cancer).

 Les rétrovirus à ARN réalisent une copie génomique en ADN afin de se répliquer ; cette opération fait partie du cycle réplicatif. Les plus connus chez l’homme sont le VIH ainsi que le HTLV-1, virus responsable d’une leucémie et qui infecte les cellules T. En revanche, l’intégration du génome viral dans le génome humain ne fait pas partie du mode opératoire des autres virus qui se répliquent sans passer par l’étape d’intégration. Pourtant, l’insertion de séquences virales est un fait largement documenté, même si cet événement moléculaire n’est pas considéré comme un « classique » de la virologie. Souvent, les virus à ADN s’insèrent au génome humain, ce qui se comprend puisque ces virus doivent rejoindre le noyau pour produire les ARN nécessaires à la production des protéines virales. L’herpès virus de type 6, responsable de la roséole, infecte pratiquement tous les humains et s’intègre chez 1 à 2% des sujets. Le virus de l’hépatite B s’intègre dans les régions du génome contenant des rétrotransposons et des gènes sauteurs. Il cause fréquemment des cancers du foie. L’homme n’est pas la seule espèce à intégrer des séquences virales. Les mammifères sont aussi concernés de près par ces phénomènes.

 

 e) Les chauves-souris constituent un ordre comptant près de 20% des espèces de mammifères (second en nombre après les rongeurs). Elles occupent un nombre considérable de niches sur la totalité de la planète et nous intéressent particulièrement car elles représentent un réservoir viral incomparable, hébergeant plusieurs dizaines de types viraux sans que l’on ait une explication. De plus, leur génome a intégré des séquences virales, principalement issues de rétrovirus et plus rarement d’autres virus à ADN et même à ARN. Il est admis que l’immunité des chauves-souris ne peut être dissociée des infections virales qui finissent par être stabilisées. Le virus est alors éliminé du réservoir ou bien il finit devenir endémique et inoffensif, régulé en quelque sorte par les mécanismes de veille immunitaire, produisant une infection asymptomatique ou bénigne pour des drôles de mammifères volants. L’intégration des séquences virales dévoile un jeu d’interférences entre les virus et les génomes animaux. La logique complète de ce jeu nous échappe encore. Une excellente revue sur l’intégration de séquences virales chez les chauves-souris vient d’être publiée par Aris Katsourakis et ses confrères spécialisés en génomique évolutive (Skirmuntt, 2020).

 Les séquences virales intégrées sont désignées par le sigle EVEs qui signifie éléments viraux endogènes. Parmi ces éléments, certains ont une origine rétrovirale et sont donc désignés par le sigle ERVs, autrement dit rétrovirus endogènes. Une seconde distinction doit être effectuée entre les séquences qui sont transmises horizontalement et les autres verticalement. Un transfert vertical est transmis de génération en génération. Ce qui nécessite une intégration des séquences virales EVEs dans les cellules germinales. Quelques séquences héritées de l’évolution sont transcrites et donc utilisés par les cellules pour fabriquer un type de protéines, mais la plupart sont silencieuses et sont considérées comme des fossiles génomiques indiquant des infections virales très anciennes (Skirmuntt). L’insertion de séquences virales, qu’elle soit horizontale ou verticale, suppose une infection par un rétrovirus ou alors l’intervention d’un processus complémentaire permettant au génome virale d’interférer avec les séquences d’ADN. Il est nécessaire que le génome viral soit présent dans le noyau et soit « pris en main » par des mécanismes d’insertion, ce qui suppose une certaine complicité des protéines de l’hôte en charge de la gestion des cartes génomiques ; endonucléases, transposases, intégrases, réverse transcriptases, télomérases…

 

 f) Katzourakis et ses confrères ont détaillé l’endogénisation de trois groupes de virus non rétroviraux, les bornavirus (ARN-), les filovirus (ARN-) et les parvovirus (ssADN). Le cas des bornavirus est fort instructif. Ils possèdent un génome assez « spartiate », encodant quelque 6 protéines. Ils infectent une large gamme d’espèces, chevaux, chiens, bovins, moutons, renards ; il possède un neurotropisme et donc, il induit des troubles neurologiques et notamment la maladie de Borna dont le spectre symptomatologique est variable, composé de troubles comportementaux, ataxie, dépression, excitation, de formes de méningites, de troubles oculaires, et souvent une issue fatale pour l’animal infecté. Le cycle viral des bornavirus s’effectue pour partie dans le noyau, bien qu’il ne dispose pas d’une rétrotranscriptase. Des séquences homologues de ce virus ont été observées dans le génome des espèces infectées mais aussi celui des chauves-souris. Quatre des six gènes figurent dans le génome de ces mammifères volants, avec en plus des copies intégrales du génome viral dans des régions proches des séquences répétitives intercalées LINE-1, connues pour avoir été accumulées au cours de l’évolution par des intégrations successives après auto-réplication. L’insertion de séquence d’ARN non fonctionnelles de bornavirus sert parfois de protection contre la réplication des bornavirions exogènes infectant les mammifères et de ce fait, constitue une sorte de mémoire immunitaire non classique, comparable au système bactérien CRISPR comme le suggère la conclusion de cette revue sur les virus intégrés aux génomes de chauves-souris. Par non classique, j’entends une immunité qui passe par les séquences nucléiques et non pas les épitopes et autres déterminants antigéniques comme dans l’immunité acquise dont le principe est de produire des systèmes de reconnaissance capable de détecter les protéines virales dès l’infection, que ce soient les récepteurs sur les cellules T ou les anticorps secrétés par les cellules B.

