mercredi 9 avril 2008 - par Clement Donzel

Lorsque le Cern propose de réinventer internet

grid-cern.jpgApparemment, lorsque le Centre européen de la recherche nucléaire (Cern) ne joue pas avec ses accélérateurs et détecteurs de particules pour fracasser les électrons entre eux, il travaille sur une nouvelle version d’internet, annoncée comme 10 000 fois plus rapide que notre bon vieux www.

La technologie utilisée se nomme « Grid », « la grille » en français, et s’appuie sur 55 000 serveurs reliés par fibre optique à 11 Data Centers à travers le monde. Le Cern vise à terme d’en implanter 200 000.

lhc_cern.jpgLe Grid devrait être activé une fois le nouvel accélérateur de particule « Large Hadron Collider  » (LHC) opérationnel. Il aura pour but d’enregistrer et de transmettre l’énorme quantité d’informations générées par le LHC aux différents centres de recherche et laboratoires à travers le monde.

David Britton, professeur de physique à l’université de Glasgow et membre du projet Grid pense que « la technologie Grid pourrait révolutionner la société tout entière. Avec cette puissante de calcul, les générations futures auront la capacité de collaborer et de communiquer d’une manière que l’on ne peut imaginer aujourd’hui ».

Parmi les innovations futures, il serait ainsi possible de transmettre des images holographiques, jouer à des jeux en réseau à plusieurs centaines de milliers de joueurs ou encore offrir la visiophonie en HD. Ce gain de vitesse pourrait également encourager les services utilisant les protocoles du type SaaS (Software As A Service), en réduisant dramatiquement les temps de chargement et d’accès à l’information.

Cependant, cette technologie ne devrait pas être mise à la disposition du public à court terme, bien que de nombreux opérateurs téléphoniques et industriels high-tech travaillent sur le développement de nouvelles applications basées sur le Grid.

world_community_grid_ibm.gifA noter que ce concept de Grid n’est pas nouveau. Le projet World Community Grid, soutenu notamment par IBM, initié il y a quelques années, vise à mutualiser les ressources informatiques pour décoder le génome humain, en s’appuyant sur la puissance de calcul d’ordinateurs et de serveurs interconnectés.

Une vraie révolution internet pourrait donc voir le jour très prochainement.

[Source WebGeek.fr]



18 réactions


  • 1984 9 avril 2008 11:55

    La liberté d’expression y sera t’elle toujours présente ???


    • Clement Donzel 9 avril 2008 12:00

      Bonjour. Je ne suis pas sur de comprendre votre question.

      Clement


    • Alex 9 avril 2008 13:22

      L’article n’est pas très clair et le titre raccoleur

      le but du "grid computing" est de mutualiser un grand nombres de machines pour faire partager des calculs, je vois pas trop le lien avec l’améliration des perfs d’internet, et on trouve déjà ne nombreux projets de ce genre tel folding@home ou boinc (déjà utilisé par le cern) pour ne parler que des plus connus.

      Le but est peut etre de considéré le "GRID" comme un méga-serveur ? au final je vois pas trop ce que ca change, le saas est tout naissant, mais deja prometeur (ulteo, adobe développe un version web de son photoshop, etc...), pour faire de la visiophonie en hd c’est surtout le débit partant de l’utilisateur qui bloque. Enfin bref l’article n’est pas assez explicite.


    • bersace bersace 9 avril 2008 14:30

      Est-ce que ce sera un minitel 2 ou un internet 2 ?

      Est-ce que chacun pourra publier à partir de sa propre adresse, ou bien aura-t-on d’un côté des terminaux et de l’autre des gros serveurs appartenant aux entreprises et États ?

      Étienne.


  • zelectron zelectron 9 avril 2008 13:46

    Pour aider à la compréhension :

    GRID, il s’agit d’un terme spécifique au réseau,

    dans le domaine des processeurs c’était il y a quelques années, parallele, aujourd’hui multi-coeurs..

    Sous ces différents vocables c’est la même philosophie.


