vendredi 27 août 2010 - par Vincent Benard

« Le GIEC est mort ! Vive la science »

Il est toujours difficile de rester objectif lorsque l’on veut parler d’un bon livre écrit par un ami. C’est pourtant ce que je vais tenter de faire, non sans vous avoir préalablement prévenus de ce biais.

Drieu Godefridi, co-fondateur de l’institut Hayek - avec un autre Intellectuel remarquable de la nouvelle génération, Corentin de Salle - publie un court mais percutant ouvrage au titre provocateur, "Le GIEC est mort, vive la science", consacré à l’ascension et au déclin du GIEC, dont j’ai déjà souvent parlé ici. Pour ceux qui reviennent d’un séjour prolongé sur Lost Island, rappelons que le GIEC (en Anglais IPCC) est un organisme émanant de l’ONU censé éclairer les gouvernements sur les risques liés aux changements climatiques, et dont les rapports, particulièrement alarmistes, ont inspiré nombre de décisions politiques nationales très coûteuses, comme en France le "Grenelle de l’Environnement".

Drieu Godefridi ne s’intéresse pas à la question scientifique, car il n’en a pas la compétence, mais aux fondamentaux sociologiques et méthodologiques de l’action du GIEC. Bien qu’il n’évoque que très incidemment cette question pour lui totalement secondaire, ce sont les révélations du Climate Gate d’une part, puis des nombreuses libertés prises par les rapports du GIEC avec la rigueur scientifique qu’il était censé incarner (Amazon Gate, Himalaya Gate, Etc...) qui l’ont conduit à s’intéresser à la méthodologie et aux fondamentaux institutionnels qui guidaient cet organisme. Pourquoi en est on arrivé là ?

Sa conclusion, écrite dans un style alerte et inimitable, très accessible malgré la haute tenue des sujets abordés, est que le GIEC ne pouvait pas arriver à un autre résultat que l’édification d’une pseudo-science biaisée dans le sens voulu par les politiciens promoteurs de cette assemblée. Prétendant incarner et dire la science, le GIEC est en fait principalement contrôlé et tenu par des représentants politiques des gouvernements, plus ou moins scientifiquement compétents, les scientifiques qui en font partie n’y tenant qu’un rôle finalement secondaire, malgré l’importance médiatique qui leur est donnée.

Le GIEC produit trois rapports dont seul le premier aurait pu prétendre, s’il avait été produit avec toute la rigueur scientifique que l’on pourrait attendre d’une "synthèse de l’état de la science à un instant donné", à la dénomination de "scientifiquement neutre", puisqu’il s’intéresse aux déterminants physiques du climat terrestre. Mais les seconds et troisième rapports, prétendant à la même qualification, ne peuvent l’être, puisqu’ils impliquent des jugements de valeur tant sur les conséquences d’évolutions de notre climat (rapport 2), que sur l’efficacité de politiques à mettre en oeuvre (rapport 3) pour circonvenir les menaces répertoriées par le second opus.

Drieu Godefridi, en analysant minutieusement tant la composition du GIEC, que son processus de production, et en décodant des exemples de contenus du rapport, démontre que la démarche du GIEC n’est qu’un avatar du "scientisme" politique défini par Auguste Comte et Ernest Renan, prétendant inféoder le politique à la science, mais de facto n’aboutissant qu’à permettre à des cliques politiques de récupérer la "science", dûment sélectionnée - pour ne retenir que celle qui plait, vérifiée ou honteusement falsifiée - pour avancer des agendas politiques particuliers.

L’intérêt du livre de Drieu est de montrer simplement que le projet du GIEC, loin de représenter "la science", a évolué vers une monstruosité polymorphe, permettant à des dizaines d’intérêts totalement opposés de se saisir de la problématique climatique pour faire avancer des agendas, politiques ou financiers, qui ne sont pas convergents, mais pouvant au final permettre l’établissement d’une société où des scientifiques cocufiés par les politiques serviraient de caution à la mise en place de régimes ou élites financières et politiciennes "coordonnent", "dirigent" et "planifient" une société conforme aux désirs de la clique dominante du moment.

Que les tenants de la théorie du complot ne se réjouissent pas, car ils en seront ici pour leurs frais : le GIEC, tel que Drieu Godefridi le déconstruit, n’a été que l’instrument donnant à des opportunistes, en son sein ou à sa périphérie, des opportunités d’améliorer leur situation politique ou matérielle à un moment donné. Les travaux du GIEC ont entre autres permis à tous les déçus de la défaite idéologique cuisante du communisme de trouver le moyen de tenter de prendre une revanche qu’ils auraient voulu étincelante sur ce capitalisme qu’ils honnissent malgré tout ce qu’il a pu apporter à l’humanité depuis trois siècles.

L’instrument plait tellement que malgré sa relative déconfiture (peut être pas tant que cela perceptible dans les médias français, mais réelle dans de nombreuses autres parties du monde) en terme de prestige et d’autorité, la plupart des gouvernements semblent prêts à rééditer l’expérience en créant un "GIEC de la biodiversité", dénommé IPBES. Une absurdité, selon l’auteur, qui n’aboutira qu’à donner encore plus de possibilités aux dirigistes de tout poil d’imposer à l’humanité une société gérée selon leurs désirs.

L’approche originale de Drieu Godefridi, en évitant volontairement les aspérités scientifiques et le côté "fait divers" des différents "GIEC-gates" qui ont émaillé la fin de l’année 2009 et le début de l’année suivante, permet de mieux comprendre les mécanismes de ce formidable détournement de science qu’a été la promotion du mythe du réchauffement climatique anthropogénique par le GIEC.