 Les filovirus ont un génome à ARN de polarité négative. Alors que les chauves-souris, l’infection par quelques-uns de ces virus est asymptomatique ou bénigne, chez d’autres mammifères, homme inclus, ils occasionnent des pathologies graves, souvent fatales, produisant une fièvre hémorragique puis une défaillance multiviscérale. Ces virus ne disposant pas d’une réverse transcriptase et ne se répliquant pas dans le noyau, il est peu probable qu’ils puissent s’intégrer, en fragment ou en totalité, dans le génome. Et pourtant, des éléments viraux apparentés aux séquences de filovirus ont été détectés dans le génome de différentes espèces. Les rétrotransposons associés aux séquences répétitives LINE-1 sont suspectés d’avoir causé ces insertions de séquence exogènes devenues endogènes.

 Les parvovirus ont un génome à ADN simple brin de petite taille. Ils encodent deux protéines, une réplicase NS et une capisde, VP. Ces deux gènes ont été retrouvés sous une forme apparentée dans le génome dans le génome de chauves-souris ainsi que d’autres mammifères. Ces éléments viraux devenus endogène, EVEs, ont été retrouvés près des séquences LINE-1. Ils témoignent d’infections anciennes et semblent eux aussi être impliqués dans une forme d’immunité non classique. Si ces séquences s’insèrent, c’est que les protéines nucléaires de la cellule hôte participent au processus et même le réalisent puisqu’aucun de ces virus devenus endogènes ne disposent des enzymes permettant l’insertion (à l’exception des rétrovirus). Nous ne savons pas si ces insertions sont utiles et sont réglées par les noyaux des cellules infectées ou si ce sont des événements accidentels. En revanche, des observations sur nombre d’espèces (lapins, éléphants, marsupiaux, rongeurs…) ont montré que les séquences de parvovirus devenues endogènes se sont intégrées dans les régions du génome connues pour être instables. Autrement dit, les cartes virales s’insèrent dans des régions du génome où opèrent les mécanismes permettant aux cartes d’être rebattues, mélangées. Les processus d’endogénisation se font avec la complicité des séquences LINE-1 mais aussi par des procédés de recombinaison non homologue. La virologie ignore si ces séquences virales devenues endogènes participent à un procédé de constitution d’une mémoire immunitaire ou s’il s’agit de processus accidentels, autrement dit des anomalies produites par un génome plastique piégé par le virus.

 

 g) L’intégration possible du SARS-CoV-2 dans le génome humain est une hypothèse à prendre au sérieux. Elle s’inscrit dans le nouveau paradigme virologique énonçant que l’intégration des génomes viraux, longtemps considérée au bénéfice de la stratégie virale, n’est qu’une vue superficielle de la réalité. L’insertion de ces séquences apparaît maintenant comme le résultat d’un jeu complexe, voire duplice, mené par les cellules hôtes, un jeu pouvant conférer un bénéfice au spécimen voire à l’espèce qui réalise cette insertion génomique (Pistello, 2016). D’après la controversée horloge moléculaire, les mammifères ont intégré les rétrovirus, devenus endogènes, il y a des millions d’années voire plus. En revanche, l’intégration des génomes viraux à ARN dateraient de quelques milliers d’années. Ce phénomène est en réalité une arme à double tranchant (double-edged sword comme l’indique l’article). Cette insertion est une sorte de mémoire immunitaire permettant de neutraliser les infections virales mais, dans la mesure où ces séquences peuvent interférer avec l’ADN de l’hôte, ces insertions déstabilisent le génome et peuvent occasionner des transformations néoplasiques ou même des pathologies auto-immunes. Un nouveau regard est porté sur l’intégration virale qui selon Pistello et Antonelli, génère un bénéfice plutôt à l’hôte qu’au virus, même si des pathologies collatérales sont induites. Sans oublier la domestication des protéines, autrement dit la récupération de protéines virales à des fins insérées dans la logique de transformation des organismes hôtes (Pistallo). On sait maintenant que la protéine Arc, héritée d’une infection rétrovirale et similaire à la protéine Gag (utilisée par le VIH), est utilisée dans le développement de l’architecture neuronale. Cette protéine Arc est capable de se combiner à des ARN pour les véhiculer d’une cellule à une autre, conformément au mécanisme des exosomes. Arc est aussi impliquée dans des désordres neurologiques. Les spécialistes étudiant cette protéine sont convaincus que ARC a été acquise lors d’infections ancestrales pour être repositionnée (repurposed) par l’évolution qui a intégré cette fonction moléculaire en la mettant au service de la plasticité neuronale.