  • Clement Donzel 9 avril 2008 13:52

    Quelques pistes de relfexions pour repondre a votre remarque :

    L’inovation reside dans la maniere par laquelle l’information transite. Le “grid” du CERN ne pouvait pas s’appuyer sur le réseau Internet actuel. La Toile n’aurait pas supporté le nombre très élevé de données constamment envoyée par le LHC. Il a donc fallut innover et modifier l’architecture meme du reseau pour permettre le transfert des donnees. C’est cette modification du reseau qui passe par le Grid qui pourrait revoir comment chaque PC communique et accede a l’information sur Internet.

    "Avec les grilles de calcul, la puissance de traitement des ressources informatiques, la mémoire, le stockage et la bande passante du réseau peuvent être chaque fois dirigés là où c’est nécessaire" (source). En optimisant le transfert des donnees et en partagant les ressources, on pourrait ainsi decongestionner et booster le trafic internet...un peu a la maniere du P4P.


  • Asp Explorer Asp Explorer 9 avril 2008 23:22

    Les gens du CERN feraient bien de s’occuper un peu plus de recherche nucléaire et un peu moins de ces branlettes mentales d’informaticien polytechniciens qui n’ont jamais rien développé de leur vie.


    • Christoff_M Christoff_M 10 avril 2008 00:02

       nous avions le plan informatique chez nous, Bull et Thompson, le minitel, France Telecom des bonnes usines à idées qui ont couté et qui coutent tres cher au contribuable...

      la aussi des nids de chercheurs, des cerveaux réunis !! résultat nous utilisons un système américain...


    • Asp Explorer Asp Explorer 10 avril 2008 07:43

      Exactement. Tout ça parce qu’on a inventé des chercheurs en informatique, qui sont sans doute des gens très intelligents, mais qui n’ont aucun esprit pratique ni aucune notion de ce qui peut rapporter de l’argent ou de ce qui est pure fioriture. Résultat des courses : secteurs sinistré.


  • foufouille foufouille 10 avril 2008 07:53

    l’internet libre genant bcp, on peut effectivement se demander s’ils ne cherche pas le moyen de reprendre le controle de la bete.....


    • foufouille foufouille 10 avril 2008 17:48

      les serveurs ne sont controlables pour l’instant. sauf moyen logiciel important. freenet est crypte. il ne serait peut etre pas possible d’etre anonyme ds un nouveau systeme


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed 11 avril 2008 15:47

     A propos du Grang Cogneur Humain

      et pour une Large et Humaine Cognition !

     

    ...Il était une fois,

    Non loin de la Caverne d’Ali Baba où s’amoncellent les Richesses Tiers mondiste, sous le Lac lunaire et au fond d’une grotte phosphorescente, le Cogne mondial lunatique et paternaliste comme un vrai cognat, devenu cogniticien mais gardant toujours sa cognée et son cognac à portée de main et qui veut cogner dans un cognement souterrain en vue d’acquérir par son geste éminemment cognitif une Large et Humaine Cognition pour que son incommensurable cognoscibilité puisse établir l’exacte et
     
    universelle cognation et assurer ainsi et enfin le droit cognatique à l’heureuse progéniture hadronique, dernière noble Lignée selon la hiérarchie des branchages du Cognassier, cet arbre généalogique de la Connaissance aux fruits non défendus...
     
     
     
    Cogner sur la matière brute pour supprimer un obstacle afin de s’approprier une « chose » est simplement un instinct animal. Depuis l’avènement du « nucléaire », l’homme singe dangereusement la Nature !
     
    A proprement parler, il n’ y a pas de processus de « collisions » au sein de la matière fissile, il y’ a seulement des interactions ! L’homme ingénieux, savamment « mécanicien » mais toujours brute croit pouvoir « casser » indéfiniment la matière pour trouver un hypothétique et ultime constituant !
    La Loutre casse les coquillages, l’écureuil casse les noisettes...Le voleur fait exploser les coffres !
     
