Commentaire de Patrick Adam
sur « Indigènes » : remplacer une amnésie par une autre


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Patrick Adam Patrick Adam 29 septembre 2006 21:19

@ bulgroz

Salut. Tu as fait une bonne analyse de l’innommable. C’est un prédateur. Un funeste. Mais je suis heureux qu’avec ce fil, il nous ait dévoilé l’ampleur de sa laideur intrinsèque. Le portrait de Dorian Gray avait sombré une première fois physiquement ; il fallait bien qu’il en soit de même moralement. On ne peut accumuler tant de laideur intime sans que les coutures finissent par craquer un jour. Ca fait longtemps qu’il a racolé la Tanjahyène. C’est donc qu’il avait déjà choisi son camp.

Il agit comme un alcoolique en stade terminal. Au début, un alcoolo se cache toujours pour boire, mais passé un certain stade, le besoin d’alcool est trop fort et il se jette sur la moindre bouteille même quand il y a du monde, jusqu’à ce qu’il considère sa bouteille comme un juste défi au reste de la société. A ce moment-là, il peut finir clochard avec un litron de rouge dans la rue. Désormais, il n’y a plus qu’à espérer qu’il nous fasse le plus rapidement possible un coma-intégriste. Ce serait la meilleure des choses qui pourrait lui arriver.

Bien à toi. Patrick Adam


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