Bien que, vous l’avez compris, je recommande chaleureusement la lecture de cet ouvrage, dont les 117 pages se lisent d’une traite, je lui ferai cependant deux reproches.

Le premier est un titre trop optimiste : la bête n’est pas morte, seulement blessée, et elle remue encore, et nulle doute qu’il y aura de grands efforts faits pour la ressusciter. La seconde est la relative faiblesse de la partie "leçons pour l’avenir", bâclée en une seule page, sans aucune des qualités de profondeur que l’on retrouve dans le reste de l’ouvrage. Mais cela laisse à Drieu l’opportunité d’y revenir dans un approfondissement ultérieur.

Mais il n’en reste pas moins que la lecture de ce type d’ouvrage, véritable leçon de philosophie adressée aux scientifiques, est salutaire. Et la morale est cruelle pour les scientifiques : dans cette affaire, les politiques n’auront rien perdu, alors que la réputation des scientifiques risque d’être souillée, alors que la responsabilité de la débâcle du GIEC échoit prioritairement, de façon évidente, aux politiques. Aux scientifiques qui ont vu dans le GIEC l’opportunité de faire envoler leur carrière, Drieu Godefridi rappelle qu’il faut craindre les politiques, surtout lorsqu’ils font des cadeaux.

"Le GIEC est Mort, Vive la science", Drieu Godefridi, 2010, ed. Texquis, 16€. Site du Livre.

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Lire également :

Je me suis fait plus discret sur ce sujet depuis avril, crise financière oblige. J’essaierai d’y revenir prochainement. 

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45 réactions


  • Catherine Segurane Catherine Segurane 27 août 2010 13:04

    C’est toujours plaisant d’assister à la chute d’un Comité Théodule qui impose ses vues dans les cercles du pouvoir en toute obscurité, et bien sur en se moquant des intérêts du peuple et de sa volonté.

    Le GIEC fut un des plus nuisibles, culpabilisant tout un chacun comme si nous étions responsable du réchauffement climatique en travaillant, en circulant, en nous chauffant et en nous éclairant.

    Le GIEC a aussi essayé de créer un autre grand prétexte à migrations massive : les réfugiés climatiques, supposés victimes du crime que nous commettons chanque jour quand nous allumons une lampe. Qu’une tempête se déroule aux antipodes : nous en sommes coupables, nous les occidentaux , et nous devons indemniser nos supposés victimes sous forme d’aides en tous genre et d’ouverture encore plus large de nos frontière.

    Contente de voir crever ce comitéThéodule, et impatiente de voir crever le prochain.


    • amipb amipb 28 août 2010 08:07

      Catherine, mais quand donc ouvrirez-vous les yeux plutôt que de ne chercher à trouver que ce que vous voulez voir ?


      Vous tapez sur le GIEC parce que, selon vous, il « justifie » les migrations n’ayant plus d’eau ou de vivres, en caricaturant l’allumage d’une lampe. Croyez-vous que notre mode de vie moderne n’a pour différence avec ceux plus anciens que la possibilité d’allumer une lampe ?

      La pression de notre mode de vie sur la planète est extrême, pourquoi donc s’enfermer dans la pensée magique pour le nier ?

      Le bouddhisme et l’écologie sont pourtant difficilement dissociables, par leur notion commune d’interdépendance.


  • Phd_graduated 27 août 2010 13:18

    Aaaaah le think tank libertarien Hayek est de retour, il nous manquait :’) Avec tous les thèmes qui leur sont chers « rien ne vaut l’humain libre de toute entrave, les Etats saylemal et je ne parle même pas du communisme, horreur ». Ce qui est une opinion qui a au moins le mérite d’être un minimum argumentée par le fameux Hayek, notez bien, mais qui sonne curieusement pour le GIEC qui ne fonctionne pas par consensus, mais par unanimité. Y compris celle de pays écologiques et démocratiques comme l’Arabie Saoudite et la Chine, par exemple.

    On notera tout de même que l’auteur, suite à la déconfiture du Climategate s’étant révélé un Pleindevidegate (alors que des liens très intéressants se sont dessinés dans le même temps entre plusieurs climato« sceptiques » médiatiques et l’industrie du pétrole), ne s’aventure pas sur les terrains de la science, la vraie, ie le WG1. A croire que cette science est plus solide que clamée très haut et très fort ...

    Accessoirement, je croyais que la charte d’Agoravox interdisait l’autopromotion ou la promotion de copains ?


    • Mmarvinbear Mmarvinbear 28 août 2010 00:39

      « Accessoirement, je croyais que la charte d’Agoravox interdisait l’autopromotion ou la promotion de copains ? » :

      « Tous les animaux sont égaux. Mais certains le sont plus que d’autres. »
      Georges Orwell

      Mais ça, vous le saviez...


  • jako jako 27 août 2010 13:26

    Merci lucilio de cet excellent article


  • sisyphe sisyphe 27 août 2010 13:26

    Obscur pamphlet d’un obscur auteur : « Drieu Godefridi, co-fondateur de l’institut Hayek  » ; on a tout compris...

    La campagne anti-GIEC se dévoile enfin pour ce qu’elle est : une opération menée par les ultra-libéraux et néocons pour empêcher toute régulation risquant de nuire aux formidables bénéfices réalisés par les mégapollueurs de l’industrie pétrochimique (et autres), et leur permettant de continuer à tuer la planète en toute dérégulation et impunité. 

