mardi 26 septembre 2006 - par Patrick Adam

« Indigènes » : remplacer une amnésie par une autre


La sortie du film Indigènes mercredi prochain ne manquera pas de relancer le débat qui agite notre pays à propos du passé colonial de la France, débat qui nous fait patauger chaque jour un peu plus dans une repentance glauque, où l’on confond allègrement "colonisation" et "colonialisme". D’après son auteur, le film prétend réparer une double injustice : celle de notre mémoire présupposée défaillante concernant un passé que l’on s’obstine à présenter comme douloureux alors qu’il fut, somme toute, assez glorieux, et celle de notre rapinerie pour ne pas avoir indemnisé les supplétifs restés dans leur pays d’origine après les indépendances, à un taux identique à celui des combattants de l’ex-métropole.

Laissons de côté pour l’instant la question des indemnisations qu’il faut déconnecter de l’aspect "remembrance" (à moins d’avouer que la mémoire doit toujours avoir un prix), pour signaler quelques travaux qui semblent avoir été négligés par le réalisateur d’un film conçu avant tout pour émouvoir, et non pour rendre compte fidèlement d’un fait historique. Puisés dans une documentation plus spécialement orientée sur l’histoire du Sahara, les documents que je verse au dossier concernent davantage les goums marocains que leurs homologues algériens. D’autres intervenants pourront donc les compléter avantageusement.

Créés au début de 1908, les premiers goums marocains ont montré rapidement des défaillances, notamment à propos de l’esprit de discipline des effectifs. Une de leurs premières missions fut d’ouvrir un passage au sultan Moulay Abdelaziz qui désirait de se rendre de Fès à Rabat (160 km) peu après les émeutes qui avaient ensanglanté Casablanca. Contesté dans son pays par Bouhmara, un usurpateur désigné sous le nom de "Rogui", le sultan pouvait alors difficilement sortir de son palais de Fès, sans le soutien de troupes étrangères assurant sa protection rapprochée (le Protectorat n’a été mis en place qu’en 1912). L’aventure montra que les nouvelles troupes composées pour une large part de Berbères pensaient plus à piller les villages traversés qu’à honorer leur mission

Fort de cette expérience, voici les instructions données par le général d’Amade, le 5 novembre 1908 : "Le recrutement des goums s’effectuera dans chaque région. Il y aura lieu d’apporter à cette opération toute la circonspection désirable pour éviter les mécomptes du début qui seraient susceptibles d’entamer la réussite de cette création. Les nouveaux auxiliaires devront être initiés avec la plus grande patience et la plus grande douceur aux règles diverses et de la discipline. On tiendra compte de la personnalité de chaque goumier dont le sentiment individualiste et le caractère propre sont particulièrement développés chez le Marocain. Après les exercices simples, après les appels journaliers, les goumiers doivent avoir la plus grande liberté pour vaquer à leurs affaires d’intérêts de famille". On est loin des hommes arrachés à leurs champs...

Pour ce qui est du "travail de mémoire" qui nous ferait défaut, rappelons l’excellente étude de Jean Saulay, Histoire des Goums marocains (tome 1), Le Maroc, pacification et unification du pays (1908-1934), Paris, La Koumia - Public-Réalisations, 1985. Suivie du tome 2 La Seconde Guerre mondiale et l’après-guerre (1934-1956), de Yves Salkin et Jacques Morineau, Paris, paru en 1987. Vaste travail d’érudition traitant de l’organisation et des différentes opérations menées par ces troupes, on peut extraire du premier tome, le passage d’un texte écrit en 1986 par le Lieutenant Guy de Mareuil qui avait été en poste en 1937 à Aouïnet Torgoz (cercle d’Assa). Cinquante ans après avoir servi, voici ce que cet ancien officier écrivait : "Mais tout cela est vieux et oublié et une seule idée demeure : que les "ouled Koumia" (fils des goums) prennent leur plume pour faire revivre leurs souvenirs. Sans eux, les enfants et petits-enfants qui vont venir, useront leurs dictionnaires en vain, pour essayer de dessiner une France "non hexagonale" et pourquoi tant de gens de couleurs, de langues, de religions et de moeurs différentes ont eu une notion particulière de la France et des Français".

A l’intention des nostalgiques et de ceux qui aiment se frotter à la rigueur de l’histoire et pas seulement se badigeonner de bons sentiments (notamment pour ce qui est de tout ce qui touche à la colonisation et à ses "bienfaits" honnis), on peut ajouter qu’à Aouïnet Torgoz, minuscule oasis de l’oued Draâ demeurée en dehors des circuits touristiques, il subsiste aujourd’hui encore un bordj construit par les Français. C’est une étonnante bâtisse plantée dans un nulle part de Dino Buzzati, d’où surgissent les têtes de quelques palmiers (les seuls de la région). Elle abrite l’ébauche d’un musée géologique et botanique qui peine à fonctionner. Avis aux amateurs de bonnes résolutions...

Mais le thème des supplétifs n’a pas intéressé que les spécialistes. Dès l’année 1955, les éditions France Empire publiaient un ouvrage grand public, intitulé Tabor, nom donné à l’ensemble des régiments composés de différents goums. Jacques Augarde, secrétaire d’Etat aux affaires musulmanes de la IVe République, ancien maire de Bougie (l’actuelle Béjaïa en Algérie), ancien député de Constantine, y relatait dans un style sobre et alerte son extraordinaire "équipée" à la tête d’un régiment de goumiers, depuis la Corse jusqu’à Berlin, pour délivrer l’Europe du joug des nazis. Citons un extrait de la préface du général Guillaume : "L’étonnante épopée des goumiers de l’Atlas, vêtus de leur djellaba de laine devenue légendaire, va se dérouler à partir de 1943, à travers la Corse, l’Italie, l’ïle d’Elbe, la France et l’Allemagne, pour aboutir aux rives du Neckar et du Danube. Au cours de ces campagnes, plus de vingt-deux mille goumiers seront engagés, et plus de huit mille d’entre eux, officiers, sous-officiers et goumiers, tomberont, tués ou blessés. Je garde l’immense fierté d’avoir présidé à l’organisation des goums marocains, puis de les avoir menés aux combats de la Libération. [...] Pour les goums, le combat continue. Au-delà des mers, en Extrême-Orient, depuis 1948, les tabors, au Tonkin, luttent pour la sauvegarde de l’Union française. Les noms de Cao-Bang, Tat-Khe, Hoa-bing, s’inscrivent sur leurs fanions trop étroits pour contenir tant de gloire amassée presque sans arrêt depuis 1911, sur tous les champs de bataille de l’Armée française".