 Les virus apparaissent ainsi sous un nouveau jour, comme des particules amenées à interférer sur plusieurs niveaux dans les organismes supérieur. L’interférence classique se définit comme une imbrication fonctionnelle. Les protéines virales interfèrent avec la cellule hôte qui devient une usine à virion ou alors est détruite si le virus est cytolytique. Ces interférences sont d’ordre phénotypique. Elles se différencient des interférences génotypiques produites par le noyau des cellules hôtes dont les protéines jouent en quelque sorte au jeu de canasta génomique en utilisant les séquences du génome viral amenées à s’insérer. Avec un bénéfice en terme d’immunité mais aussi un risque de déstabilisation génomique sur le long terme pouvant causer des maladies auto-immunes ou même des cancers après la production d’un désordre génomique conséquent conduisant aux transformations néoplasiques, phénomène plutôt réservé aux virus à ADN. Le SARS-CoV-2 pourrait s’insérer dans le génome humain et nous ignorons si cette insertion est courante, concerne plusieurs types de cellules, offre une protection ou à l’inverse, cause le Covid long.

 Si un nouveau paradigme se dessine, il se présente comme une conception du vivant dans laquelle une sorte de dialectique entre l’endogène et l’exogène contribue à une évolution systémique des organismes. Cette dialectique repose notamment sur le double jeu viral. Un virus interfère avec les fonctions cellulaires et transforme la cellule en usine à virion, comme l’indique l’interprétation défendue par Claverie ou Forterre. Un virus interfère aussi avec le génome, autrement dit, il participe au jeu de canasta génomique orchestré par les protéines nucléaire et c’est le second jeu des virus. Les cartes rebattues font que l’hôte dispose de cartes en main supplémentaire et que ces cartes ont un effet durable, dépassant les quelques semaines nécessaires pour qu’une réponse immunitaire nettoie l’organisme. Le jeu viral génomique induit des effets durables, à l’échelle d’une vie ou alors de l’évolution si l’intégration virale affecte les cellules germinales. L’avenir dira si l’insertion des séquences virales n’est qu’accidentelle ou alors constitutive du vivant. L’étude du SARS-CoV-2 n’a pas fini de nous surprendre et il se pourrait bien que la virologie fasse un bon conceptuel de grande ampleur au cours de la décennie 2020. Le Covid long est un indice appuyant la thèse du second jeu viral que la science devra élucider.

 

 

 Marx, V. ; Scientists set out to connect the dots on long COVID ; Nat Methods 18, 449–453 (2021). https://doi.org/10.1038/s41592-021-01145-z

 

 M. Pistello, G. Antonelli ; Integration of the viral genome into the host cell genome : a double-edged sword ; Clinical Microbioly and Infection, 22(4), 296. 2016.

 https://doi.org/10.1016/j.cmi.2016.01.022

 

 Emilia C. Skirmuntt, Marina Escalera-Zamudio, Emma C. Teeling, Adrian Smith, Aris Katzourakis ; The Potential Role of Endogenous Viral Elements in the Evolution of Bats as Reservoirs for Zoonotic Viruses ; Annual Review of Virology 2020 7:1, 103-119

https://doi.org/10.1146/annurev-virology-092818-015613

 

 Intégration du SARS-CoV-2

https://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/des-sequences-retro-transcrites-de-233159

 



34 réactions


  • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 2 juin 2021 09:39

    ’’ il se pourrait bien que la virologie fasse un bon conceptuel de grande ampleur au cours de la décennie 2020.’’

     

     Hélas, la vaccination massive de la population mondiale risque de perturber ce processus naturel que vous évoquez, le rendant inobservable au point que plus personne n’y comprenne plus rien. Adieu le bond espéré, sinon un bond vers la catastrophe.


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 2 juin 2021 13:31

      @bidouille
       
       la médecine industrielle, celle qui entend s’imposer par dessus la médecine d’Hippocrate n’étudie pas les maladies mais les moyens de gagner de l’argent.
       
       Les vaccins le fléau ? Non : voyez cette vidéo que je vous propose en réponse à votre question. Je suis sûr que si vous êtes de bonne foi vous ne manquerez pas de la visionner. Dans le cas contraire elle vous donnera des boutons.
       
       Qanon et la cinquième colonne vous saluent bien.
       


  • Clark Kent Séraphin Lampion 2 juin 2021 12:11

    Toujours pas de nouvelles du pangolin ?

    Il avait fait un bon début de partie, mais ça parait râpé pour lui, maintenant. Il est dans les choux.


  • Sylv1 2 juin 2021 12:21

    il se pourrait bien que la virologie fasse un bon conceptuel de grande ampleur au cours de la décennie 2020.