    Les tumultes de l’Histoire humaine sont dus aussi à cette volonté de s’approprier par la force les biens d’autrui, ainsi la violation des frontières (La frontière d’un pays étant un obstacle psychologique mais aussi physique) et les agressions qui suivent pour accaparer les richesses et les patrimoines...De la culture !
     
    « Casser » les constituants de la matière pour trouver le secret de leur cohésion ou pour dénicher de nouvelles particules est donc un concept barbare, survivance de l’instant animal, qui s’est développé à la fin du siècle dernier c’est-à-dire après le tarissement de la Vraie Recherche fondamentale !
     
    D’ailleurs ce concept souffre d’une absolue impossibilité : Aucun milieu ne peut restituer intégralement l’énergie reçue même en installant des milliards de capteurs ... Il y’a toujours des « fuites » et des "trous noirs" !
     
    Les plus grands savants qu’a connus l’humanité avaient imaginé des théories scientifiques puis codifié les savoirs sans avoir pollué ni la Terre ni le Ciel ! L’essentiel était tout de même acquis et le capital scientifique mondial aurait pu et peut maintenant, pour peu que l’égoïsme français et européen soit inhibé, mettre à la disposition des populations un bien être certain en assurant à tous une nourriture appropriée et des soins efficaces, c’est-à-dire un minimum de bien être !
    Aujourd’hui on fait appel aux Super carcasses qui parle le très pauvre dialecte binaire pour mettre en œuvre une science statistique et probabiliste encombrée d’une Lourde Conviction d’Incertitude comme pour s’assurer de ne jamais découvrir la Vérité !
     
    Mais la Science est absolue ! Ce qui existe ne peut pas ne pas exister et ce qui n’existe pas ne peut pas exister.
     
    Il n’ y’a rien en dehors de la Synthèse : « RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET EPISTEMOLOGIE de Août 2001 » que j’ai rédigée et expédiée juste avant le complot universel de Septembre et les « EVENEMENTS HISTORIQUES de Décembre 2003 » que j’ai envoyé aux intéressés juste avant l’énorme supercherie de la Législation néocoloniale française !
     
    L’homo occidentalis européanus doit oublier les bienfaits coloniaux et retrouver sa « bravitude » d’antan pour développer une réelle « Cognitude », il n’ y a que la longueur d’onde de Planck à franchir !
     
     
     MOHAMMED.
     Plus grand homme de science de la planète Terre.

     


    • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed 11 avril 2008 15:52

      A propos du Grand Cogneur Humain

      et pour une Large et Humaine Cognition !

       

      ...Il était une fois,

      Non loin de la Caverne d’Ali Baba où s’amoncellent les Richesses Tiers mondiste, sous le Lac lunaire et au fond d’une grotte phosphorescente, le Cogne mondial lunatique et paternaliste comme un vrai cognat, devenu cogniticien mais gardant toujours sa cognée et son cognac à portée de main et qui veut cogner dans un cognement souterrain en vue d’acquérir par son geste éminemment cognitif une Large et Humaine Cognition pour que son incommensurable cognoscibilité puisse établir l’exacte et

      universelle cognation et assurer ainsi et enfin le droit cognatique à l’heureuse progéniture hadronique, dernière noble Lignée selon la hiérarchie des branchages du Cognassier, cet arbre généalogique de la Connaissance aux fruits non défendus...



      Cogner sur la matière brute pour supprimer un obstacle afin de s’approprier une « chose » est simplement un instinct animal. Depuis l’avènement du « nucléaire », l’homme singe dangereusement la Nature !

      A proprement parler, il n’ y a pas de processus de « collisions » au sein de la matière fissile, il y’ a seulement des interactions ! L’homme ingénieux, savamment « mécanicien » mais toujours brute croit pouvoir « casser » indéfiniment la matière pour trouver un hypothétique et ultime constituant !
      La Loutre casse les coquillages, l’écureuil casse les noisettes...Le voleur fait exploser les coffres !