L’ouvrage remet bien des pendules à l’heure. Bourré d’anecdotes rapportées dans un style plaisant, il rend compte de l’intérêt pécuniaire que représentait alors pour nombre de Marocains ou d’Algériens la possibilité de servir la France. Car les goumiers étaient payés et même plutôt bien payés, si on considère la misère qui collait à leurs semelles et dont ils cherchaient à s’extraire, sinon ils ne se seraient jamais autant pressés sous les drapeaux pour servir une République dont ils ne pouvaient imaginer qu’elle puisse leur apporter autre chose que de faire bouillir la marmite. Croire que les goumiers se seraient battus pour une "Liberté Egalité Fraternité" mythologique, tient du fantasme pur et dur.

Au Maroc, ils habitaient avec leur famille (femme et enfants) à proximité et parfois à l’intérieur des casernes, dans des installations en tous points semblables à celles des douars où ils étaient nés. Plus tard, engagés dans la campagne d’Italie, ils ont obtenu le droit de faire du butin sur l’ennemi. Et, à la grande surprise des troupes américaines qui les encadraient, ils ont traversé une bonne partie de la botte mussolinienne en traînant des poules, des chèvres ou des moutons, ou en tenant ces animaux vivants (puisque devant être égorgés) serrés en travers de leur monture. Un chapitre de l’ouvrage de Jacques Augarde intitulé Chikaya, terme qu’on peut traduire par "discussion", "dispute" ou "procès", raconte l’étrange cérémonie qui, environ une fois par mois, réunissait les officiers à leur troupe, afin de régler différents litiges d’intendance et d’atténuer les frictions qui ne manquaient pas d’agiter régulièrement des gens issus de tribus qui entretenaient souvent un passé riche en contentieux. Deux anecdotes méritent d’être rapportées.

La première concerne un jeune homme "au visage d’enfant" qui a tout au plus seize ans. Il a été convoqué par l’officier car un courrier est arrivé de son village pour savoir ce qu’il était advenu. Apparemment le jeune homme n’a donné aucun signe de vie depuis plus de six mois. L’officier l’interroge :

- "Comment en es-tu venu aux goums ?

- Il y avait au souk des Aït Isschak des askers [recruteurs locaux pour toute sorte d’activités]. Ils demandaient des hommes pour le baroud [combat entre tribus]. Ils disaient "On part tout de suite avec l’tomobile". Alors je suis allé avec eux. J’étais jamais monté dans l’tomobile, mon lieutenant.

- Tu n’as pas demandé à un ami de prévenir la famille ?

- Non, allach... [pourquoi ?]

- Vous êtes extraordinaires !!!..."

La seconde rapporte le dialogue de l’auteur avec un dénommé Moulay ben Hamadi. L’homme a envoyé plusieurs fois de l’argent au bled, mais il affirme que, là-bas, ils n’ont rien reçu. L’officier interroge : " Raconte-moi ta petite affaire." L’homme s’explique avec des gestes sobres, dont chacun veut dire : " Moi, je n’y peux rien !" mais dont le dernier signifie : "Tout s’arrangera si tu le veux !". Un sous-officier précise que quatre mandats ont bien été envoyés de Bizerte, représentant des prises de guerre, et qu’ils n’ont jamais été payés à sa famille. L’homme a effectivement versé à la poste aux Armées vingt-quatre mille francs et il peut montrer les talons. La somme est rondelette. L’officier ne peut s’empêcher de commenter :

- "Tu es grand riche".

Et le goumier de répondre avec toute la finesse des Berbères quand ils doivent s’adresser à un supérieur :

- "Non, mon lieutenant : le caïd [au village] grand riche, moi pauvre"...

*

* *

Ces deux anecdotes montrent, s’il en était encore besoin, qu’il n’est pas sain de reconstituer l’histoire selon nos critères actuels, juste pour faire pleurer dans les chaumières. Les "Indigènes" n’ont pas été râflés pour servir l’armée française. Bien avant de partir pour l’Europe, ils avaient participé de bon coeur à la "pacification" du Maroc, puis à la conquête saharienne (bien que dans ce cas les tirailleurs sénégalais aient été jugés plus efficaces et dignes de confiance par leurs supérieurs), mais aussi au maintien de l’ordre intérieur à travers tout le Maghreb. Et si le recrutement de ces supplétifs s’est fait parfois au moyen d’une campagne de "promotion" frisant l’intoxication dont les petits chefs locaux ont largement profité, il en a toujours été ainsi dans toutes les armées du monde (hier pour les engagés à qui l’armée promettait les meilleures formations technologiques, aujourd’hui pour les GI qui combattent en Irak) : "Engagez-vous ! Engagez-vous ! Qu’ils disaient !"... Ils sont toujours aussi fous ces roumis...

Il est évident que ces quelques éléments ne prétendent pas englober un débat qui n’en est encore qu’à ses prémisses. S’ils pouvaient l’aiguiller vers des voies moins simplificatrices que celles qui sont empruntées par les "touristes équitables" de l’histoire, on ne pourrait que s’en réjouir. Les deux photos jointes à cet article méritent autant de publicité qu’une affiche de cinéma conçue comme un étendard de la "beuritude" (au sens qu’Aimé Césaire a donné jadis à la "négritude") qui se vend si bien dans nos médias : l’une montre des goumiers traversant les Apennins avec leurs prises de guerre, façon d’illustrer un des aspects "économiques" de cette page d’histoire qui ne manquera pas d’être récupérée par les agitateurs professionnels ; l’autre témoigne de la reconnaissance "politique" de la France pour l’engagement de ces hommes, puisqu’on y voit le Général de Gaulle serrant avec solennité la main d’un goumier...

Patrick Adam



954 réactions


  • Marsupilami (---.---.39.85) 26 septembre 2006 13:11

    Excellent papier qui décrit bien le réel et qui va faire grincer bien des dents.

    Voici un extrait de l’interview du réalisateur de ce film, Rachid Bouchareb, parue dans Libération hier :

    « Initialement, j’avais d’ailleurs prévu un soldat noir dans le scénario, mais on débordait les quatre heures » (c’est moi qui souligne). Incroyable déclaration d’un racisme abject, non ? C’est vraiment du beur avec l’argent du beur qui veut la crémière pleine de bons sentiments indigénistes dégoulinants de miel radamanesque. Trop noir LE tirailleur sénégalais « prévu dans le scénario » qui a été zappé au montage et peut-être même pas filmé ? Pas le droit à la mémoire, le noir ? Effacé du film parce qu’il aurait pris de la place et du temps au quatuor de beurs, le noir ? Ils n’ont pas existé les tirailleurs sénégalais ? Ils n’ont pas été les compagnons de lutte et de souffrance des « indigènes » maghrébins ? Ils ne méritaient pas ne serait-ce qu’un seul rôle dans ce fil qui prétend restaurer une vérité historique ?