    L’auteur du livre a, d’ailleurs, toute compétence pour nous parler de la science, puisqu’il est (je cite) « Docteur en philosophie (Paris IV-Sorbonne), titulaire de masters en droit et philosophie (UCL) et d’un DEA en droit fiscal »
     smiley smiley 

    Avec des ennemis comme ça, le GIEC n’a même pas besoin de soutien ; ils font le boulot pour lui... 
     smiley 



     

  • ZEN ZEN 27 août 2010 13:31

    Le Giec est mort, Vive la science",

    Un titre pareil ne fait pas dans la dentelle...
    Donc il n’y aurait aucun scientifique au GIEC.. ?
    Pour une nouvelle, c’est une nouvelle !
    Merci pour la promo, c’est l’éditeur qui va être content
    On peut commander directement ?
    Voici mon n° de carte visa : $$*** **** ** ****$$


    • Phd_graduated 27 août 2010 13:41

      En l’occurence ... il y a très peu de scientifiques dans les structures permanentes du GIEC. Tout simplement parce que le GIEC n’est qu’une coquille administrative qui organise des rencontres et fait le travail administratif d’organisation des rapports. Ce sont les gouvernements qui proposent/nomment (je ne me souviens plus) des experts issus des rangs de leurs chercheurs (donc qui sont nominalement sous l’autorité de leur gouvernement), qui vont travailler sur des articles déjà publiés (donc revus par des comités de journaux qui n’ont rien à voir avec le GIEC)

      Taper sur le GIEC pour couler la science, c’est comme taper sur la secrétaire pour la tondeuse mal fichue qu’on a acheté. Ca défoule mais c’est à côté de la plaque.


  • sisyphe sisyphe 27 août 2010 13:41

    Sur Wiki, on peut lire ceci, à propos de l’auteur du livre : 


    Il a quitté la présidence de l’Institut Hayek en 2007, pour se consacrer à sa thèse de philosophie, soutenue avec succès depuis. Vincent Bénard l’a remplacé à la direction du think tank.

     smiley smiley 


    Les petits services entre amis ... 

    Ben quoi, après l’énorme flop du « climategate », faut bien essayer de se raccrocher aux branches, non ? 

     smiley 


  • Voltaire Voltaire 27 août 2010 13:53

    En tant que publicité pour un ouvrage publié par un collègueet ami de l’auteur (et donc totalement partiale), cet article n’aurait jamais dû être publié sur Agoravox, pour de simples raisons éthiques.

    Sur le fond, l’auteur, comme son ami auteur de ce livre, énoncent une série de contre-vérités qui procèdent d’une stratégie de lobbying mise en place depuis quelques années par les divers intérêts mis en cause par la réalité du réchauffement climatique : puisque le thermomètre indique de la fièvre, cassons le thermomètre...

    J’ai été, en tant que scientifique, parmis les sceptiques d’un lien directe entre activité humaine et hausse de la température moyenne du globe, pendant plusieurs années (eu début des années 80). Si cette hausse paraissait bien documentée, les facteurs causals me semblaient pourvoir être multiples. Mais il arrive un moment où l’évidence ne peut être niée. Les innombrables publications sur ce sujet, même en prenant en compte la robustesse relative des modèles climatiques, ne sont pas l’oeuvre d’une communauté scientifique entièrement corrompue ou biaisée ; dans son ensemble, les publications du GIEC correspondent à un consensus valide de l’état des connaissances sur le sujet de la communauté scientifique. En aucun cas, et c’est vraiment utiliser d’une tactique déloyale de rideau de fumée, les inévitables cas d’erreurs que l’on a vu être monté en épingle par les lobbyists ne remettent en question les conclusions générales des travaux du GIEC.
    Alors que certains auteurs (comme Claude Allègre) manipulaient de façon frauduleuse les données scientifiques pour les faire coller à leurs thèses, l’immense majorité des publications du GIEC ont été validées par la suite et n’ont jamais été remises en question par des travaux scientifiques ultérieurs.
    Existe t-il aussi des lobbyists du côté des pro-changement climatique ? c’est une évidence. Des politiques ont-ils utilisés le GIEC pour promouvoir leur idéologie ? bien sûr. Certains scientifiques du GIEC ont-ils fait des hypothèses parfois hazardeuses ? Sans doute. Certaines publications du GIEC contiennent-t-elles des erreurs . Probablement. Mais dans l’ensemble, ses travaux et ses conclusions ne sont pas scientifiquement biaisées ; il revient ensuite au politique de tenir compte des marges d’incertitude qui sont toujours exprimées dans les projections d’avenir effectuées par les chercheurs, car contrairement aux données mesurées, leur extrapolation dans le futur dépens de modèles nécessairement plus simples que ne l’est la réalité. Dans ce sens, les recommendations du GIEC sont bien entendus basées sur un certain degré d’incertitude, degré cependant largement inférieur à celui des hypothèses farfelues des négationistes.

    Quant au rôle des politique, que semble méconnaitre l’auteur, il est de prendre en compte les risques, même avec leur élément d’incertitude, dans l’intérêt général. En ce sens, même si certains ont utilisé le GIEC à leur propre fins, il eût été, et demeure irresponsable de ne pas prendre en compte l’impact de ces changements sur la société, n’en déplaise aux lobbies suceptibles d’être affectés économiquement par des mesures réglementaires.

    On se souviendra avec ironie des propos du alors président Poutine à propos des effets qu’il pensait positifs d’un éventuel réchauffement de quelques degrés de la Russie, il y a quelques années. Nul doute qu’il ne se risquera pas à de tels propos après cet été, même si l’on ne peut lier de façon certaine la canicule qui a sévi en Russie au réchauffement climatique provoqué par les activités humaines : si, pris individuellement, aucun modèle ne peut analyser les causes d’un évènement unique, tous les modèles du GIEC ont prédit un accroissement du nombre d’épisodes caniculaires en Eurasie... Et l’on n’entend plus Mr Allègre fanfaroner à propos de l’hiver relativement rigoureux de 2009 en France, depuis que les dernières mesures indiquent que l’année 2010 battra sans doute de nouveau des records en termes de température moyenne sur le globe.


