Commentaire de gilles
sur Liban : les limites d'engagement de la France


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gilles (---.---.102.41) 25 août 2006 13:56

dans le bras de fer qui a opposé les USA et la France en particulier, ces derniers ou plus précisément l’administration actuelle et son état major, souhaitaient une victoire rapise de Tsahal sur le sud liban (opération à la quelle ils avaient au moins participé dans sa planification depuis 24 mois au moins) , cette opération n’étant que le prélude aux futures gesticulations qui concerneront demain l’IRAN et tout spécialement le détroit d’ORMUZ comme vous devez sans doute le savoir. Notre présence n’était pas la bien venue, car nous n’avions qu’une vue réduite des problèmes que la france et l’Europe ne limitaient qu’au réglement Libanais et palestinien, alors que les USA inscrivent ce réglement dans un cadre régional englobant l’IRAN et la totalité du moyen orient pour les raisons déjà analysées sur ce blog. La posture Française dès le début et en particulier à Rome a irrité les USA qui avaient besoin de temps pour permettre à l’action en cours d’atteindre ses objectifs. L’emploi d’armements anti chars sophistiqués de troisième et même de quatrième generation par les miliciens du Hezbollah, ainsi que leur courage a eu pour conséquences un retard prévisible dans le déploiement des forces terrestres qui de plus étaient maladroitement contrôlées par le pouvoir politique Israêlien ce dont ils auront un jour à répondre. Il est évident que pour gagner du temps les USA ont torpillé le projet français, non pas en refusant les objectifs mais en le rendant impossible par le simple fait d’imposer comme ils l’ont fait le placement de cette force sous le shapître habituel d’engagement des casques bleus ce qu’eux mêmes ont toujours refusé pour leurs propres soldats. La victoire Française est avant tout diplomatique , car c’est la première fois depuis 1956 que des casques bleus seront engagés sous un mandat quasiment identique à celui sous le quel est normalement placéé une force des USA dès lors qu’elle agit sous cotrôle de l’ONU. La suite sera sans doute plus délicate, car le déploiement Européen au Liban risque de nous entraîner malgré nous dans une autre spirale dès la fin de l’année avec le bras de fer en cours qui opposera l’IRAN et le CS de l’ONU. Dans ces conditions il n’est pas encore évident que les USA n’aient pas eux aussi atteint leur objectif stratégique à savoir : l’implication de l’Europe.


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