Charles André

Révolté, modéré, croyant à la nécessité de l’Etat et de l’action publique pour une société nécessairement solidaire, je ne supporte pas la passivité et l’infantilisation ; je ne supporte pas d’entendre "les gens" se plaindre sans rien faire pour changer leur destinée ; je ne supporte pas qu’on puisse se laisser faire sagement par une classe politique cynique, souvent médiocre et vivant dans un autre temps. Je ne supporte plus d’avoir un Etat acteur de son impuissance. Je ne supporte plus de vivre dans une société féodale où les positions sont héritées et figées.
Mais je supporte le PSG. Dur.
Je veux croire que nous pouvons changer les choses ; ne serait-ce qu’en montrant que nous ne nous laissons plus faire, plus avoir par les discours lénifiants, les symboles à 2 euros, le "cours des choses" présenté comme une fatalité. Je veux que les Français arrêtent de se plaindre et rester chez eux ou voter "non", qu’ils se retroussent les manches pour construire une société vivante, fluide, créative.
Notre génération a un grand rôle à jouer. Désidéologisés, nous jugeons sur pièces. Nous voulons des actes. Nous pouvons interpeller les "responsables" sur leurs mensonges, leur inaction, leurs contradictions et leurs compromissions... mais nous devons aussi faire émerger un nouveau souffle et donner envie de demain.
Jusqu’ici, tout va bien, mais demain est proche où l’atterrissage sera fracassant si nous laissons passivement faire.
Avec les blanquistes de Tout Va Bien, j’espère que nous participerons à remuer la France.