Commentaire de Bertrand BORIUS
sur 2012 une année royale ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Bertrand BORIUS 20 juillet 2007 18:14

Faire de la prospective politique à 5 ans ne veut strictement rien dire. Cela passe le temps, mais ça n’a aucun intérêt. Pour mémoire, il y a à peine 18 mois :

- Le PS « devait » gagner : rejet du pouvoir en place, défaites successives aux élections intermédiaire, alternance « automatique », rejet très fort de Sarkozy de la part d’une majorité de Français.

- Le candidat PS « devait » s’appeler DSK, ou Fabius, ou Hollande voire Jospin. Royal n’avait aucune chance d’être investie : aucun poids dans l’appareil PS, pas de courant, etc... Duhamel en avait même oublié de la citer dans son bouquin sur les prétendants sorti au printemps 2006.

- Bayrou ? Il « devait » comme d’habitude faire 5 ou 6%. Sarkozy affirmait même qu’il n’atteindrait même pas les 5% indispensables pour être remboursé des frais de campagne (et s’en réjouissait fort !)

- Le Pen ? A coup sûr il « devait » encore faire un score proche de celui de 2002. Sans doute même supérieur. Il « serait » encore une fois le dexième homme, c’était certain. Avec juste une question, l’UMP appelerait-elle dans ce cas à voter pour le candidat PS comme l’avait fait le PS vis à vis de Chirac en 2002 ?

- Et pendant ce temps, à Matignon, Villepin pensait qu’il « devait » se présenter car Sarkozy ne passerait jamais le deuxième tour. A moins que Chirac y aille encore une fois...

Et tout cela, ce n’était pas il y a 5 ans, mais moins de deux. Cela relativise...


Voir ce commentaire dans son contexte