      Les tumultes de l’Histoire humaine sont dus aussi à cette volonté de s’approprier par la force les biens d’autrui, ainsi la violation des frontières (La frontière d’un pays étant un obstacle psychologique mais aussi physique) et les agressions qui suivent pour accaparer les richesses et les patrimoines...De la culture !

      « Casser » les constituants de la matière pour trouver le secret de leur cohésion ou pour dénicher de nouvelles particules est donc un concept barbare, survivance de l’instant animal, qui s’est développé à la fin du siècle dernier c’est-à-dire après le tarissement de la Vraie Recherche fondamentale !

      D’ailleurs ce concept souffre d’une absolue impossibilité : Aucun milieu ne peut restituer intégralement l’énergie reçue même en installant des milliards de capteurs ... Il y’a toujours des « fuites » et des "trous noirs" !

      Les plus grands savants qu’a connus l’humanité avaient imaginé des théories scientifiques puis codifié les savoirs sans avoir pollué ni la Terre ni le Ciel ! L’essentiel était tout de même acquis et le capital scientifique mondial aurait pu et peut maintenant, pour peu que l’égoïsme français et européen soit inhibé, mettre à la disposition des populations un bien être certain en assurant à tous une nourriture appropriée et des soins efficaces, c’est-à-dire un minimum de bien être !
      Aujourd’hui on fait appel aux Super carcasses qui parle le très pauvre dialecte binaire pour mettre en œuvre une science statistique et probabiliste encombrée d’une Lourde Conviction d’Incertitude comme pour s’assurer de ne jamais découvrir la Vérité !

      Mais la Science est absolue ! Ce qui existe ne peut pas ne pas exister et ce qui n’existe pas ne peut pas exister.

      Il n’ y’a rien en dehors de la Synthèse : « RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET EPISTEMOLOGIE de Août 2001 » que j’ai rédigée et expédiée juste avant le complot universel de Septembre et les « EVENEMENTS HISTORIQUES de Décembre 2003 » que j’ai envoyé aux intéressés juste avant l’énorme supercherie de la Législation néocoloniale française !

      L’homo occidentalis européanus doit oublier les bienfaits coloniaux et retrouver sa « bravitude » d’antan pour développer une réelle « Cognitude », il n’ y a que la longueur d’onde de Planck à franchir !


      MOHAMMED.
      Plus grand homme de science de la planète Terre.


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed 11 avril 2008 15:55

    A propos du Grand Cogneur Humain

    et pour une Large et Humaine Cognition !

     

    ...Il était une fois,

    Non loin de la Caverne d’Ali Baba où s’amoncellent les Richesses Tiers mondiste, sous le Lac lunaire et au fond d’une grotte phosphorescente, le Cogne mondial lunatique et paternaliste comme un vrai cognat, devenu cogniticien mais gardant toujours sa cognée et son cognac à portée de main et qui veut cogner dans un cognement souterrain en vue d’acquérir par son geste éminemment cognitif une Large et Humaine Cognition pour que son incommensurable cognoscibilité puisse établir l’exacte et

    universelle cognation et assurer ainsi et enfin le droit cognatique à l’heureuse progéniture hadronique, dernière noble Lignée selon la hiérarchie des branchages du Cognassier, cet arbre généalogique de la Connaissance aux fruits non défendus...



    Cogner sur la matière brute pour supprimer un obstacle afin de s’approprier une « chose » est simplement un instinct animal. Depuis l’avènement du « nucléaire », l’homme singe dangereusement la Nature !

    A proprement parler, il n’ y a pas de processus de « collisions » au sein de la matière fissile, il y’ a seulement des interactions ! L’homme ingénieux, savamment « mécanicien » mais toujours brute croit pouvoir « casser » indéfiniment la matière pour trouver un hypothétique et ultime constituant !
    La Loutre casse les coquillages, l’écureuil casse les noisettes...Le voleur fait exploser les coffres !