    C’est absolument dégueulasse. Je n’irai pas voir ce film marqué du sceau de l’infâmie raciste et du déni du réel.


    • Marsupilami (---.---.92.253) 26 septembre 2006 18:07

      Je suis (à peine) supris que mon commentaire en suscite aussi peu de la part des bien-pensants. Les beurs racistes ça existe pas ? Ben si, ça existe. Vous lisez bien ça, les bien-pensants : des beurs racistes. Ben oui. Ça existe. C’est courant. Et ils viennent de produire leur premier film-manifeste. En gommant le noir, tels de misérables petits staliniens d’avant Photoshop.


    • (---.---.135.7) 26 septembre 2006 18:34

      A demian : vous êtes-vous déjà fait traiter de « porc » parce que vous étiez blanc (et non musulman j’imagine) ? Moi oui ! Votre voisine c’est-elle fait molester parce qu’elle ne portait pas le voile dans la cité (alors que baptisée) ?

      « J’ai baisé une blanche hier, elle a joui comme une blanche la sal*** » voilà ce qu’il y a de taguer sur le mur de mon immeuble...

      Je ne voterai ni le pen ni sarko, je vous rassure je suis de ceux qui essayent de comprendre... mais que l’on ne me dise pas que le racisme « anti-blanc » cela n’existe pas car c’est faux... et je crois aussi qu’un film comme celui-ci aurait du sortir depuis bien des années déjà et qu’il ne s’agit pas d’un film « anti-blanc » mais tout bonnement d’un bon film... voilà !


    • Patrick Adam Patrick Adam 26 septembre 2006 18:38

      @ Marsu

      cachez ces beurs-racistes que je ne saurais voir.

      Patrick Adam


    • zalka (---.---.99.237) 27 septembre 2006 01:00

      Les arabes racistes existent, c’est un fait. Mais Marsupilami, dont la haine des musulmans s’étalent chaque jour sur agora vox, n’a visiblement pas compris pourquoi le soldat noi était passé à la trappe. Le réalisateur avait matière à faire son film sans l’histoire du noir. L’intégrer aurait bacler son histoire. Où est le racisme ? Il aurait pu se contenter d’ignorer les noirs. Au contraire, bien que peu présent dans le film lui même, il les associe au principe du film. Des racistes arabes qui n’aiment pas les nègres, j’en ai entendu. Et je peux vous assurer qu’on ne risque pas de prendre le réalisateur d’« indigènes » pour l’un d’eux.

      Quand à l’auteur, en bon post colon convaincu de sa supériorité d’homme blanc, il omet d’analyser le but du film, qui est moins de faire larmoyer sur les « pauvres autochtones brimés » que de faire la lumière sur une partie de l’histoire quasiment ignorée. Je n’ai pas dans ma famille de goumiers. Une seule personne du bled de mon grand père s’est battu pour la France, pendant la guerre d’indochine. Le faisait il pour l’argent ? Oui. Le faisait il uniquement pour cela ? Non. Mais je suppose que je suis naïf de croire l’un de ces grands enfants bougnoule dont le comportement est purement vénal par atavisme...


    • Marsupilami (---.---.92.253) 27 septembre 2006 11:52

      @ Zalka

      Je n’ai aucune haine contre les musulmans, contrairement à ce que tu affirmes. Tu n’as qu’à demander à Ka et à Wrysia, deux musulmanes voilées et modérées avec lesquelles je dialogue amicalement sur Agoravox - tu peux lire ces échanges dans de nombreux fils de discussion. Par contre, il est vrai que critique très durement l’Islam, ce qui n’est pas la même chose.


    • flop (---.---.55.106) 28 septembre 2006 08:26

      c’est finalement +tôt encourageant de ne voir personne réagir à des commentaires volontairement agressifs et mal écrits. C’est peut-être un bon moyen de protéger agoravox de toutes ces interventions de roquets hargneux , qui prennent pour du style leurs éructations et ne rendent compte de rien sinon de leur situation psychologique d’une très grande tristesse mais qui ont pour résultat rapide de rendre les discussion illisibles


  • ZEN zen 26 septembre 2006 13:28

    @ PAdam

    « Croire que les goumiers se seraient battus pour une »Liberté Egalité Fraternité« mythologique, tient du fantasme pur et dur ».

    Sur ce point, je suis assez d’accord avec toi, mais il ne faut pas oublier comment on s’est servi d’eux comme de la chair à canon, notamment au Mont-Cassin, dans les Vosges, et on les encourageait même à se montrer cruels pour terroriser l’ennemi (coupe d’oreilles).Toujours les plus exposés au feu, on leur a tout de même érigé un monument près de LA Bresse (Vosges) : « La patrie reconnaissante... » !


    • (---.---.71.248) 26 septembre 2006 13:34

      Si tu commences à faire la liste des exactions commises par les armées, même en te limitant aux alliés et à la 2eme G.M., t’as pas fini.

      D’autre part, des monuments aux morts dédiés aux troupes coloniales, il n’y en a pas qu’un, même si la plupart datent de 1914-1918.

      Yves.


    • Cordialement (---.---.207.139) 26 septembre 2006 14:06

      Bonjour,

      « Croire que les goumiers se seraient battus pour une »Liberté Egalité Fraternité« mythologique, tient du fantasme pur et dur ».

      Personnellement, je suis à la limite du vomissement en lisant cette phrase, pour avoir connu des soldats « indigènes » qui ont vu leurs camarades tomber pour le drapeau français et ont mis leur propre vie en péril.

      Oui, pour la France, que vous le vouliez ou non. Nier l’existance de ces gens est aussi stupide que nier celle de ceux qui ne se sont engagés que pour l’argent.

      Cordialement.


    • Aymeric (---.---.33.228) 26 septembre 2006 16:09

      Tu crois qu’il n’y avait que les soldats des colonies qui étaient utilisés comme chair à canon ?

      Les Bretons, les Corses ou les Basques étaient traités de la même manière que les Sénégalais ou les Algériens...


