Commentaire de dup
sur Pourquoi nos usines ferment ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

dup 23 février 2008 17:20

Ça me parait aussi utopique que mes propos . Je ne sais plus comment on appelle ce cycle de 7ans où chaque fois sort une innovation brisante . Ca a été le cas avec l’invention de l’électricité industrielle 1880, du téléphone 1878 , l’avion , env 1900 , du tube à vide 1904 , de la TV actuelle env 1934 , du transistor 1948 et du microprocesseur 1971 . Entre deux il y a ce qui bouge et ce qui s’agite . les PC ont guère évolués depuis 5 ans. Un peu plus vite un chouilla de mémoire en plus ,mais comment faire et vendre ce que tout le monde fait et vend ? La réponse est pub agressive , réseau de vente puissant , main d’œuvre sous payée ,pseudo nouveautés et arguments fallacieux. Tous peuvent pas être Einstein , pourtant il faut qu’ils vivent aussi .Compter sur l’innovation a des limites . Ceux qui travaillent avec la Chine le savent . Ces gens sont loin d’être bêtes. On y compte 900 000 chercheurs .

Ne comptez pas être l’être unique , génial et indispensable . Je suis toujours marqué par ce fait prémonitoire d’ il y a plus de 150 ans

 

 vers 1825, un industriel propriétaire d’une filature possède des métiers à filer du modèle A qui fabriquent 100 broches à l’heure. Admettons, le salarié qui s’occupe de cette machine est payé 10 F de l’heure, soit 10 centimes par broche.

Deux ans plus tard, l’évolution technologique met sur le marché des métiers à filer qui produisent 200 broches à l’heure. Les gains de productivité du capital technique sont importants et les industriels qui ne possèderont pas ces nouveaux métiers seront inévitablement battus par ceux qui les utiliseront. L’industriel, pour se développer, doit donc être parmi les premiers à pouvoir acheter ces nouvelles machines s’il n’est pas capable de fabriquer lui-même des machines innovantes. De manière à conserver cette capacité à investir et à suivre le progrès technologique, il va imposer le calcul suivant :

 

La machine va produire 200 broches mais le salarié n’a rien à voir dans ce progrès technologique, il va continuer à être payé 10 F de l’heure mais rien ne pourra l’empêcher de calculer son nouveau tarif aux pièces : celui-ci sera divisé ici par deux, il passera à 5 centimes par broches. Ce nouveau tarif sera injustement apprécié au regard des manipulations qui vont doubler et fatiguer d’autant le salarié. Les canuts vont se révolter en lançant ce slogan qui sera repris tout au long du XIXème siècle : " le tarif ou la mort ". "Vivre libre en travaillant ou mourir en combattant "

http://www.fileane.com/quitter_systeme/tarif_ou_mort.htm

http://www.uzine.net/article781.html

http://fr.wikisource.org/wiki/Le_Droit_%C3%A0_la_paresse

 


Voir ce commentaire dans son contexte