Commentaire de Emile Mourey
sur La vision de l'empereur Constantin


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Emile Mourey Emile Mourey 11 décembre 2007 20:19

@ brief 67

Votre commentaire montre bien qu’encore au temps de Charlemagne, l’Europe était loin d’avoir, dans les faits et sur tout le territoire, une unité de doctrine religieuse acceptée.

Ce que je voudrais essayer d’expliquer, c’est que cette croyance judéenne en une espérance messianique, espérance dans laquelle l’empereur Constantin s’inscrit comme un nouveau sauveur, est partie d’un pays éduen puissant qui aurait pu réaliser l’unité de la Gaule en faisant de la Bourgogne son centre politique après son renforcement par les Burgondes. Face à cette nouvelle croyance, les dieux romains se sont éclipsés. En revanche, l’intelligence politique des anciennes cités belges a été, à mon avis, tout en acceptant la nouvelle croyance, de contrer le pays éduen en prenant une position différente sur la nature du fils. La division du pays éduen/bourgonde, marquée par l’assassinat du roi burgonde régnant, père de Clotilde, et le ralliement de celle-ci à Clovis a permis aux anciennes cités belges, secondées par les Germains, de reprendre la prééminence et au catholicisme de s’imposer face à l’arianisme (les évêques jouant le rôle capital).


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