    • (---.---.190.74) 26 septembre 2006 16:56

      Il faut aussi rappeler que cette division composée en partie d’indigène n’a pas participée au théâtre d’opération les plus meurtriers et les plus éprouvants. La remonté de la Provence vers l’Allemagne n’a pas donné lieu à d’âpre combat, étant donné l’action de la résistance, ainsi que le fait que l’armée allemande s’était concentrée à l’ouest et se repliait vers l’Allemagne.

      Il est normal que seul les grandes batailles restent plus ancrées dans les esprits .


    • (---.---.71.248) 27 septembre 2006 09:36

      Mauvaise connaissance de l’histoire de la 2eme GM. Les Goums se sont battus en Afrique du Nord contre les restes de l’Afrika Korps d’une part, et en Italie où ils ont percé à Monte Cassino d’autre part. Ce n’était pas des parties de plaisir.

      De plus, il ne faut pas croire que les combats ont été très durs à l’ouest et nuls au sud en France. À part la bataille de Normandie, ça se vaut.

      C’était Yves.


    • parkway (---.---.18.161) 28 septembre 2006 14:25

      à cordialement,

      je suis d’accord avec vous.de même, les engagés militaires français étaient payés eux-aussi et ce n’étaient pas des anges non plus !

      de là à dire que tous ne se battaient pas pour la france et qu’ils ont profité de la guerre pour s’enrichir...

      Et puis tous touchent leur retraite !


    • parkway (---.---.18.161) 28 septembre 2006 15:02

      le mieux, c’est de glisser sa peau sous les draps et ne pas la risquer sous les drapeaux !

      Quelque part ça me ferait chier de mourir pour bouyges ou suez...


  • (---.---.71.248) 26 septembre 2006 13:30

    C’est Yves.

    Bon, à mon avis, si on commence à mesurer le racisme partout où il pourrait être, on n’a pas fini. Par contre, j’aime bien les précisions administrées par cet article qui montre que personne n’est tout blanc ou tout noir, si j’ose m’exprimer ainsi.

    Malgré tout, quelques références ne seraient pas de trop après ce paquet d’affirmations. Mais il est toujours bon de rappeler que l’histoire est toujours en finesse et jamais simple. Qu’aucun peuple n’est coupable en soi, et que les erreurs doivent être attribuées à l’homme, et à personne d’autre.

    À trop accuser l’autre on finit par se croire parfait.

    C’était Yves.


  • Patrick Adam Patrick Adam 26 septembre 2006 13:33

    @ zen

    Je tiens à ta disposition une description de Monte Cassino, plus quelques anecdotes savoureuses tirées du bouquin dont je parle. Tu peux me faire confiance. C’est du vécu. J’ai eu aussi pas malde contacts au bled avec d’anciens goumiers dont j’aurais peut-être l’occasion de parler... C’est bien diférent de ce qu’on entend chez nous...

    Note que je remarque, non sans un intérêt certain, que tu te retrouves de plus en plus d’accord avec moi... Fais attention, tu vas pas tarder à m’en faire une jaunisse.

    Bien à toi. patrick Adam


  • greg999 (---.---.118.91) 26 septembre 2006 13:40

    Salut, je ne comprends pas le sens de cette contribution, empreinte de cette belle nostalgie des Colons pour leurs Indigènes (« ces gens là, que voulez-vous, ils ne sont pas méchants, mais alors... »)... qui parle d’à peu près tout sauf de ce qui est important. Il ne manque que le bleu du ciel d’Alger... Pour les rafles françaises en Afrique (noire, certes) et les conditions de vie (de mort, plutôt) dans des camps de travail, voir Albert Londres, Terre d’Ebène. La aussi les gens étaient « volontaires » et payés pour leur travail - sauf que les Blancs les faisaient mourir. Question de sensiblerie, sans doute. A bon entendeur, Greg


    • (---.---.243.236) 27 septembre 2006 15:52

      Le bilan du colonialisme et du nécolonialisme français en Afrique est très lourd. Sans doute, à terme, la France devra quitter ce continent pour du bon et n’aura pas laissé un bon souvenir, loin de là.

      Alors, on peut se demander si la question des africains qui ont fait partie de l’armée française sous des formes diverses constitue le véritable débat. D’accord, ce n’est pas normal de ne pas verser la même rétribution à ceux qui font le même travail. Mais quel pourcentage des africains représentent ceux qui se sont battus dans l’armée d’une puissance qui avait conquis, et occupait, leur pays ?

      N’y a-t-il pas d’autres voix qu’il serait plus urgent d’entendre, d’autres histoires qu’il serait plus urgent de recueillir dans des films ? Les voix, les histoires, de ceux qui ont résisté au colonialisme français.


  • simplet (---.---.49.1) 26 septembre 2006 13:41

    Dès le début vous voulez occulter une partie du problème qu’est la rémuneration, alors oui çà peut encore faire plaisir à certains de gagner 40€/trimestre ( je crois.. ) mais si l’on veut parlr d’égalité et non de discrémination ( positive ou négative ) on lâche la même chose à tous les anciens combattants...

    certains ne méritent pas plus que d’autres juste de par la couleur de leur peau ou par leur localisation géographique, vous devez le savoir, une balle ne fait pas moins mal dans le désert que sur le front russe...les risques sont les mêmes, l’indemnisation doit suivre.. vous, vous mettez tout de suite celà de coté pour en arriver ( je caricaturise mais bon... ) au coté veinal du goumier...

    alors première nouvelle ??? vous pensez réellement que les soldats qui dorment dans nos casernes sont tous de fervents patriotes.. voulez rire ou quoi ??? si je prends simplement l’exemple de ceux que je connais qui en sont venus à l’engagement dans l’armée, je pense que rare sont ceux qui sont entrés dans l’armée par sentiment républicain exacerbé... études ratées, manque de vision sur l’avenir et sureté de l’emploi sont passés avant tout celà... après je ne dis pas que le mattraquage ne leur a pas inculqué qqs valeurs républicaines mais bon... ils ne valent pas forcemment mieux que les goumiers à l’époque...

    donc une fois de plus votre avis est biaisé par vos préjugés qui ressurgissent dans tous vos panflets...

    bref comme d’hab, analyse qui se veut pointue mais pas tant que çà...


    • Marcel Patoulatchi (---.---.167.159) 26 septembre 2006 14:32

      Je n’ai pas l’impression que Patrick Adam oppose les goumiers aux militaires français d’aujourd’hui.

      Il s’est opposé à une vision simpliste de ces soldats, ça ne veut pas dire qu’il faut avoir pour autant une vision simpliste d’autres soldats ou une autre vision simpliste de ces soldats.