    Non, cela serait même plutôt l’inverse. Toute la virologie est à revoir. L’existence même de ce qu’on appelle virus devrait être revue de fond en comble car personne n’a jamais réussi à isoler un virus en dehors de l’observation d’une cellule elle-même, et le coronavirus n’échappe pas à cette règle. La virologie est basée sur de faux principes, tout comme bon nombre de théories scientifiques.


    • Clark Kent Séraphin Lampion 2 juin 2021 12:53

      @Sylv1

      la double pensée a toujours été u frein à la connaissance : il est difficile d’arriver à concilier des certitudes archaïques fondées sur une conception magique de l’univers, ce que font les religions, avec un matérialisme techniciste comme le positivisme du 19ème qui a eu le mérite de mettre en évidences le rôles des microbes, mais ferme souvent les horizons des laborantins qui ont eu tendance à assimiler les virus à des microbes, et encore plus difficile de concilier ces deux approches du réel avec une démarche réellement scientifique qui risque de détruire les rêves des croyants aux deux autres approches.


    • Eric F Eric F 3 juin 2021 11:02

      @Sylv1

      « personne n’a jamais réussi à isoler un virus en dehors de l’observation d’une cellule elle-même »

      Le SARS COV2 a pu être prélevé, mis en culture, visualisé au microscope électronique, sa structure et sa composition sont identifiées, même son génome a été établi de manière détaillée.

    • Sylv1 3 juin 2021 14:22

      @Eric F
      Un virus ne peut être mis en culture « tout seul », il ne se reproduit pas, car c’est une information inerte. Le « méchant » virus ne peut donc exister.
      Par contre, si on extrait des cellules, là oui, on peut faire quelque chose. Mais ce n’est pas un « virus » que l’on observe.


  • Mélusine Enfayite Mélusine Enfayite 2 juin 2021 14:05

     a) Prologue. Le Covid-19 apparu en décembre 2019

    "La pandémie de Covid-19 est une pandémie d’une maladie infectieuse émergente, appelée la maladie à coronavirus 2019 ou Covid-19, provoquée par le coronavirus SARS-CoV-2. Elle apparaît le 16 novembre 2019 à Wuhan, dans la province de Hubei (en Chine centrale), avant de se propager dans le monde."

    Wiki

    Elle serait donc apparue tout juste après, incubation comprise, les jeux militaires mondiaux qui ont eu lieu dans cette même ville du 18 Octobre 2019 (Ouverture concomitante de l’Event 201 simulant une pandémie de coronavirus) au 27 Octobre 2019, presque la moitié des athlètes américains logés dans un hôtel à deux pas du marché aux poissons n’y ayant pas participé pour cause d’ennuis de santé, et les autres athlètes dont des français ont été touchés par une étrange affection dès leur retour, voire même sur place.


    Il serait intéressant d’être exact dans le déroulé de cette épidémie pour éviter le paradigme de cet enfumage servi depuis plus d’un an déjà.


    • Eric F Eric F 3 juin 2021 13:57

      @Mélusine Enfayite

      "Elle serait donc apparue tout juste après, incubation comprise, les jeux militaires mondiaux qui ont eu lieu dans cette même ville du 18 Octobre 2019« 

      Après ...ou avant. Il semble qu’il y a eu une phase précoce de circulation silencieuse du virus, peut être sous forme d’un variant moins agresssif. Le »marché aux poissons« de Wuhan n’est pas forcément l’origine initiale, il a pu être un lieu de rassemblement ayant concouru à la propagation.

      A ce stade, la cause initiale n’est pas identifiée, même si de »proches cousins« ont été retrouvés dans des espèces animales d’Asie du Sud Est. Cela pourrait expliquer ce qui semble être une relative »pré-immunisation" de certaines populations de la région.



  • Legestr glaz Legestr glaz 2 juin 2021 14:49

    Petit copié-collé de votre introduction.


     « Le développement des pathologies, notamment dégénératives, sera le prix à payer par l’humanité pour avoir repoussé les limites de la nature »

    « En règle générale, nous ne sommes pas égaux face aux maladies, qu’elles se développent par des facteurs endogènes ou qu’elles soient causées par un élément pathogène capté dans l’environnement. L’homme est la seule espèce affectée par tant de pathologie »

    « En revanche, elle fournit des savoirs tirés de l’observation, directe ou par expériences en laboratoire. Mais elle n’a pas encore expliqué complètement la logique des virus ni pourquoi les sujets infectés sont affectés différemment. Elle ne sait pas pourquoi tant de pathologies affectent l’humain, si ce n’est le vieillissement, explication un peu facile car nombre de centenaires n’ont connu ni cancer, ni dégénérescence neuronale ».


    Et bien, contrairement à vous, je pense que les chercheurs savent « pourquoi » tant d’humains sont affectés par différentes pathologies. Mieux que quiconque vous connaissez les phénomènes d’oxydation, et la production excessive d’espèces réactives à l’oxygène, et de glycation non enzymatique des protéines, et la production de produits terminaux de la glycation. Ce sont, vous le savez mieux que moi, des phénomènes « cumulatifs » qui parviennent à leur conclusion pathologique lorsque nous avançons en âge. 