    • Voltaire Voltaire 27 août 2010 14:54

      Petite erreur de frappe, il faut lire :
      « J’ai été, en tant que scientifique, parmis les sceptiques d’un lien directe entre activité humaine et hausse de la température moyenne du globe, pendant plusieurs années (au début des années 00) » et non des années 80.


    • sisyphe sisyphe 27 août 2010 19:30

      @ Voltaire 


      Manifestement, vous êtes le seul ici à savoir ce dont vous parlez, vue votre expérience 

      Mais vous constaterez que votre commentaire est moinssé ; ce qui signe clairement la tendance dénégationniste de ceux qui refusent de voir la réalité, et s’en tiennent aux discours des lobbies pétrochimistes et ultralibéraux . 

      CQFD

    • rastapopulo rastapopulo 27 août 2010 23:28
      Manifestement, vous êtes le seul ici à savoir ce dont vous parlez, vue votre expérience 

      oui il vient de prouver que toute hausse de température est dû au CO2 chapeau. Fortiche les moyen-âgeux, les romains et les minoens ! En plus il prétend que la force des hivers comme des étés est une preuve, alors que c’est une exacerbation. Enfin il juge sur une agence Hansen conquise au carbocentriste que 2010 sera plus chaud alors que depuis le début de l’année c’est le gros yoyo dans un sens comme dans l’autre. 
      Mais vous constaterez que votre commentaire est moinssé ;

      Je ne l’ai pas moinsé mais et alors ?

      ce qui signe clairement la tendance dénégationniste de ceux qui refusent de voir la réalité,

      Combien d’année sur terre ? quelle connaissance des fluctuation passées ? Notre réalité est petite mon cher.

      et s’en tiennent aux discours des lobbies pétrochimistes et ultralibéraux . 


      ouioui, BP ? Rockfeller ? Shell ?... Tout l’aristocratie se donne rendez-vous aux bourses carbones et quand 1 millions va à un institut indépendant c’est pleine page. Mais pour les milliards de ceux que je viens de citer « no comment » Affirmatif ! C’est primaire d’utiliser encore cette argument. Il ne vaut rien. Pire c’est un mensonge. Quand aux ultra, je ne pense pas que Larouche ou Cheminade le soient mais bon tout le monde peut se tromper...

      http://www.solidariteetprogres.org/sp_resultats.php?cx=017768330541629010986%3Ar1bpee7czg4&cof=FORID%3A10&ie=utf-8&q=giec&sa=Rechercher&siteurl=www.solidariteetprogres.org%2F#935

      petit faible pour celui là :

      http://www.solidariteetprogres.org/article-imprim.php?id_article=3074


    • aberlainnard 28 août 2010 19:56

      Voltaire

       

      Votre commentaire me paraît être un des plus sensé de ceux publiés à la suite de l’article de M. Vincent BENARD.

      Le GIEC est construit autour d’une organisation multidisciplinaire justifiée par sa mission.

      Il n’a pas vocation à faire de la recherche scientifique et ne le prétend pas.

      Il fait un travail d’observation, d’expertise et de synthèse des travaux menés dans le monde sur l’évolution du climat, de l’incidence de l’activité humaine sur celle-ci et des effets d’un changement climatique sur l’humanité.

      La climatologie n’existe pas en soi. Elle implique la participation de diverses disciplines scientifiques, techniques, socio-économiques et n’est pas exclusivement un domaine de recherche scientifique pure.

      Il est donc tout à fait normal que les participants ne soient pas tous étiquetés comme « scientifiques ». Ce n’est pas critiquable et c’est même rassurant.

       

      Par ailleurs, je ne comprends pas que nombre de ceux qui participent à ce genre de discussion, « anti-réchauffistes » ou « réchauffistes » (quels termes horribles !) confondent encore climat et météo, comme le fait Allègre qui n’a toujours rien compris dans ce domaine.

      Cette confusion invalide complètement tout raisonnement sur ce sujet.

      La météo ne s’intéresse qu’aux phénomènes atmosphériques locaux à très court terme dans le temps.

      Elle n’a rien à voir avec l’étude du climat et de ses variations à l’échelle du globe dans une dimension historique qui doit tenir compte de phénomènes beaucoup plus complexes encore : astronomiques (variations du soleil, variations de l’orbite terrestre), géologiques (dérive des continents, formation du relief, niveau marin, poussières volcaniques), océaniques, atmosphériques et enfin anthropiques (pollutions, combustion du carbone, utilisation des sols).

      Il faut en plus tenir compte des inter-actions qu’ont tous ces éléments entre eux et sur la végétation.

      Connaître un été froid et humide telle année en telle région de France ne permet en aucun cas de tirer une conclusion, dans un sens ou dans un autre, sur l’évolution du climat sur l’ensemble de la planète. C’est pourtant l’erreur de raisonnement que font les gens comme Claude Allègre. Pauvre Claude Allègre !

       


  • Rayves 27 août 2010 15:30

    Article malhonnête puisqu’il passe sous silence les conclusions des différents rapports d’experts indépendants qui ont définitivemnet blanchi le GIEC à propos du « climategate ».
    La référence à l’Institut Hayek dans ce propos dépasse l’entendement. C’est un peu comme si un texte sur les droits de l’homme se référait à la Gestapo ou au KGB !
    Mais qu’est-ce qui dérange tant lorsque l’on s’applique à économiser les ressources terrestres au bénéfice de nos enfants ?
    Enfin, on ne peut que faire le parallèle avec Claude Allègre lorsqu’il apparait que l’objectif final n’est que de vendre du papier.


