Commentaire de VincentV
sur Sida, analyse d'une découverte annoncée comme majeure


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Vincent Verschoore VincentV 6 mars 2008 11:32

@ Claude

Je suis près à parier gros que dans 50 ans, quand toute la lumière aura été faite sur le dossier SIDA (on peut rêver...), on pourra tracer en rouge un grand "FAUX" sur votre article... L’existence même du VIH est remise en cause par pas mal de beau monde. Même Kary Mullis, prix Nobel de chimie dans les années 70 pour la mise au point du PCR (polymerase chain reaction) qui sert notamment à la mise en évidence de traces de virus, désavoue la conclusion de l’existence d’un tel rétrovirus mis en évidence via ce test (le livre est "Inventing the AIDS virus",je ne sais pas s’il existe en français). De plus, l’establishment médical et les medias entretiennent une confusion entre SIDA et et VIH : on dit que les gens (par ex Freddy Mercury) sont mort du SIDA. Faux, par définition, le SIDA est un syndrome d’immunodéficience, donc dans un monde parfaitement aseptisé on peut très bien avoir le SIDA et rester en parfaite santé : l’état SIDA, quelle que soit sa cause, permet simplement à des maladies (virus ou bactéries) de s’attaquer facilement à l’organisme, et la personne meurt d’une - ou plusieurs - de ces maladies opportunistes, pas du SIDA - et donc pas du VIH dans le contexte de la thèse dominante.

Il est intéressant de constater que la définition même de la séropositivité diffère d’un pays à l’autre, car comme le VIH n’est pas une entité clairement définie (Montagnier lui-même disait récemment que ce virus est en constante mutation et donc très difficile à cerner, étape pourtant nécessaire avant de créer un vaccin - langue de bois pour dire que l’on arrive pas à le définir malgré 25 ans d’efforts, ce qui laisse à penser qu’il n’existe tout simplement pas). Néanmoins chaque pays à sa propre définition (il en faut bien une) contre laquelle on mesure la séropositivité des gens. Vous pouvez parfaitement être séropositif au Congo, et négatif en France, ou être positif en France et négatif en Suède.

Ensuite, la notion même de lien entre séropositivité (admettant qu’il existe quelquechose de viral engendrant cet état) et maladie : avant les années 80, quand quelqu’un mourrait, par exemple, de tuberculose, on disait qu’il est mort de la tuberculose. Aujourd’hui, s’il a la tuberculose et qu’il est séropositif, on dit qu’il est mort du SIDA. Donc il y beaucoup moins de morts par tuberculose, mais beaucoup plus de morts du SIDA, et ce notamment en Afrique, ou il y a énormément de gens soi-disant séropositifs. Mais la mortalité globale reste la même... En fait plus on teste de gens pour la séropositivité, plus on en trouve (tiens, bizarre !), et, surtout, plus on peut vendre d’AZT (pour les pauvres) et de trithérapies (pour les riches).

On ne peut pas faire de lien entre l’émergence de la séropositivité et la mort par maladie infectieuse, du fait qu’avant le milieu des années 80 on ne testait pas la séropositivité, donc on ne peut pas savoir si des millions de gens sont séropositifs depuis toujours, ou seulement depuis une infection post-1980. Il est fort probable que si la population africaine avait été testée au 18eme siècle, elle serait déjà apparue comme hautement séropositive...

 


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