    Les tumultes de l’Histoire humaine sont dus aussi à cette volonté de s’approprier par la force les biens d’autrui, ainsi la violation des frontières (La frontière d’un pays étant un obstacle psychologique mais aussi physique) et les agressions qui suivent pour accaparer les richesses et les patrimoines...De la culture !

    « Casser » les constituants de la matière pour trouver le secret de leur cohésion ou pour dénicher de nouvelles particules est donc un concept barbare, survivance de l’instant animal, qui s’est développé à la fin du siècle dernier c’est-à-dire après le tarissement de la Vraie Recherche fondamentale !

    D’ailleurs ce concept souffre d’une absolue impossibilité : Aucun milieu ne peut restituer intégralement l’énergie reçue même en installant des milliards de capteurs ... Il y’a toujours des « fuites » et des "trous noirs" !

    Les plus grands savants qu’a connus l’humanité avaient imaginé des théories scientifiques puis codifié les savoirs sans avoir pollué ni la Terre ni le Ciel ! L’essentiel était tout de même acquis et le capital scientifique mondial aurait pu et peut maintenant, pour peu que l’égoïsme français et européen soit inhibé, mettre à la disposition des populations un bien être certain en assurant à tous une nourriture appropriée et des soins efficaces, c’est-à-dire un minimum de bien être !
    Aujourd’hui on fait appel aux Super carcasses qui parle le très pauvre dialecte binaire pour mettre en œuvre une science statistique et probabiliste encombrée d’une Lourde Conviction d’Incertitude comme pour s’assurer de ne jamais découvrir la Vérité !

    Mais la Science est absolue ! Ce qui existe ne peut pas ne pas exister et ce qui n’existe pas ne peut pas exister.

    Il n’ y’a rien en dehors de la Synthèse : « RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET EPISTEMOLOGIE de Août 2001 » que j’ai rédigée et expédiée juste avant le complot universel de Septembre et les « EVENEMENTS HISTORIQUES de Décembre 2003 » que j’ai envoyé aux intéressés juste avant l’énorme supercherie de la Législation néocoloniale française !

    L’homo occidentalis européanus doit oublier les bienfaits coloniaux et retrouver sa « bravitude » d’antan pour développer une réelle « Cognitude », il n’ y a que la longueur d’onde de Planck à franchir !


    MOHAMMED.
    Plus grand homme de science de la planète Terre.


  • Lisa SION 2 Lisa SION 12 avril 2008 12:00
    A quoi sert la recherche fondamentale ?
    Pourquoi les gouvernements doivent-ils financer la science fondamentale ? par C.H. Llewellyn Smith,
    ancien Directeur général du CERN

    Le financement de la science fondamentale est important pour la société dans son ensemble, mais il ne présente pas d’intérêt pour un investisseur individuel. Les auteurs de découvertes fondamentales n’en récoltent généralement pas les bénéfices (les lois de la nature ne peuvent être protégées et les applications sont trop imprévisibles et mises en œuvre à trop longue échéance) et les retombées pour la culture ou l’éducation n’engendrent pas de profits immédiats.

    Les héritiers de Newton (s’il en avait eu) seraient riches si l’on avait pu breveter le calcul infinitésimal, car ils percevraient des redevances chaque fois qu’il est utilisé. Cependant, les lois mathématiques ne sont pas brevetables.

    Bien peu de scientifiques ont la faculté de prémonition de Faraday qui, à la question de Gladstone « A quoi peut servir l’électricité ? » répondit « Un jour, sir, vous pourriez la taxer ». Par contre, Rutherford, qui a découvert le noyau, affirmait jusqu’au milieu des années 30 : « Quiconque compte tirer de l’énergie de la transformation des atomes croit à des sornettes ».

    La mécanique quantique est à la base de l’électronique moderne et des lasers mais, même considéré avec du recul, l’investissement dans la recherche qui a abouti à la mécanique quantique n’aurait pas été rentable commercialement : les connaissances sous-jacentes ne pouvaient pas être brevetées, le décalage temporel a été trop long et les résultats étaient trop aléatoires.