    La lutte contre les virus et les bactéries n’est qu’une question d’immunité personnelle. Et nous savons aujourd’hui « pourquoi » cette immunité baisse chez certaines personnes porteuses de pathologies métaboliques. Et on sait vraiment pourquoi ces maladies métaboliques amènent une immuno-dépression chez les personnes malades. Les chercheurs expliquent parfaitement bien comment la première ligne de défense de l’immunité est fragilisée, comment la seconde ligne de défense de cette immunité devient aussi défaillante. Parce que les anti-corps ce sont des immoglobulines, qui sont des glycoprotéines, qui sont des « victimes » de choix pour la glycation non enzymatique. Les chercheurs savent aussi que le tissus adipeux sur-abondant sollicite énormément et en permanence la défense immunitaire et induit une inflammation chronique de bas grade. 


    Pour parler des virus respiratoires aérosols, on sait pertinemment qu’ils infectent l’organisme par les voies respiratoires. Et la muqueuse respiratoire représente la première ligne de défense face à une agression extérieure. C’est une barrière physique qui possède aussi des fonctions « immunitaires ». L’épithélium respiratoire est doté de récepteurs de l’immunité :« les récepteurs de reconnaissance des agents pathogènes ». Les cellules épithéliales ont la capacité de sécréter des médiateurs qui régulent la réponse inflammatoire. Ces cellules produisent également des substances antimicrobiennes (le lyzozyme, les Bêta-défensines, l’oxyde nitrique). Bref.

    Il se trouve que les phénomènes d’oxydation et de glycation non enzymatique des protéines, extrêmement présent dans les maladies du métabolisme, affaiblissent considérablement l’intégrité de l’épithélium respiratoire. Ceci est parfaitement bien documenté. Alors, comment s’étonner, dans ces conditions, de voir les diabétiques, les hyper-tendus, les insuffisants rénaux, les porteurs de maladies coronariennes ou vasculaires être les « meilleurs candidats » au décès par SARS-COV2 ? Leur première ligne de défense est aux abonnés absents. Par ailleurs, et cumulativement, leur endothélium et leur glycocalyx sont totalement affaiblis et amoindris, laissant le champ libre aux attaques du SARS-COV2 qui pénètre facilement dans l’organisme de ces gens là, via les récepteurs de l’ACEII, par ailleurs fortement exprimés chez eux. 


    Hormis, évidemment, quelques cas rares de maladies génétiques (comme la drépanocytose par exemple) c’est bien notre « mode de vie », ou, plus exactement, « notre mode d’alimentation » qui nous conduit directement vers les maladies du métabolisme. Aucune communication à ce sujet. Il faut croire que vendre des molécules est d’un meilleur rapport que de vendre des choux. 






  • LVOLC 2 juin 2021 19:00

    Depuis Rokefeller, l’industrie du médicament chimique a produit un nombre colossal de médicaments. Depuis quelque temps cette même industrie peine à trouver de nouvelles molécules et au lieu d’évoluer pour s’adapter et se recycler elle se tourne vers les vaccins pour continuer à breveter, en mettant un grand nombre de scientifiques à contribution pour breveter des technologies qui sont là pour gagner de l’argent et non pour soigner. Ils veulent remplacer les médecins pour s’imposer comme la seule alternative de santé, et ils se servent des êtres humains pour substituer leurs technologies à la nature, tous les êtres humains devenant ainsi de purs OGM.


  • Bernard Dugué Bernard Dugué 2 juin 2021 19:58

    Je précise que je suis ouvert à toute discussion scientifique concernant l’article que j’ai publié. Ce qui signifie qu’il y ait mention dans vos interventions des thèses et résultats dont j’ai fait état, ce qui n’est pas le cas des commentaires ci-dessus qui sont affligeants en étant poli


    • Legestr glaz Legestr glaz 2 juin 2021 20:43

      @Bernard Dugué

      Désolé de vous affliger ! 


    • Adèle Coupechoux 2 juin 2021 21:05

      @Legestr glaz

      Il cherche à se faire passer pour un scientifique. Le taux de mortalité suffit.
      Après s’il adhère au mantra publish or perish...


    • pierrot pierrot 3 juin 2021 10:10

      @Bernard Dugué
      bonjour,
      c’est un bon sujet, heureusement cette pathologie est rare mais les causes des « covid-longs » sont un sujet d’étude et ne sont pas encore bien étayées.

      Mais là, comme ailleurs, la connaissance progresse pour cette épidémie récente (décembre 2020) et une vaccination massive récente (décembre 2021).

      Un échappatoire serait de dire : « nous sommes tous différents » : devant la maladie, les médicaments, les traumatismes de la vie (perte de travail, divorce, accidents) etc. mais ce serait incomplet et peu scientifique.


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 3 juin 2021 10:29

      @pierrot
       
       Tout à fait.
       
