Commentaire de sébastien
sur Turquie dans l'Europe : soyons clairs !
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- Lyonnais : qu’est-ce qui vous permet de dire que je connais très mal l’histoire de la Turquie « il comprit » (sic) sur le plan géographique ? Pourquoi m’insultez-vous ? De grâce, suivez le conseil d’Albert le Sage qui nous invite à modération conserver et critique gratuite écarter !
- Jacques bey : oui, je considère que les hommes ne partagent pas en tout point du globe les mêmes références, le même mode de vie, la même vision du monde et des rapports en société. C’est une évidence ! Et c’est toute la richesse de ce monde. Me traiter de xénophobe alors que c’est tout ce que j’abhorre, j’ai vraiment dû mal m’exprimer ! Je peux aimer l’Autre, même et surtout parce qu’il est différent. Vous confondez ma reconnaissance d’une altérité avec de la xénophobie. Cela n’a rien à voir. En outre, je regrette que vous ne vous prononciez pas sur le fond : l’identité est-elle un socle indispensable ou une chimère inutile au rayonnement d’un projet politique européen ?
- Albert : bravo et merci pour vos corrections, on n’est jamais trop précis ! çok sogul ! Je suis d’accord avec vous sur le constat : le monde est de plus en plus métissé. Là où nous divergeons, semble-t-il, c’est sur les conclusions que nous en tirons. Vous dîtes : puisque le monde sera métissé, pas la peine de se prendre la tête sur la question de l’identité européenne. Dans 50 ans, cela n’aura de toute façon aucun sens. Outre que vous vous contredisez puisque, quelques lignes plus haut, vous reconnaissez que c’est là le point fondamental du débat, je crois que votre analyse est pour le coup éloignée des réalités.
Car, la réalité me semble-t-il est que justement ce sont, au cours de l’histoire, les peuples mus par un sentiment d’appartenance commune qui ont le mieux contribué à l’essor de leur pays. Et, au contraire, les pays déchirés par des questions identitaires qui ont amorcé leur déclin.
Prenons par exemple le cas de l’Espagne aujourd’hui. Son immigration est à dominante hispanophone (amérique latine) : ces ressortissants s’intègrent mieux au mode de vie local et à l’activité économique. L’immigration participe à l’essor du pays.
En France, en revanche, l’immigration est majoritairement noire et nord-maghrébine : son intégration sociale et économique est difficile et induit en conséquence un repli communautariste.
Au total, c’est bien le sentiment d’une identité partagée qui facilite l’essor économique.
C’est bien d’abord de cela que je veux parler. Et je sais, ce faisant, que je m’expose à la critique virulente des droits de l’hommiste à courte vue qui, pour le coup, ne prennent pas en compte les réalités.
Dans son dernier livre, Huntington montre bien d’ailleurs les risques à terme de l’immigration hispanique sur l’identité des Etats-Unis et partant sur son essor économique.
C’est cela la question qui me préoccupe. C’est uniquement de cela que je veux parler : quelle est la place de l’identité dans la cohésion des sociétés et leur essor économique. Rien d’autre.
Maintenant que j’ai clarifié le débat, j’espère éviter les critiques gratuites sur une supposée xénophobie, qui est tout le contraire de mes idéaux.