    • Stravos (---.---.58.60) 26 septembre 2006 16:36

      En général, les « fervents patriotes », on les trouve surtout parmi les gens qui agitent de petits drapeaux en regardant défiler les militaires... Pour ceux qui ont réellement connu le feu, c’est une autre histoire... Flaubert, à propos de la guerre de 70 et de l’attitude des bourgeois, utilisait le terme de « patrouillotisme », je crois que ce terme peut encore s’appliquer aujourd’hui : ces braves agitateurs de petits drapeaux sont les « patrouillotards » de notre temps.


    • Marcel Patoulatchi (---.---.167.159) 26 septembre 2006 22:36

      Lors des défilés militaires... ne trouvons-nous pas de vrais patriotes, parmi les militaires (qui, certes, ne sont pas tous porte-drapeaux, je vous l’accorde).

      Je trouve que vous avez l’insulte rapide pour un groupe de personne aux contours peu définis. C’est triste.


  • marco (---.---.224.23) 26 septembre 2006 13:50

    débat qui nous fait patauger chaque jour un peu plus dans une repentance glauque

    On ne s’est pas excusé,comme l’on fait les allemand, d’avoir déporté et spolié les juifs, on va quand même pas s’excuser d’avoir colonisé, massacrer , mis en esclavage , violé les femmes des noirs et des arabes quand même...

    faut pas déconner, et arrêter l’auto flagéllation. Je propose même d’arrêter de bassiner les oreilles de nos enfants avec la shoah et de se concentrer sur le rôle positif de la déportation ... smiley


    • xenos (---.---.139.123) 26 septembre 2006 14:32

      +1 marco

      le début de l’article annonce déjà la couleur.

      un nostalgique de la colonisation qui y voit un passé glorieux. je le site : « ...celle de notre mémoire présupposée défaillante concernant un passé que l’on s’obstine à présenter comme douloureux alors qu’il fut, somme toute, assez glorieux... »

      - oui parce que s’imposer chez des gens qui ne nous ont pas invité, c’est glorieux.

      - tuer leurs femmes et leurs enfants, c’est glorieux.

      - prendre quelques « exemplaires » des ces indigènes pour les exposer à la curiosité du français de métropole, comme si il sagissait de bêtes étrange que l’on enferme dans des cages (demandons à Karembeu), c’est glorieux.

      - ériger par de « grands » penseur une doctrine justifiant la présence de la France dans ces pays, qu’est l’inégalité des races (comme mr delafosse, ou Voltaire ou bien encore V.Hugo...), c’est glorieux.

      - la colonisation de Tahiti, c’est un glorieux génocide de 90% de la population.

      - la colonisation de la nouvelle Calédonie, c’est un glorieux génocide de 70% de la population.

      - la colonisation de la côte d’ivoire, c’est un glorieux génocide de 30% de la population.

      il est clair qu’il n’y a pas mieux qu’un descendant de colonisateur pour nous apprendre à nous descendant de colonisé, qu’en fait, grâce à vous on a eut 150 ans de chance.

      la France a pu montrer ses muscles en asservissant des populations entière et c’est pour les esprits tordu et raciste, un acte glorieux.

      alors je n’hésiterais pas, moi, qui aimerais bien avoir aussi mon 1/4 d’heure de gloire, à venir chez le premier français venu, violer, voler, tuer un par un après avoir usé de leurs labeur pour m’enrichir un peu et me prouver à moi même que je suis fort, chaque membre de sa famille. et une fois fait, une fois que ce crime aura rassasié mon appétit vorace, alors j’irais dire à qui veut l’entendre qu’il est hors de propos que je me repente et qu’il faut y voir dans mon acte, un acte de glorification du plus fort contre le plus faible.

      pour l’auteur de cette article nauséabond, voici ce que disait Alfred Memmi dans son livre portrait du colonisé/ portrait du colonisateur : ......S’acceptant comme colonisateur, le colonialiste accepte en même temps, même s’il a décidé de passer outre, ce que ce rôle implique de blâme, aux yeux des autres et aux siens propres. Cette décision ne lui rapporte nullement une bienheureuse et définitive tranquillité d’âme. Au contraire, l’effort qu’il fera pour surmonter cette ambiguïté nous donnera une des clefs de sa compréhension. Et les relations humaines en colonie auraient peut-être été meilleures, moins accablantes pour le colonisé, si le colonialiste avait été convaincu de sa légitimité. En somme, le problème posé au colonisateur qui se refuse est le même que pour celui qui s’accepte. Seules leurs solutions diffèrent : celle du colonisateur qui s’accepte le transforme immanquablement en colonialiste. De cette assomption de soi-même et de sa situation, vont découler en effet plusieurs traits que l’on peut grouper en un ensemble cohérent. Cette constellation, nous proposons de l’appeler : le rôle de l’usurpateur (ou encore le complexe de Néron). S’accepter comme colonisateur, ce serait essentiellement, avons- nous dit, s’accepter comme privilégié non légitime, c’est-à-dire comme usurpateur. L’usurpateur, certes, revendique sa place, et, au besoin, la défendra par tous les moyens. Mais, il l’admet, il revendique une place usurpée. C’est dire qu’au moment même où il triomphe, il admet que triomphe de lui une image qu’il condamne. Sa victoire de fait ne le comblera donc jamais : il lui reste à l’inscrire dans les lois et dans la morale. Il lui faudrait pour cela en convaincre les autres, sinon lui-même. Il a besoin, en somme, pour en jouir complètement, de se laver de sa victoire, et des conditions dans lesquelles elle fut obtenue. D’où son acharnement, étonnant chez un vainqueur, sur d’apparentes futilités : il s’efforce de falsifier l’histoire, il fait récrire les textes, il éteindrait des mémoires. N’importe quoi, pour arriver à transformer son usurpation en légitimité. Comment ? Comment l’usurpation peut-elle essayer de passer pour légitimité ? Deux démarches semblent possibles : démontrer les mérites de l’usurpateur, si éminents qu’ils appellent une telle récompense ; ou insister sur les démérites de l’usurpé, si profonds qu’ils ne peuvent que susciter une telle disgrâce. Et ces deux efforts sont en fait inséparables. Son inquiétude, sa soif de justification exigent de l’usurpateur, à la fois, qu’il se porte lui-même aux nues, et qu’il enfonce l’usurpé plus bas que terre. En outre, cette complémentarité n’épuise pas la relation complexe de ces deux mouvements. Il faut ajouter que plus l’usurpé est écrasé, plus l’usurpateur triomphe dans l’usurpation ; et, par suite, se confirme dans sa culpabilité et sa propre condamnation : donc plus le jeu du mécanisme s’accentue, sans cesse entraîné, aggravé par son propre rythme. A la limite, l’usurpateur tendrait à faire disparaître l’usurpé, dont la seule existence le pose en usurpateur, dont l’oppression de plus en plus lourde le rend lui-même de plus en plus oppresseur. Néron, figure exemplaire de l’usurpateur, est ainsi amené à persécuter rageusement Britannicus, à le poursuivre. Mais plus il lui fera de mal, plus il coïncidera avec ce rôle atroce qu’il s’est choisi. Et plus il s’enfoncera dans l’injustice, plus il haïra Britannicus et cherchera à atteindre davantage sa victime, qui le transforme en bourreau. Non content de lui avoir volé son trône, il essayera de lui ravir le seul bien qui lui reste, l’amour de Junie. Ce n’est ni jalousie pure ni perversité, mais cette fatalité intérieure de l’usurpation, qui l’entraîne irrésistiblement vers cette suprême tentation : la suppression morale et physique de l’usurpé.......

