Tsibouki

Plusieurs principes guident mes raisonnements :
1. Comme tous les êtres humains, je suis un tissu de contradictions. Villon le disait déjà : "Rien ne m'est plus sur que la chose incertaine". J'essaie de trouver la vérité à travers les contradictions de ce monde, qu'elles soient mises à l'oeuvre dans la littérature, la politique, le cinéma, etc.
2. J'ai l'intime conviction, comme beaucoup, que l'art est fondamentalement politique, et que la politique est un art de la parole, du théâtre. Etudier la politique comme un art, et l'art comme une politique m'aident à déceler le réseau de correspondances qui existent entre les deux.
3. Dans le même ordre d'idée, je pense que nous ne sommes rien sans les autres, et que le fondement de notre pensée nous vient de quelqu'un d'autre, qu'au fond nous ne savons par nous-mêmes pas grand chose. Il nous reste à connecter les savoirs, c'est ce devoir de mémoire et d'interprétation et de mise en lien entre les faits du monde au sens large qui permettent de nous distinguer les uns des autres.