  • joletaxi 27 août 2010 17:08

    Ouais, ça va mal pour les partisans de la poële à frire.


    On assiste à une offensive tous azimuts pour sauver la poule aux oeufs d’or,dans tous les médias, et même ici, où tous les idiots utiles se sont donnés rendez-vous

    Je ne passerai pas mon temps à « démonter » tous les arguments habituels servis encore une fois,ils l’ont déjà été à maintes reprises,et ce la n’aurait aucun effet.

    par contre, les interventions ici démontrent une fois de plus que le but est avant tout politique,anti-capitaliste,alter -mondialiste.
    On avait fait une ovation à Chavez à Copenhague,ce n’est pas un hasard.

    je vous laisse à vos délires, et faites provisions de bois, et de doudounes en poil de chèvre, il risque de faire froid cet hiver, comme il l’a fait dans l’hémisphère Sud cet été, avec pas mal de dégats et de morts à la clef.

    • sisyphe sisyphe 27 août 2010 18:21

      Par joletaxi (xxx.xxx.xxx.246) 27 août 17:08

      je vous laisse à vos délires, et faites provisions de bois, et de doudounes en poil de chèvre, il risque de faire froid cet hiver, comme il l’a fait dans l’hémisphère Sud cet été, avec pas mal de dégats et de morts à la clef.


      Evidemment FAUX. 

      L’été austral dans l’hémisphère sud

      Il a souvent fait chaud, voire très chaud. Avec des températures de 1,3°C au dessus de la normale, l’été n’a jamais été aussi chaud dans l’ouest de l’Australie.




    • joletaxi 27 août 2010 19:07

      jusqu’où va l’aveuglement ?


      Il a donc fait chaud dans l’hémisphère Sud ?
      Passons sur les morts,sur les épisodes de neige,sur les troupeaux décimés,ceux qui sont morts de froid n’avaient pas lu votre commentaire.

      Si je doutais encore des nouvelles que l’on peut glaner sur les médias, j’ai de très bon amis qui habitent en Australie et qui me disent(chut ils sont payés par bigoil) qu’ils ont un hiver très froid, inhabituellement froid.Encore une fois, je vais leur conseiller de lire votre prose.

      Quant aux t° records, elles proviennent de la maison Hansen,le GISS, autant faire confiance à Madoff.
      Bref, comme je le disais plus haut, inutile de polémiquer, vous avez vos convictions, moi je lis d’autres nouvelles, que vous pouvez vous aussi consulter,je n’arriverai pas à vous convaincre ; comme vous n’y parviendrez surement pas avec des arguments aussi faibles

      bonne soirée

    • sisyphe sisyphe 27 août 2010 19:08

      rigolo de voir moinsser ce qui est une INFORMATION 

      ... ou comment se manifeste le négationnisme ! 
       smiley 

    • sisyphe sisyphe 27 août 2010 19:15

      Par joletaxi (xxx.xxx.xxx.246) 27 août 19:07

      Il a donc fait chaud dans l’hémisphère Sud ?

      Ben oui .... les chiffres sont là pour le prouver ! smiley 

      Si je doutais encore des nouvelles que l’on peut glaner sur les médias, j’ai de très bon amis qui habitent en Australie et qui me disent(chut ils sont payés par bigoil) qu’ils ont un hiver très froid, inhabituellement froid.Encore une fois, je vais leur conseiller de lire votre prose.

      Non, non ; il ne s’agit pas de « ma prose » ; il s’agit des chiffres officiels ; vous n’avez pas cliqué sur le lien ?? 
      Vous demanderez à vos amis Australiens qu’ en lieu de regarder à leur fenêtre, ils demandent les statistiques réelles du climat de leur pays, et vous viendrez nous faire part de leurs réactions... smiley 

      Serviteur ! 
       smiley 

    • rastapopulo rastapopulo 27 août 2010 20:53

      Je me marre parce que quand c’est plus chaud, c’est le réchauffement et le climat. Quand c’est plus froid (janvier - 3°/moyenne des 30 dernières année) c’est la météo et passé sous silence. CQFD

      Et Hansen est le monsieur réchauffement politique. Zéro crédibilité pour moi aussi.

      J’ai d’ailleurs entendu que les autres agences n’arrive pas au même résultat :

      ....Conclusion
       : Dr. Hansen pense que le réchauffement continue de
      façon sans précédent depuis 1998, tandis que les indicateurs HadCrut,
      RSS et UAH pensent qu’il y a eu stabilisation ou pause

      http://www.skyfall.fr/?p=593


  • bravecounass 27 août 2010 18:01

    La pensée humaniste libérale ....

    « C’est un malheur du temps que les fous guident les aveugles. » - Shakespeare.

    Le pire c’est que malgré la description de l’auteur, j’ai pris la peine de lire ce tissu d’absurdité.

    Bon, ceci dit, ca m’aura au moins permis de trouver une caution à la thèse de Laborit sur la fuite dans l’imaginaire. Un tel déni de réalité laisse cependant pantois, qui sont les fous et qui sont les aveugles... ?


    • rastapopulo rastapopulo 27 août 2010 20:58

      Le problème n’est pas de nier le réchauffement mais de le replacer dans un contexte ou jamais les températures ont été stable... sauf en Europe de 40 à 70 (les USA eux se tapaient le Big Freeze logique qu’ils soient plus septique).

      C’est une déformation dû à la petitesse de notre passage sur terre.

