Commentaire de gem
sur Le principe de précaution : castrateur de liberté, ou vecteur d'innovation ?


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gem gem 7 septembre 2006 10:45

Les vaches et les poulets sains l’ont été pour montrer de l’action, pour rassurer et prévenir la panique ; avec l’effet inverse, comme d’habitude. Mais c’est pas grave pour l’administration, c’est même tout bénéfice : elle a justifier son existence, elle aura une rallonge de crédits et ses agents auront une prime ...

C’est bien gentil de penser aux entreprises en jeu, avec au passage une remarque débile sur le productivisme (rappel de quelques mesures de précaution : enfermement des volailles, suppression de l’alimentation naturelle dans les champs, maintien de la certification « bio » pour des élevages que l’on somme de s’aligner sur le modèle que vous qualifier —connement, je dois dire, mais peu importe — de « productiviste » ...). Mais c’est bien plus grave que ça ! Pour la vache folle, quand on extermine tout le troupeau pour un cas avéré, on traite l’animal résistant comme l’animal sensible, on casse le ressort de la selection naturelle, on se prive de données sur l’évolution du mal. Pour le poulet, on crée une panique en France alors qu’elle n’est nullement concernée, et on affaiblit l’élevage bio ! Quel bénéfice pour qui, je vous le demande ???

Le verre à moitié vide ou plein ? on s’en fout, le principe de précaution c’est de jeter le verre avant d’y avoir goûter, qu’il soit vide ou plein, alors ...


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