Commentaire de Josep Garp
sur Face à la violence scolaire, de la compassion à la justice
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« »« »« »« »« »" Celui-ci était littéralement tombé en désuétude et remplacé par des réunions baptisées cliniquement « conseils de remédiation » ou anonymement « commissions de vie scolaire » « »« »« »« »« »« »« »
Un système de soporisation des noms qui me fait penser au monde décrit dans 1984 de Georges Orwell bien qu’il en soit éloigné (heureusement). Le ministère de la guerre (ou justice ?) est appelé le ministère de l’amour, et ainsi de suite. En revanche, je n’aimerai pas que fiction devienne réalité, et jouer sur la transparence de l’administration et de ses noms pourraient un jour conduire à l’abus où seule une minorité formatée aurait contrôle d’une non négligeable part de pouvoir (et dangereuse : l’éducation !). Ce qui en vient à la problématique que vous posez en fin de texte et qui me semble tout à fait en contexte et révélante de notre société.
« »« »« »« »« »« »« »« »« »« »« »« »« » Et qu’on ne vienne pas, à cette occasion, parler d’utopie parce qu’au sommet de l’État l’exemple n’est pas donné ! Qu’on convienne plutôt qu’il en est ainsi parce que ces élus sont à l’image de la majorité qui les a choisis ? « »« »« »« »« »« »« »« »« »« »« »« »« »
Ce commentaire m’a fait rire en premier lieu « il a osé ! ». Ce qui est intéressant c’est que sur cet article, une majorité des gens vont vous soutenir, Il suffit d’attendre mais je suis convaincu du résultat. Mais cette majorité de gens, ou du moins une majeure partie, n’est elle pas celle que vous désignez ? Maintenant je vais vous poser ces questions : cette majorité avait elle vraiment le choix ? cette majorité a t-elle vraiment pu s’exprimer sur ce point particulier qu’est l’éducation ? Je ne cherche pas à dédramatiser et à les déresponsabilisés. Je suis partisan du « on n’ait jamais mieux servit que par soi même ». Dans cette démocratie, ils auraient donc pu faire en sorte de ne pas être en défaut.
En revanche, j’en arrive à cette deuxième question : notre système n’est il pas trop lourd, trop imposant. Lors d’élections légistalives, on est contraint de voter pour un parti, entre deux partis (vu que parmi trois, deux ont presque forcément même tendance, et s’arrange pour n’avoir qu’un représentant), non plus pour un parti parmi l’épanel officiellement représenté. Un représentation à la proportionnelle de l’assemblée nationale ne serait elle pas la bienvenue. Au moins si je vote pour X, et X ne faisant pas parti des gros partis, j’aurai une chance de voir X voter pour moi.
Il en est de même pour le gouvernement, qui est régit par la règle de la majorité à l’assemblée, donc dans notre système, soit gris, soit gris clair (le clivage PS UMP est on ne peut atténué. C’est prouvé, c’est une gausséenne). Si l’on garde un même système, mais en incluant la proportionnelle pour l’assemblée, le gouvernement sera aussi multicolore. Alors certes j’en conviens, il sera plus dur de faire passer des réformes et des lois, mais peut importe. L’important est de prendre la décision que le peuple veut réellement. Cette solution est loin d’être miracle, est une démocratie est loin d’être parfaite, elle est juste mieux que ce que l’on connait d’autres.
Cet argument est tiré de mon expérience suisse, beaucoup moins adoratrice du pouvoir qu’est la France, qui je pense, aime la monarchie par tradition tout en la détestant par volonté de rupture (une lueure de génie). Nous pouvons critiquer la Suisse autant que l’on voudra, et on peut être totalement contre la majorité de ses lois... en tant qu’étranger (et encore, j’ai le droit de vote dans ma commune). En effet, toutes les lois tendancieuses sont passées par référendum, appelées votation, toutes les trimestres.
J’en conclus donc que si une chose est à copier du modèle Suisse, c’est son système citoyen. Il les responsabilise, les fait éviter les grèves (puisqu’ils peuvent s’exprimer). Et le comble, c’est que ça dure ! et depuis longtemps ! La démocratie veut que le peuple choisisse. Il leur en donne la responsabilité. Je ne suis pas convaincu d’avoir le choix en France... malheureusement.