    Ainsi, l’investissement dans la science fondamentale ne présente aucun intérêt pour une entreprise seule, mais il est très important pour la société dans son ensemble. La science fondamentale est ce que les économistes appellent un « bien public ». Les biens publics, comme les phares et la défense nationale, ont un coût de production élevé, mais, une fois créés, ces biens sont automatiquement, de par leur nature, à la disposition de tout un chacun, y compris de ceux qui ne souhaitent pas les financer.

    D’une façon générale, ces biens ne peuvent probablement être financés que collectivement par les gouvernements.

    Les gouvernements doivent soutenir la science fondamentale pour les profits que la société en retirera sous forme de connaissance directe, de retombées industrielles, de formation et d’apports culturels. Chaque fois qu’un profit est clairement prévisible, l’industrie investit et le gouvernement peut se tenir à l’écart, même s’il peut aussi jouer un rôle, par exemple en encourageant les contacts et la collaboration entre les industries et les universités. Une grande part de la recherche appliquée est, par conséquent, du ressort de l’industrie. Cependant, la situation n’est pas nettement tranchée, puisqu’on ne peut pas toujours prévoir si un projet de recherche appliquée entraînera des profits directs ; par exemple, la recherche sur une maladie cardiaque peut aboutir à la création de médicaments brevetés, ou bien à la prescription d’un meilleur régime alimentaire et d’une activité sportive accrue. En outre, la recherche appliquée dans des domaines tels que l’environnement ou les transports doit, de toute évidence, être financée par des fonds publics.

    Cette analyse m’amène à poser deux questions :

    • Si le financement n’est pas rentable à l’échelon individuel, l’est-il à celui d’un pays ?
    • Comment choisir les projets à financer, et comment déterminer les montants à investir ?

    La première question appelle plusieurs réponses. Premièrement, j’estime que les pays développés ont le devoir de financer la science fondamentale dans l’intérêt de la société tout entière. Deuxièmement, une recherche fondamentale active soutient et nourrit le développement technologique. Le rôle de la recherche dans la formation de scientifiques qui poursuivent leur activité dans l’industrie, et dans la création de réseaux, est extrêmement important. La proximité géographique des centres de recherche offre certains avantages pour l’exploitation de leurs résultats et des retombées, et il est plus que probable que les entreprises exploitantes s’installent dans le voisinage. Ce n’est pas un hasard si la Silicon Valley est proche de l’Université de Stanford, ou si un énorme essaim de sociétés de haute technologie s’est constitué près de Boston (il n’est malheureusement pas aussi facile de trouver de tels exemples en Europe, en raison du moindre développement de l’esprit d’entreprise dans les universités et les centres de recherche européens).

    J’aimerais citer ici l’exemple du Japon.

     

     

    Note : Si les résultats de la recherche scientifique fondamentale sont en général mis à la disposition de tous, l’assimilation des publications scientifiques et l’exploitation des découvertes scientifiques passent par des spécialistes extrêmement qualifiés. Dans ce sens, les résultats de la science fondamentale ne sont pas un « bien public gratuit ». J’estime néanmoins que le bénéfice global (apports de la recherche, retombées, formation de base nécessaire à l’exploitation des résultats, etc.) est un bien public.

    fin de citation.

    En résumé, ce sont les Etats quiont finançé le C.E.R.N. et ses recherches.

    Alors, comment se fait-il que lez fruits de cette recherche ne soient pas destinées en priorité à L’Etat, c’est à dire ...A NOUS ?




     


    • Lisa SION 2 Lisa SION 12 avril 2008 12:11

      Cependant, cette technologie ne devrait pas être mise à la disposition du public à court terme...avez vous écrit.

      En résumé, cela veut dire que le C.E.R.N. jouit de financement publics, mais privatise les fruits de la recherche....Classique !


  • Loperty 12 mars 2019 14:49

    If more men acted like real men and took responsibility for their role as father and husband, maybe there wouldn’t be so many single moms ?


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