       ’’« nous sommes tous différents » : devant la maladie, les médicaments, les traumatismes de la vie (perte de travail, divorce, accidents) etc. ’’
       
      > Tout à fait. Mais c’est malheureusement ce que nie implicitement la médecine industrielle en imposant un même vaccin pour tous. Les différents vaccins ne sont pas plus différents entre eux que ne le sont entre elles les différentes marques de lessives.
       
      ’’mais ce serait incomplet et peu scientifique ’’
       
      > La médecine industrielle n’est pas scientifique, elle est scientiste et dogmatique. Elle affirme une chose et accumule selon un principe shadockien, expériences et statistiques pour prouver que cette chose est vraie. Au mépris de la santé et la vie des patients en vertu du principe haïssable que la fin justifie les moyens.


    • Eric F Eric F 3 juin 2021 11:46

      @Bernard Dugué

      « Ce qui signifie qu’il y ait mention dans vos interventions des thèses et résultats dont j’ai fait état »

      Il est difficile aux intervenants non professionnels d’entrer dans le fond de l’aspect scientifique détaillé, même si certains d’entre eux font des copier-coller pompés sur des sites « pro » ou « anti ».

      Vous présentez les mécanismes d’intégration de séquences virales dans le génome humain de manière pédagogique et intéressante, mais il semble difficile d’en évaluer la fréquence et l’ampleur (il est question de phénomènes sur des millions d’années, sur des milliers d’années, et au quotidien).

      L’hypothèse que vous développez dans le présent article de faire un lien entre « covid long » et intégration de séquence de celui-ci dans le génome humain notamment au niveau de cellules cérébrales, il ne semble pas que ce soit pour l’instant la piste privilégiée (vous aviez évoqué la piste auto-inflammatoire dans un article précédent, une autre étude a pointé le système neuro-végétatif, etc.).
      Au stade actuel, trouver des bribes de ce virus dans l’organisme semble assez fréquent, il continue à y avoir en lieu clos très fréquentés des atmosphères qui en sont imprégnées, même si ce n’est pas toujours sous forme active (ce qui peut expliquer le taux élevé de positifs sans symptôme) 


  • eau-du-robinet eau-du-robinet 2 juin 2021 20:10

    « La protéine Spike est elle-même toxique et dangereuse pour l’homme » déclare le Pr Bridle
    .
    Dr Bridle :
    ’’
    La protéine Spike est toxique pour l’homme nous nous sommes trompées !’’


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 3 juin 2021 14:36
      La protéine Spike et les vaccins sont mortels

       Il semble qu’il soit très difficile de savoir si ce qu’on désigne par l’expression Covid long est dû au Sars-Cov2 ou aux vaccins étant donné que les deux contiennent le même agent pathogène : la protéine spike.

       

       Même les provax sont obligés de reconnaitre leur erreur.

      SARS-CoV2 : alertes sur les potentialités toxiques de la protéine SpikeLa protéine de pointe du nouveau coronavirus joue un rôle clé supplémentaire dans la maladie 

    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 3 juin 2021 14:42

      @Francis, agnotologue
       
       une course contre la montre est engagée contre ces fous qui avant de tomber vont tenter de contaminer un maximum de personnes avec la protéine spike.
       
       C’est l’armageddon. cf. Nuremberg2 boycotté par les moteurs de recherche.


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 3 juin 2021 15:02

      @eau-du-robinet
       
       Sur votre lien on lit :
       
       « Le pic de protéines (spike) associé au vaccin dans la circulation sanguine pourrait expliquer une myriade d’événements indésirables signalés par les vaccins COVID, y compris les 4000 décès à ce jour et près de 15000 hospitalisations, signalés au système de notification des événements indésirables des vaccins (VAERS) du gouvernement américain au 21 mai 2021. Puisqu’il s’agit d’un système de notification passif, ces rapports ne sont probablement que la pointe de l’iceberg d’événements indésirables, car une étude de Harvard Pilgrim Healthcare a révélé que moins d’un pour cent des effets secondaires que les médecins devraient signaler chez les patients après la vaccination sont en fait rapportés. VAERS. »
       
       
       « événements indésirables signalés par les vaccins COVID » et les observateurs du Covid long.


  • altaos 2 juin 2021 22:09

    Ça y est

    Le gang de criminels et d’assassins en place vient de recevoir le feu vert de L’ANS bidon et tous ces spécialistes corrompus pour piquer tous les ados à partir de 12 ans. on va pouvoir sacrifier sur l’autel de la soi disant immunité collective un certain nombre d’enfants en pleine santé avec un waxxin genique en phase de développement et dont on ne sait rien sur le moyen et long terme

    Et avec autorisation parentale, j’espère

    Cette équipe en place et tous ceux qui la soutienne, je dis bien tous, ne méritent que la corde pour les pendre

    Je me porte volontaire pour leur passer autour du cou


    • pierrot pierrot 3 juin 2021 10:14

      @altaos
      Actuellement les jeunes sont encore peu impactés par le covid-19 (ça viendra s’ils ne se protègent pas par vaccination)) mais ils sont contaminants et il est judicieux qu’ils soient vaccinés par solidarité humaine.


