Commentaire de Fabrice Duplaquet
sur Le principe de précaution : castrateur de liberté, ou vecteur d'innovation ?


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Fabrice Fabrice Duplaquet 7 septembre 2006 12:58

et moi je vous répéte que le principe de précaution est un plus pour la santé du plus grand nombre. Sans ce principe vous devriez accepter un taux de mortalité supérieur par exemple par intoxications alimentaires, par contaminations lors de transfusions par effets secondaires de médicaments... La balance penche nettement en faveur du principe de précaution... Pendant des millénaires, les femmes mourraient en masse en période post-natale par fièvres puerpérales. Le principe de précaution veut que l’on désinfecte le patériel non plus avec de l’urine, non plus avec de l’eau chaude, non plus avec de l’Ether, même plus avec de l’alcool à bruler mais à l’etuve. Le principe de prudence se contenterait de l’alcool à bruler mais les quelques dizaines de femmes qui ne meurent pas car le principe de précaution veut que pour ce petit nombre, cette petite probabilité, nous désinfection et nous utilisions du matériel stérile jetable... La différence entre prudence et précaution c’est quelques vies... moi cela me suffit pour défendre ce principe d’excellence en 2006.


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