Commentaire de frédéric lyon
sur Canards enchaînés


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

frédéric lyon 18 décembre 2007 14:36

Ce sera mieux ici :

Jusqu’où peut-on aller dans l’hypocrisie et la dissimulattion ? C’est à Zalka, grossier petit personnage qui perd vite son sang froid et son mince vernis de civilisation, qu’il faudrait aller le demander. Ainsi qu’à l’auteur de l’article, qui parle de « petit homme » pour mieux cacher sa propre insignifiance, sans doute. Et sa médiocrité.

Il y a toutefois des leçons à prendre de tout ceci : Les pièges que Nicolas Sarkozy tend à ses détracteurs ont beau être assez grossiers, ils sont néanmoins efficaces !

Ce fait relativement insignifiant, le Président s’est trouvé une nouvelle copine, fort avenante au demeurant, a pourtant une siginfication politique et en dit plus long qu’on ne pense sur la recomposition de la gauche que les longs, trop longs, discours de Ségolène Royal, dont Carla Bruni a soutenu la candidature, ne parviennent plus à cacher :

Il y a désormais un clivage irréductible à gauche, entre une gauche collaborationniste et une gauche républicaine, et on verra bientôt ce clivage au grand jour.

Ce ne sera pas le moindre mérite de Nicolas Sarkozy que d’avoir puissament contribuer à élargir une brêche ouverte par son opposante lors de la campagne présidentielle, ainsi que d’avoir renvoyé Le Pen aux oubliettes, au moment même où les questions que ce dernier a soulevé occupent pourtant désormais le devant de la scène et qu’elles s’y maintiendront à l’occasion des émeutes raciales futures que la classe politique n’a plus qu’à attendre, avec ou sans espoir.


Voir ce commentaire dans son contexte