    • Eric F Eric F 3 juin 2021 11:17

      @pierrot

      « mais ils sont contaminants et il est judicieux qu’ils soient vaccinés par solidarité humaine »

      Cette question de « vaccination par solidarité » des personnes non à risque de cas grave est très discutable car pour chaque individu concerné, son risque d’effet post-vaccination grave dépasse le risque de la maladie elle-même. C’est en outre une illusion de croire que la totalité de l’humanité sera vaccinée contre l’ensemble des variants possibles, donc ce qui est éradiqué momentanément localement ne le sera pas de manière durable.
      Si on concentre la campagne vaccinatoire sur les personnes « à risque sérieux », la létalité et la dangerosité de l’épidémie seront réduits.

    • pierrot pierrot 3 juin 2021 11:32

      @Eric F
      A ma connaissance, seul 0,01 % des personnes contaminés subissent une deuxième contamination grâce aux anticorps « naturels » ou générés par la vaccination.

      Bons résultats qui rassurent.


  • altaos 2 juin 2021 22:09

    Ça y est

    Le gang de criminels et d’assassins en place vient de recevoir le feu vert de L’ANS bidon et tous ces spécialistes corrompus pour piquer tous les ados à partir de 12 ans. on va pouvoir sacrifier sur l’autel de la soi disant immunité collective un certain nombre d’enfants en pleine santé avec un waxxin genique en phase de développement et dont on ne sait rien sur le moyen et long terme

    Et avec autorisation parentale, j’espère

    Cette équipe en place et tous ceux qui la soutienne, je dis bien tous, ne méritent que la corde pour les pendre

    Je me porte volontaire pour leur passer autour du cou


  • LeMerou 3 juin 2021 06:42

    @ l’Auteur.


    J’ai relu deux fois votre article certes détaillé, un poil long ; mais avec le même plaisir, cependant une question me vient à l’esprit, non pas sur le Covid, qui en fait est une maladie virale comme les autres dont les méfaits s’appliquent principalement aux « vieux » et aux plus faibles.

    Car oui, nous ne sommes pas tous égaux face aux maux, et je pense que chacun à pu s’en rendre compte dans sa vie quotidienne. 

    Ma question est assez simple, depuis plusieurs décennies on nous rabâche que l’espérance de vie augmente, grâce d’une part aux progrès de la médecine et aux progrès pharmacologiques d’autre part et cela semble être devenu, un diktat, une sorte de but ultime dans la vie humaine, vivre plus longtemps.

    Les courbes mondiale démontrent bien cette montée dans certains pays.

    Cette litanie perpétuelle est souvent agrémentée d’exemples de centenaires en bonne santé, alors que la réalité est assez souvent différente, il n’y a qu’a voir le nombre « d’anciens » attendant la fin dans moult établissements dont je n’ose même pas citer le nom.

    Je dis attendant la fin, car pour la majorité l’état physique est quand même sévèrement diminué, même si pour certains les capacités intellectuelles restent relativement présentes, l’être n’est plus capable de se suffire à lui même. Est ce ça l’espérance de vie idyllique ? 

    Bref, nous vivons plus vieux, mais ne sommes nous pas plus fragilisé aussi, à vouloir nous protéger de tout évitant finalement à notre organisme de développer des défenses naturelles, et dans encore quelques décénnies, un simple mal qui avant aurait causé des troubles sans véritables conséquences sur un individu le mettra en danger de mort.

    Evidemment que si j’ai une vision complotiste des choses, je serais amené à dire que nous faire vivre plus longtemps quel qu’en soit l’état contribue très largement à l’enrichissement de certains. Vision étayée par le fait que dans certains pays l’espérance de vie est faible (sur nos baes de jugement et de mode de vie), du fait d’une « pauvreté globale », donc ne favorisant pas l’accès aux soins. Merci de vivre dans un pays développé....(financièrement surement)

    Donc, sur ce « covid long », expurgé des problématiques connues pour ceux qui ont reçu un traitement de choc, n’est il pas le reflet d’une fragilisation non pas naturelle, mais « consécutive aux progrès » de la capacité à l’humain de se « régénérer » à la manière d’une cicatrisation d’une coupure. Car finalement, que sait-on de l’influence réelle des progrès « pharmaceutique » à très long terme, sur plusieurs générations ? Quelles sont les modifications profondes et insidieuses qu’ils ont entrainé ?

    Ces progrès ont permis quand même d’éradiquer certains vrais fléaux, il me semble que le C19 ne fasse pas partie de cette catégorie, malgré que l’on tente de nous prouver le contraire, car si ce dernier ne fait pas de distinction territoriale, ni de race dans ses méfaits, il tue assez sélectivement, même si de temps à autres il y a quelques dégats collatéraux, dont ont ne nous pas dit pas tout sur le profil de la personne.....