      conclusion, votre article mr Patrick Adam est puant.


    • Marcel Patoulatchi (---.---.167.159) 26 septembre 2006 14:34

      Vous pensez honnêtement que la croyance discutable d’apporter la civilisation à l’Afrique est identique avec la volonté d’éradiquer la population juive d’Europe ?

      Vous croyez vraiment que l’armée française était une Waffen SS ? Je n’ai pas le souvenir d’une division juive au sein des troupes nazies...


    • Tom Tom (---.---.117.34) 26 septembre 2006 15:14

      Ouais bonne idée ! Arretez un peu de nous bassiner avec la « Shoah ».


    • xenos (---.---.139.124) 26 septembre 2006 15:17

      encore un adepte des poncifs racistes. je vous cite : "Vous pensez honnêtement que la croyance discutable d’apporter la civilisation à l’Afrique est identique avec la volonté d’éradiquer la population juive d’Europe ? Vous croyez vraiment que l’armée française était une Waffen SS ? Je n’ai pas le souvenir d’une division juive au sein des troupes nazies..."

      apporter la civilisation à quelqu’un implique que celui qui la reçoit ne l’a pas. en d’autres termes vous insinuez que les colonisés n’étaient pas civilisé - donc sauvage.

      de quel droit osez vous porter ce genre de jugement ? en quoi y avait il nécessité d’exporter une civilisation occidental à des peuples ne vivant pas en occident ? à partir de quel génie, peut on croire que ce qui marche dans un pays tempéré d’europe marchera dans un pays tropical d’asie, d’afrique ou d’amérique ? à partir de quel valeur moral pouvez-vous vous permettre de dire qu’ils avaient besoin de recevoir notre civilisation ?

      qui plus est, la colonisation n’avait pas pour but d’apporter la civilisation. ceci est une excuse typiquement franco-française que de positiver cet acte barbare en le mettant sous cette angle là.

      car de civilisation, qu’auront retenu l’exemple laissé par les colons ? que voler des terres ; assassiner des peuples ; inférioriser des races ; se faire de l’argent sur le dos du pauvre, c’est civilisé.

      alors vous êtes comme l’idiot qui étant invité à regarder la lune contemple le doigt. vous en venez à faire comme la plupars des français bien-pensant ; on ne peut pas comparer la période nazie avec la colonisation.

      votre truisme suffit à balayer toute discussion, au point que ça en devienne ridicule. rien n’est comparable puisque rien n’est identique. si seule les choses identique peuvent être comparé, alors vous avez raison.

      mais voilà, il en est autrement des faits pour ceux qui l’ont vécue.

      colonisé comme juif ont subi le feu de l’oppresseur. peu importe qu’elle était la motivation de qui tenait le sabre, celui-ci a semé la mort en masse. juif, comme ancien esclave comme ancien colonisé ont subi la faucheuse de façon massive pour la même raison. celui qui portait l’arme les voyait comme inférieur.

      peu importe que pour les uns la politique fut l’extermination alors que pour d’autres ce fut le travail forcé jusqu’à extermination. dans les deux cas, les cimetières fleurirent de façon inique.

      lorsque l’on a un minimum d’humanité, on se courbe avec le même chagrin devant une tombe de victime innocente.


    • Tom Tom (---.---.117.34) 26 septembre 2006 15:24

      J’irais pas voir le film, ça a plus l’air d’un film communautariste (avec Jamel qui n’a jamais été drole et Samy Naceri qui aura bien frapper quelques assistants pour se detendre) que d’un film historique. A la rigueur je telechargerai le divx (Eh oui Demien le liberto-liberticidounet, que supervive la culture et que les artisto-dollar repassent leurs pelicules !).


    • space_cowboy (---.---.248.58) 26 septembre 2006 17:19

      c’est marrant pasqu’il y a encore très peu de temps dire qu « du temps dees colonies c’était mieux » ou encore « regardez ce qu’ils sont fait de leur pays » ou mieux « les noirs c’est des fénéants et les arabes des voleurs », on vous taxait de réactionnaires, de colonialistes et de racistes et à juste titre...

      maintenant, tout va bien on peut dire et écrire n’importe quelle saloperie, soutenir n’importe quelle connerie immonde mais y a plus de mal !

      je pense que la droite la plus extrême est en train de se révéler, de sortir de son trou de sa fange...

      depuis 2002 , les hontes et les complexes de ces décérébrés refont surface. et peut-être que le temps de la résistance des idées reviendra...

      Monsieur Patrick Adam et les clones qu’il a sur Agoravox qui est devenu un vrai repaire de réactionnaire, m’ont oté mes doutes : ce site est trollé par la droite nationale qui avance cachée et qui distille adroitement sa fange.

      messieurs les modérateurs d’agoravox, quand cela va t’il cessé ?


    • Marco (---.---.86.204) 26 septembre 2006 19:26

      « Monsieur Patrick Adam et les clones qu’il a sur Agoravox qui est devenu un vrai repaire de réactionnaire, m’ont oté mes doutes : ce site est trollé par la droite nationale qui avance cachée et qui distille adroitement sa fange. »

      C’est exactement le fond de ma pensée...

      il était justifié que des gens très à gauche, dont la pensée n’était pas forcement retransmise par les masse média d’utiliser des services tels qu’Agoravox pour avoir un espace de discussion, il est logique que ce même espace soit utilisé par les officines d’extrème droite pour diffuser des idées nauséabonde.Je pense qu’il est bien que malgré tout tout le monde s’exprime, dans le respect de l’individu si possible et avec humour, certainment.