      Donc il faut absolument passer sous silence les optima passé qui égale sans problème celui actuel et qui ont une répétition tout les 1000 ans +- comme par hasard (voir les optima médieval, romain, et minoen)

      http://pages.science-skeptical.de/MWP/MedievalWarmPeriod.html).


  • Rayves 27 août 2010 19:54

    Merci à joletaxi pour son humour, certes involontaire (« j’ai de très bon amis qui habitent en Australie... ») !
    Il aurait aussi pu citer de nombreuses peuplades qui pensent que la terre est plate (qui pourrait les en blâmer ?) ce qui montre une fois de plus que mettre science et propos de comptoir sur le même plan (méthode Allègre) mêne tout droit à l’obscurantisme.


    • Waldgänger 27 août 2010 20:07

      Disons que les idées de joletaxi sur le climat ne sont pas vraiment les miennes, et c’est peu dire, mais si c’est le niveau des arguments que vous avez à opposer aux siens, ne pensez pas que l’on vous oblige à tout prix à commenter.


    • joletaxi 27 août 2010 21:16

      Rayves


      sur que les australiens sont des gens crétins, et que s’ils font part de leur expérience personnelle et vécue, on ne peut que les traiter d’obscurantistes, puisque la sciences du consensus dit le contraire.
      Il paraît que certains « penseurs » font fondre un drap raide de glace posé sur eux par la pensée,


      on n’est certainement pas d’accord, à la différence que personnellement ,je n’ai aucune conviction sur aucune théorie, je me contente de faire remarquer que ce que dit le GIEC se révèle souvent faux,que les données de base sont peu fiables, et que faire des prévisions à 20,50,100 ans cela relève plus du marabout que de la sciences.

      Sur ces bases , on peut discuter.

    • spearit 27 août 2010 22:36

      d’ailleurs la peuplade qui croyait que la terre est plate n’est-elle pas celle de nos ancêtres ??

      Par contre d’anciens peuplades connaissait et depuis plusieurs millénaires les planètes composants notre systèmes solaires, planètes non observables à l’oeil nu.

      Cette prétention de l’homme occidental n’a d’égal que son ignorance


  • croacroa 27 août 2010 20:42

    Sauf que le GIEC est bien vivant et que l enquete a montré qu il avait tout vrai !
    Disciple de claude allégre sectaire et fou savant  ???
    Qui se rassemble s assemble diront nous de votre ami...un peu de pub entre potes...


    • rastapopulo rastapopulo 27 août 2010 20:46

      Ha bon ? Quel organisme a juger cette affaire ? Quelle critiques ont été adressés à la politique de pression sur les revues ?

      Si rien de scandaleux n’a été découvert, il faut lire les messages pour voir la technique de dénigrement utilisée.

      C’est loin d’être joli-joli mais comme c’est une affaire de foi ont pardonne.


    • sisyphe sisyphe 27 août 2010 20:58

      ... ben ; faut se tenir au courant ... 


      GIEC/GB : « pas de faute professionnelle »

      Par ailleurs, juste un peu de patience... 

      En dépit d’une annonce faite le 20 janvier 2010 pour rectifier ce qui avait été prédit sur la fonte des glaciers de l’Himalaya, le GIEC n’a pu éviter le processus de peer review qui concerne un nombre de plus en plus important d’organismes internationaux. En choisissant 12 scientifiques réputés, qui travaillent pour l’essentiel dans des domaines sans rapport direct avec la climatologie, et en confiant la Présidence du Comité à Harold Shapiro, éminent économiste, le Conseil Interacadémique confirme que le Rapport du Comité se restreindra aux questions portant sur les méthodes de travail du GIEC, le choix et la formation de ses membres, et sa politique de communication. A cet égard, les missions confiées au Comité se présentent de la manière suivante :

      - sur le plan formel, analyser notamment les procédures suivies par le GIEC pour la préparation de rapports d’évaluation, en ce compris la qualité des données utilisées, les lignes directrices utilisées ainsi que les mécanismes existants pour rectifier les erreurs constatées après l’adoption et l’acceptation d’un rapport,

      - sur le plan de la gestion interne, analyser les fonctions administratives au sein du GIEC ainsi que le rôle des deux institutions mères (le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) et l’Organisation Météréologique Mondiale (OMM)) et des autres parties prenantes,

      - sur un plan plus stratégique, analyser les techniques de communication du GIEC, notamment avec les médias, afin de s’assurer que le public a connaissance des travaux menés par l’Institution.

      En d’autres termes, le Rapport qui doit être remis fin août 2010 au Secrétaire Général des Nations Unies, au Secrétariat du GIEC, au PNUE et à l’OMM, proposera une série de recommandations pour améliorer le fonctionnement du GIEC ainsi qu’un plan pour les mettre en œuvre, ce qui revient à dire que les missions confiées au GIEC ne sont pas remises en cause. En tout cas, ce n’est pas ce Comité nouvellement mis en place qui pourrait appeler à son extinction. 

      [V. pour plus d’informations le site Internet du Comité mis en place par le Conseil interacadémique


      Plus que quelques jours (le 30 Aout) ; et on sera ainsi fixé sur la validité des travaux du GIEC. 