    • Bernard Dugué Bernard Dugué 3 juin 2021 10:14

      @LeMerou Deux choses
      Pour l’espérance de vie, il faudrait revoir à la baisse la légende des progrès et soins médicaux. Avant 1960, les vieux avaient une retraite misérable et l’existence perdait son sens. Maintenant, la retraite est un âge actif si bien que l’envie de vivre a joué un rôle évident sur l’espérance de vie. Les forces de l’esprit si vous voulez

      Le Covid long touche beaucoup de gens dans la force de l’âge, voire jeunes. Il s’explique par la spécificité de ce virus dont on a pas encore percé l’énigme. C’est l’objet de mon article que de repousser les limites du savoir sur ce sujet. La piste de l’interférence immunitaire se tient. Je l’ai étendue à la piste d’une possible interférence génomique


    • Legestr glaz Legestr glaz 3 juin 2021 16:38

      @Bernard Dugué

      Copié-collé : « Le Covid long touche beaucoup de gens dans la force de l’âge, voire jeunes. Il s’explique par la spécificité de ce virus dont on a pas encore percé l’énigme. »

      Avez vous les chiffres de cette maladie de SARS-COC2 « long » ? Connaissez vous le « profil » et les « pathologies » des personnes qui développeraient ce « covid long » ? C’est une affirmation ou vous émettez une hypothèse ? 

      Quant à la « spécificité » du SARS-COV2 des chercheurs zurichois l’ont identifié dès le mois d’avril 2020. Ce virus s’attaque à l’endothélium vasculaire. 

      https://www.thelancet.com/action/showPdf?pii=S0140-6736%2820%2930937-5

      https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7823949/

      https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7323219/

      https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7408139/

      https://www.nejm.org/doi/10.1056/NEJMoa2015432


  • lisca lisca 4 juin 2021 11:30

    Tous les animaux (limitons-nous aux mammifères) ne marquent pas forcément la distanciation sociale. Ne pas confondre avec la distanciation indispensable entre hordes ou familles, assignées à un territoire vital.

    Les rats sont très sociables, très proches. Les chatons aussi. Les loups respectent le veux loup, placé en éclaireur en tête de la horde en maraude, et nourri de la proie partagée entre tous. Les éléphants, etc.

     smiley


  • Ecométa Ecométa 5 juin 2021 18:04

    Ma réponse, bien qu’elle relève de l’observation, n’est pas scientifique mais plutôt philosophique ou de bon sens : nous sommes tous semblables et en même temps tous différents, et c’est ce qui fait le charme de l’Humain si on veut bien voir du charme dans cette affaire... moi c’est ce que j’y vois et c’est ce que je souhaite à tout un chacun : y voir du charme ! 

    Le « Principe d’Humanité » c’est mon « crédo » ! 

    La science n’est pas un « Savoir » mais une méthode qui consiste à diviser pour soi-disant comprendre ; réellement mieux comprendre ou mieux manipuler ? Une méthode qui permet d’établir des « savoirs » divers et variés, et non un « SAVOIR »qui relèverait d’une exclusive scientiste ou technoscientiste !

    La même méthode, celle de la division, est utilisée pour dominer : diviser pour mieux régner !

    Quant au fait de « savoir », c’est « voire avec conscience »  !Or, « science sans conscience n’est que ruine de l’’âme » ; nous dit Rabelais. Il était médecin, et déjà à la renaissance il prônait la nécessité de revenir aux « Humanité gréco-latines » !

    Nous sommes en plein « humanisme », en fait nous sommes en plein « scientisme » ou « technoscientisme »du "comment sans le pourquoi«  : sans l’Humain ! Nous sommes en plein »humanisme« et »en marche forcée vers le « transhumanisme » !

    Les « Élites » n’aiment pas la « Démocratie » ; ce technoscientisme, cette technocratie est le nouvel esclavagisme prôné par l’ « Élite » humaine pour dominer le reste des humains ! Une « Élite » occidentale fasciste qui trouve une opportunité avec le "crédit social" chinois et qui entend bien l’imposer ; capitalisme occidental ou capitalisme d’État à la chinoise .... même combat contre la « démocratie » !

    Après avoir mis des code barre sur tous les produits de consommation ce sont des Q. R. Code, au début à but sanitaire, puis politique, dont chaque humain sera affublé pour être mieux surveillé ! Adieu « liberté chérie » !

    La Chine, après avoir imposé au monde son modèle économique en seulement quelques années, propose désormais son modèle social qui plait énormément aux élites mondialistes occidentales ; un crédit social fondé sur la surveillance permanente des citoyens, les récompenses et les punitions.

    https://www.francesoir.fr/politique-monde/la-chine-etend-son-credit-social-linternational


  • Ecométa Ecométa 5 juin 2021 18:21

    L’âme humaine chez l’humain c’est son « HUMANITÉ » !

     Une « Humanité » qui est venue par l’évolution : du passage de l’animalité à l’Humanité ; n’en déplaise au créationniste de tout poil  !


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