Commentaire de stephanemot
sur USA : quand le Parti se confond avec l'Etat


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stephanemot stephanemot 15 juillet 2007 16:32

@sven

Je partage votre point de vue, sachant que ce pays-continent n’est pas vraiment uniforme. New York et la Californie sont plus « liberals », NYC et Frisco plus « intellos » que L.A. ou Miami... et bien sûr tout change d’un milieu social à l’autre.

Le « French bashing » a ainsi trouvé un écho particulier dans les comtés ruraux où Karl Rove et Ken Mehlman ont fait un boulot formidable dans la perspective des élections de 2004, gagnant comté par comté en déroulant le discours rouleau compresseur « us vs them » à multi-tranchant (ex « Missourah » vs DC, patriots vs terrorists & cowards, USA vs Ossama, Saddam, Jacques...).

Pour ma part, j’étais entre la Louisiane et la Géorgie pendant le déclenchement de la guerre en 2003. Il y a bien eu quelques gestes hostiles envers les Français du côté d’Atlanta : non-renouvellement du bail d’une école francophone, messages racistes peints sur le garage d’une expat, drapeaux US plantés dans un jardin d’un autre... Quant à l’épisode du « French Quarter » rebaptisé à New Orleans, il relève plus du populisme de politocards.

Le gros du boulot a été fait par certains media, Ruppert Murdoch sonnant la charge sur tous les terrains (cf édition parisienne du Sun, missiles envoyés par Fox News, et jusqu’au fameux « cheese eating surrender monkeys » des Simpsons). Rush Limbaugh et consors y ont également été de leur couplet, et pendant plusieurs mois, les Français ont remplacé les Polonais comme sujets de blagues préférés des Américains.


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