      On prend les paris ? 

       smiley 


    • rastapopulo rastapopulo 27 août 2010 21:05

      Parce noyauté une commission est impossible, voilà ce que je trouve sur votre précédente enquête de sainteté :

      Une seconde technique que les carbocentristes ont utilisé ensuite pour préserver leur croyance a consisté à répéter de manière incessante que les enquêtes officielles sur le scandale du « Climategate » ont lavé de tout soupçon les principaux scientifiques du GIEC impliqués, et que leur science a été « démontrée comme valide ». Mais, comme il a été noté par des critiques comme Steve McIntyre, du site Climate Audit, cela n’a rien d’étonnant, dans la mesure où les enquêteurs ont eu grand soin de n’interroger aucun expert comme lui qui aurait pu expliquer en quoi les courriels divulgués de l’Unité de Recherches Climatiques (CRU) sont accablants.
      Le rapport du Groupe d’Évaluation Scientifique, dirigé par Lord Oxburgh, n’examine que 11 papiers produits par la CRU, aucun d’entre eux n’étant relié ni de près ni de loin à l’affaire. La semaine dernière, Andrew Montford, auteur de The Hockey Stick Illusion : Climategate and the Corruption of Science, a révélé sur son blog (Bishop Hill - bishophill.squarespace.com) que la sélection de ces papiers pour l’enquête a été approuvée par Sir Brian Hoskins, de l’Institut Grantham pour le Changement Climatique à l’Imperial College, et par Phil Jones, l’ancien directeur de la CRU - ceux-là même que visaient l’enquête.


    • Phd_graduated 27 août 2010 21:51

      Sauf que le rapport Muir-Russell détaille comment faire une reconstruction des paléotempératures avec les données disponibles en accès libre, chose que McIntyre n’a jamais réussi à faire en 6 ans même avec les données sous la mains. Et vous savez en combien de temps Sir Russell a fait cela ?

      2 jours.

      Compétence de McIntyre ?


  • joletaxi 27 août 2010 21:07

    « Vous demanderez à vos amis Australiens qu’ en lieu de regarder à leur fenêtre, ils demandent les statistiques réelles du climat de leur pays, et vous viendrez nous faire part de leurs réactions... »


    c’est bien ce que je disais, la dissonance cognitive.

    Les gens sortent de chez eux, et ils se les gèlent,alors pour se réchauffer ils consultent les statistiques que leur fournit le BOM,qui leur dit qu’en fait il fait anormalement chaud.
    Dès que je les contacte, je leur dirai qu’ils arrêtent de nous prendre pour des idiots.


    et là ils ont tout de suite plus chaud, tout comme les ours polaires,crevant de chaud car hansen leur a trouvé une anomalie de 6 ° dans des coins où il n’y a aucune station de mesure, tout comme ses satellites, qui mesurent des t° de 350° C dans les grands lacs US, et la liste est longue comme un jour sans fin.
    Cet hiver, notre chef de la météo nous disait que les t° glaciales n’étaient rien à côté de ce qu’elles auraient du être si il n’y avait pas de réchauffement climatique.

    Il n’est pas impossible qu’un jour, mais il faut être jeune pour espérer cela, on nous fournisse des statistiques de t° terrestres de qualité,sur lesquelles il y aurait consensus.
    Pour les t° océannes,on a des outils à peu près fiables,et là les t° plongent de façon spectaculaire.
    Mais je vous le répète,je ne cherche nullement à vous convaincre, ni même à vous faire douter.
    Personnellement,je constate que l’on a une théorie(bien fragile, il suffit de consulter le blog de Spencer et ses petites expériences,et des réactions que cela suscite),sur base de laquelle, certains se sont imprudemment risqués à faire des prévisions qui se révèlent toutes fausses.
    Tout les reste ne m’intéresse pas,et tous les jours on découvre des mécanismes inconnus jusqu’ici, qui remettent en question nos quelques fragiles certitudes.

    De là à vouloir me faire changer de mode de vie, surtout quand l’on voit les résultats de traités comme Kyoto,il y a peu de chance de succès.



    • sisyphe sisyphe 27 août 2010 23:16

      Par joletaxi (xxx.xxx.xxx.246) 27 août 21:07

      « Vous demanderez à vos amis Australiens qu’ en lieu de regarder à leur fenêtre, ils demandent les statistiques réelles du climat de leur pays, et vous viendrez nous faire part de leurs réactions... »


      c’est bien ce que je disais, la dissonance cognitive.


      La dissonance cognitive, c’est précisément ce que vous cherchez à éviter, en préférant vous fier aux « impressions » de vos amis, plutôt que de vous ranger aux chiffres réels (tels que donnés dans le lien que j’ai fourni) : évitement de confrontation entre ce qu’on veut croire et le réel ; mais la méthode coué n’est pas une pratique scientique






      De là à vouloir me faire changer de mode de vie, surtout quand l’on voit les résultats de traités comme Kyoto,il y a peu de chance de succès.

      Là, on comprend vos motivations à vouloir éviter la dissonance cognitive. 

      Rien de bien scientifique, non plus.... 
       smiley 

  • Le péripate Le péripate 27 août 2010 21:44

    Il est vraiment impossible d’avoir un avis éclairé sur cette question dans ses aspects scientifiques.

    Mais deux sortes d’hommes échappent à l’indécision. Ceux pour qui le totalitarisme c’est trop cher payé même si réchauffement il y a, et ceux pour qui n’importe quel prétexte même fallacieux est bon pour imposer leurs vues esclavagistes.

    Et parmi ces derniers nombreux sont ceux qui ont déjà de l’expérience sous d’autres bannières.


    • sisyphe sisyphe 27 août 2010 23:24

      Esclavagistes !!!!!!!! smiley smiley smiley 


      Totalitarisme !!! smiley smiley 

      Damned !!