      C’est à Agoravox de prendre ses responsabilités par rapport à ce risque, de rester un canal d’information équilibré et de ne pas se faire déborder par les thèses d’extrème droite... smiley


    • Marcel Patoulatchi (---.---.167.159) 26 septembre 2006 22:50

      Xenos,

      Ma réponse sera courte : comment expliquez vous que lorsque vous me citez écrire « Vous pensez honnêtement que la croyance discutable d ?apporter la civilisation [...] », vous dissertez ensuite sur le concept « d’apporter la civilisation » comme s’il était le mien, alors que je le signalais d’emblée signalé comme une « croyance discutable » ?

      Vous poursuivez en écrivant « qui plus est, la colonisation n ?avait pas pour but d ?apporter la civilisation. ceci est une excuse typiquement franco-française que de positiver cet acte barbare en le mettant sous cette angle là. ». Et vous dites cela parce que vous avez étudié l’histoire, c’est à dire les sources, les débats qui ont eu lieu au temps de la colonisation ? Permettez-moi d’en douter. Si c’est le cas, j’ai grande hâte que vous nous listiez vos sources et révéliez votre bibliographie.

      « peu importe que pour les uns la politique fut l ?extermination alors que pour d ?autres ce fut le travail forcé jusqu ?à extermination. dans les deux cas, les cimetières fleurirent de façon inique. »

      Ca n’engage que vous dire qu’un génocide, c’est à dire un plan concerté, prémédité, n’ayant qu’un seul but, celui de faire disparaître un peuple, puisse être comparé à l’exploitation économique d’un territoire conquis par la voie des armes. Je n’ai pas souvenir que les armées nazies aient créé des dispensaires, des hôpitaux, des écoles, à destination des juifs. Je n’ai pas souvenir que la propagande nazie faisait dire aux petits juifs « nos ancêtres les aryens ».

      Vous avez raison de remarquer, tout de même, que ce n’est pas identique. Il faudrait poursuivre cette fine réflexion en faisant la somme des similitudes et la somme des divergences.

      Marco,

      Tenez-vous à jour, l’extrême-droite française n’a jamais été favorable au colonialisme. Pour l’extrême-droite française, tout ceci est un bon prétexte pour condamner en bloc la République.


    • xenos (---.---.139.123) 27 septembre 2006 11:10

      « Ma réponse sera courte : comment expliquez vous que lorsque vous me citez écrire « Vous pensez honnêtement que la croyance discutable d’apporter la civilisation [...] », vous dissertez ensuite sur le concept « d’apporter la civilisation » comme s’il était le mien, alors que je le signalais d’emblée signalé comme une « croyance discutable » ? »

      oui vous avez raison et de cela, permettez moi de vous demander de bien vouloir me pardonner. je me suis précipité dans ma lecture. dont acte.

      « Vous poursuivez en écrivant « qui plus est, la colonisation n’avait pas pour but d’apporter la civilisation. ceci est une excuse typiquement franco-française que de positiver cet acte barbare en le mettant sous cette angle là. ». Et vous dites cela parce que vous avez étudié l’histoire, c’est à dire les sources, les débats qui ont eu lieu au temps de la colonisation ? Permettez-moi d’en douter. Si c’est le cas, j’ai grande hâte que vous nous listiez vos sources et révéliez votre bibliographie. »

      je vous invite à lire le livre noir du colonialisme de Marc Ferro et les génocides tropicaux de Mike Davis. ces deux livres sont déjà en soit une mine de renseignement.

      la colonisation fut en Afrique, par exemple, un processus à plusieurs étapes qui commença par des comptoirs gérant les traites négrières. des textes montrent que les africains étaient lucide sur l’appétit des français sur les lieus (voir le livre les traites négrière), puis ils utilisèrent « l’excuse » de l’abolition de la traite négrière pour accentuer la présence coloniale et enfin, ils s’emparèrent des pays.

      en Algérie où Frantz Fanon poursuivie son combat contre le colonialisme, il vit le désir qu’avait les autorités coloniales, non pas de civiliser l’Algérie mais de la dominer. voici ce que ce psychiatre déclarait dans son livre, l’an V de la révolution algérienne : « Avant 1954...le combat décisif est engagé. Les responsables de l’administration française en Algérie, préposés à la destruction du peuple, chargés par les pouvoirs de procéder coûte que coûte à la désagrégation des formes d’existence susceptibles d’évoquer de près ou de loin une réalité nationale vont porter le maximum de leurs efforts sur le port du voile, conçu en l’occurrence comme symbole du statut de la femme algérienne (...) Si nous voulons frapper la société algérienne dans sa contexture, dans ses facultés de résistance, il nous faut d’abord conquérir les femmes ; il faut que nous allions les chercher derrière le voile où elles se dissimulent et dans les maisons ou l’homme les cache (...) Après avoir posé que la femme constitue le pivot de la société algérienne, tous les efforts sont faits pour en avoir le contrôle. L’algérien est-il assuré, ne bougera pas, résistera à l’entreprise de destruction culturelle menée par l’occupant, s’opposera à l’assimilation, tant que sa femme n’aura pas renversé la vapeur... Convertir la femme, la gagner aux valeurs étrangères, l’arracher à son statut, c’est à la fois conquérir un pouvoir réel sur l’homme et posséder les moyens pratiques, efficaces, de destruction de la culture algérienne... »

      voici un exemple parmi tant d’autre qui montre que le but paternaliste d’apporter ce que personne ne leur a demandé, une civilisation gréco- judéo- chrétienne européenne, n’est qu’un discours lénifiant à destination de ceux qui auraient encore mauvaise conscience.

