Commentaire de Michel Monette
sur Investir dans la solidarité
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Le but est de soutenir des initiatives libératrices, pas néo-coloniales. Au Québec, nous avons déjà eu le sentiment d’être dominés par le capital étranger. Ce sentiment est disparu depuis, car les Québécois ont pris en main leur économie sans pour autant renoncer à la présence de capitaux étrangers. Loin de moi de prétendre qu’il n’y a plus de situations aliénantes, mais disons que le chemin parcouru est considérable.
Je suis bien conscient que la route est parsemée d’embûches pour de nombreux pays et que l’investissement « solidaire » ne peut à lui seul faire la différence. Il faut travailler à l’avènement d’un monde meilleur sur plusieurs fronts. Pourquoi ne pas tenter de remplacer une relation d’aide par une relation basée sur la dignité humaine (tout être humain a des droits fondamentaux et l’ensemble du monde doit contribuer à en rendre possible l’exercice) et sur l’intérêt mutuel. Cela vaut la peine d’essayer, non ?
En ce qui concerne le mécontentement généralisé dont vous parlez, je suis curieux de savoir s’il est partagé par vos compatriotes.