      Où sont ces chiens félons ? smiley

      Ceux pour qui le totalitarisme c’est trop cher payé même si réchauffement il y a

      Péripate s’accroche comme il peut à la queue du climategate ... en prônant, en bon ultralibéral.............. le chacun pour soi, et après moi le déluge, pour surtout qu’on ne touche pas à sa liberté de réchauffeur... 
      ... sinon, c’est la chaine et le boulet.....
       smiley
       smiley 

    • birdy 27 août 2010 23:54

      Salut Wald,


      Je suis toujours amusé par ces justiciers masqués qui accusent alentours pour prouver leur valeur.

      Pour ma part, ça fait 25 ans que je n’ai plus aucun véhicule polluant, et que j’utilise toutes les ficelles d’économie d’énergie et pourtant je n’irai traiter personne de réchauffeur.

      Gageons que Sisyphe soit dument motorisé, ce qui ne l’empêche de pointer du doigt les gens dont il ne sait rien.

      C’est une loi courante : le péteur sera le premier à se plaindre de la mauvaise odeur. 

    • sisyphe sisyphe 28 août 2010 09:11

      Par Waldgänger (xxx.xxx.xxx.194) 27 août 23:45

      Sisyphe, tu n’y connais rien, tu ferais vraiment mieux de la fermer. 

      A bientôt sur Disons, n’aie pas peur, il y a un comité d’accueil rien que pour toi

       smiley smiley

      Je tremble de peur ! 

      On le sait, que sur kaamelotte, vous ne savez réagir qu’en meute ; merci de le confirmer ! smiley 

      Sinon, évidemment, signalement de ce post minable (et totalement HS) comme abus

      Allez, on tire la chasse ! 
       smiley 



    • ZEN ZEN 28 août 2010 13:04

      Depuis longtemps je sais que je n’ai plus rien à faire ici. J’y restais pour le fun, pour le plaisir de me payer la tronche de beaucoup....Mais, même ça, ça finit par lasser...Ce dernier mois j’ai été présent par désoeuvrement webique.

      Maso ! :-)


  • dom y loulou dom y loulou 28 août 2010 11:21

    vous oubliez notoirement, auteur, que « les théoriciens du complot » fut une appellation donnée par les merdias à ceux qui défendent la démocratie directe et tous les droits des aom à la liberté d’opinion, d’expression et de liberté politique.

    DD qui serait un bâton définitif dans les roues de l’empire et des vues hégémoniques des *dieux" dégénérés.

    mais les jalousies achèveront plus surement l’occident que tous les fléaux de l’univers.


  • dom y loulou dom y loulou 28 août 2010 13:37

    et il y a un remède contre la jalousie, c’est l’honnêteté.




    www.ludus.ch


  • sonearlia sonearlia 28 août 2010 14:43
    L’auteur laisse croire que le giec est une organisation mise en place par l’état, afin de justifier un nouvelle taxe pour remplir les poches de l’état, sans la moindre influence de lobby.

    Sauf que l’argent collecter par cette taxe serra reverser aux entreprises qui captureront le plus de CO2, autant dire que cette taxe ne servira qu’a subventionner les agrocarburants.

    Hors ce sont les justement les multinationales pétrochimiques qui ont le plus investie dans les nécrocarburants.

  • aberlainnard 28 août 2010 20:19

    Voltaire

     

    Votre commentaire me paraît être un des plus sensé de ceux publiés à la suite de l’article de M. Vincent BENARD.

    Le GIEC est construit autour d’une organisation multidisciplinaire justifiée par sa mission.

    Il n’a pas vocation à faire de la recherche scientifique et ne le prétend pas.

    Il fait un travail d’observation, d’expertise et de synthèse des travaux menés dans le monde sur l’évolution du climat, de l’incidence de l’activité humaine sur celle-ci et des effets d’un changement climatique sur l’humanité.

    La climatologie n’existe pas en soi. Elle implique la participation de diverses disciplines scientifiques, techniques, socio-économiques et n’est pas exclusivement un domaine de recherche scientifique pure.

    Il est donc tout à fait normal que les participants ne soient pas tous étiquetés comme « scientifiques ». Ce n’est pas critiquable et c’est même rassurant.

     

    Par ailleurs, je ne comprends pas que nombre de ceux qui participent à ce genre de discussion, « anti-réchauffistes » ou « réchauffistes » (quels termes horribles !) confondent encore climat et météo, comme le fait Allègre qui n’a toujours rien compris dans ce domaine.

    Cette confusion invalide complètement tout raisonnement sur ce sujet.

    La météo ne s’intéresse qu’aux phénomènes atmosphériques locaux à très court terme dans le temps.

    Elle n’a rien à voir avec l’étude du climat et de ses variations à l’échelle du globe dans une dimension historique qui doit tenir compte de phénomènes beaucoup plus complexes encore : astronomiques (variations du soleil, variations de l’orbite terrestre), géologiques (dérive des continents, formation du relief, niveau marin, poussières volcaniques), océaniques, atmosphériques et enfin anthropiques (pollutions, combustion du carbone, utilisation des sols).

    Il faut en plus tenir compte des inter-actions qu’ont tous ces éléments entre eux et sur la végétation.

    Connaître un été froid et humide telle année en telle région de France ne permet en aucun cas de tirer une conclusion, dans un sens ou dans un autre, sur l’évolution du climat sur l’ensemble de la planète. C’est pourtant l’erreur de raisonnement que font les gens comme Claude Allègre. Pauvre Claude Allègre !

     


  • jaja 30 août 2010 18:47

    je propose, puisque la loi gayssot semble immuable...., de l’étendre
    au climat si une personne prétend que l’homme n’a rien à voir
    avec les désordres (nombreux...) climatiques serait une sorte de révisionisme.
    aujourd’hui prétendre que l’homme (comprenez l’industrie pas le robinet de
    la brosse à dent) n’ai rien à voir avec les problémes constatés est criminel


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