Commentaire de Vilain petit canard
sur Elysée : vers une conception caporaliste et consumériste de la culture ?
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@ mcm
Je suis plus d’accord avec vous que vous ne pourriez croire, une oeuvre est souvent une commande, et il y a une certaine perversion (moderne) à présenter l’artiste comme un producteur « gratuit », les « clients » n’ayant plus qu’à s’incliner ou à partir. Faut-il encore savoir quelle commande et en quels termes elle est passée. Vous croyez que Jules II a exigé de Michel-Ange le petit bonhomme en bas à droite, la couleur du manteau de Dieu, etc ?
Qui décide de la valeur de l’oeuvre ? Pratiquement, les marchands d’art. trop heureux s’ils ont du goût.... Trop d’acheteurs des DRAC et autres FRAC ont des goûts discutables (enfin, discutés, c’est sûr). Mais doit-on « évaluer » la qualité d’une oeuvre ? Oui, certainement, mais comment ????
Et je rejoins aussi Ludo : si on passe aux critères quantitatifs, « Les Feux de l’Amour » sont la plus grande oeuvre télévisuelle de tous les temps, « SAS » le plus grand chef d’oeuvre de la littérature française, et le « Bolero » de Ravel est le plus grand chef d’oeuvre musical de tous les temps.
Comment vous choisiriez, vous ?