      « peu importe que pour les uns la politique fut l’extermination alors que pour d’autres ce fut le travail forcé jusqu ?à extermination. dans les deux cas, les cimetières fleurirent de façon inique. »

      Ca n’engage que vous dire qu’un génocide, c’est à dire un plan concerté, prémédité, n’ayant qu’un seul but, celui de faire disparaître un peuple, puisse être comparé à l’exploitation économique d’un territoire conquis par la voie des armes. Je n’ai pas souvenir que les armées nazies aient créé des dispensaires, des hôpitaux, des écoles, à destination des juifs. Je n’ai pas souvenir que la propagande nazie faisait dire aux petits juifs « nos ancêtres les aryens ».

      oui et de cela je suis entièrement d’accord avec vous. il y a des limites à toute comparaison.

      seulement votre définition du mot génocide est trop exclusif. le mot génocide est un terme juridique au même titre qu’homicide, parricide, etc... je me permets juste de signaler qu’en justice, on prend soin de distinguer ce qui est du ressort d’un homicide volontaire et involontaire. les deux sont et demeurent des homicides. lorsque vous définissez le génocide comme étant un plan concerté, prémédité, alors vous excluez l’idée qu’il puisse y avoir un génocide involontaire. soit la destruction de tout un peuple, fruit d’une politique qui pourtant ne postulait pas ouvertement à ce but.

      il est aujourd’hui prouvé par des témoignages et des enquêtes comme celle de Charles Onana, ainsi que les enquêtes du juge Bruguière, que le génocide Rwandais n’étaient en rien prémédité et planifié par les hutus. selon votre définition, si pas de planification, alors pas de génocide. peut on encore dire qu’il n’y a pas eu de génocide au Rwanda ? je vous souhaite bon courage pour faire passer ça.

      « Vous avez raison de remarquer, tout de même, que ce n’est pas identique. Il faudrait poursuivre cette fine réflexion en faisant la somme des similitudes et la somme des divergences. »

      j’ai peur que ce décompte morbide ne nous amène qu’au point de départ, un mort est un mort et il mérite le même respect.

      « Tenez-vous à jour, l’extrême-droite française n’a jamais été favorable au colonialisme. Pour l’extrême-droite française, tout ceci est un bon prétexte pour condamner en bloc la République »

      si JM Le pen se mettait à dire que le ciel est bleu, devrais-je crier sur les toits qu’il est rouge de peur d’être d’accord avec lui. l’extrême droite racle les fonds de poubelle pour imposer sa vision de la domination sur l’homme de façon despotique. je ne pense pas que l’extrême soit viscéralement contre la colonisation, tant cela correspond à leur haine de l’autre. cela me rappelle que l’extrême droite est aussi contre l’immigration clandestine, et pourtant un reportage d’Arté montrait il y a quelques années, un élu FN employer exclusivement et au détriment de français, des clandestins. cela lui permettait de les payer moins chère, de les esclavagiser sans la moindre vergogne. lorsque le journaliste demanda à Le pen ce qu’il en pensait, il répondu que c’était un mal nécessaire.

      alors entre les discours du FN et leurs pratiques, il y a un gouffre.


    • flop (---.---.55.106) 28 septembre 2006 08:39

      « je pense que la droite la plus extrême est en train de se révéler, de sortir de son trou de sa fange... »

      penser n’engage que toi, mais il suffit de lire des choses comme le rapport Benisti pour VOIR effectivement où en sont les choses, que sous pretexte de politique, ce sont les vieilles idéologies qui remontent et que là où certains fustigent une nostalgie post-soixantuidarde, on peut lire un revival pétainiste pur et dur


    • Dafrey (---.---.119.77) 29 septembre 2006 01:13

      Une petite lecture probablement instructive pour Xenos si prompt à donner des leçons de ce qui est puant et ce qui ne l’est pas.

      http://www.lefigaro.fr/litteraire/20060928.FIG000000251_les_marchands_de_re pentance.html


    • Dafrey (---.---.119.77) 29 septembre 2006 01:16

      ou d’extrême gauche. C’est pas plus glorieux, d’être d’extême gauche. C’est même probablement pire : à l’infamie, au totalitarisme, que les deux extrêmes ont en commun, l’extrême gauche y ajoute l’hyprocrisie de faire croire que c’est pour « sauver le monde », « aider les plus démunis »...


    • Marsupilami (---.---.39.85) 26 septembre 2006 14:00

      @ Dhimmi-hi-han à l’ouste

      Y a pas de satellite, mais une galaxie anti-connerie bien-pensante. Tu gravites gravement à des milliards d’années-lumière de celle-ci, dans la Consternation des Voiles islamiques.


    • Stioupide Bob (---.---.235.231) 26 septembre 2006 15:06

      Ah, j’ai compris tout ton commentaire dès la première lecture. Tu fais des progrès day doubleuvai.


    • space_cowboy (---.---.248.58) 26 septembre 2006 15:18

      Ce qui le fait marrer c’est que justifier nos crimes par ceux que les autres ont pu faire pourrait nous absoudre...

      ma fille fait ça aussi : « ben oui mais il le fait bien lui ! »...

      donc comme la terre rassemble une palanquée de connards immondes, ça justifie que nous soyons des connards... bassement irraisonnable et irresponsable...

      Quant à Patrick Adam, j’apprécie ta volonté de relire l’histoire, d’en sortir autre chose que le discours officiel... dommage que ta lecture soit si dirigée par tes convictions... du coup, elle suppose une vision négative des choses et péremptoire, souvent agressive... ça n’inspire ni confiance ni dialogue possible...

      Ce qui grandit une nation ou un individu, c’est de se dire qu’à un certain moment il a merdé (l’exploitation des noirs ou des arabes justifié par le sens de colonisation ou colonialisme) ou réussi (être un des premiers à avoir aboli l’esclavage)...

      justifier l’esclavage ou la colonisation pask’après tout les autres l’ont fait aussi, c’est un manque cruel d’intelligence...


    • tbt59fr (---.---.138.210) 26 septembre 2006 22:04

      Tu te decides quand à parler français ?


    • Marcel Patoulatchi (---.---.167.159) 26 septembre 2006 22:55

      Vous avez raison, space_cowboy, la colonisation ne serait se justifier par le fait qu’elle n’était pas unique.

      Vous avez raison aussi de suggérer qu’il est possible de la laisser derrière nous, de ne pas faire comme si elle ne signifiait pas l’occupation hostile d’un territoire.

      Pour autant, admettez qu’il est vain de vouloir juger des morts. Tous les acteurs du colonialisme sont morts. Et il est un peu facile de dire qu’ils étaient tous des connards, qu’ils n’ont rien construit, rien apporté, qu’ils n’ont fait qu’exploiter et profiter. Ca ne correspond pas à ce qu’on peut observer (un simple exploiteur ne construits pas d’hopitaux et d’écoles) ni à ce dont témoignent les sources (certains colonialistes pensaient sincèrement oeuvrer dans l’intérêt des colonisés).

      Bien sur, il n’est pas question de dire que si demain matin on pouvait coloniser, on devrait le faire. Non, la colonisation, ça reste une invasion. C’est une invasion.

      Mais ne soyons pas absurde à nous poser en juge d’individus et d’idées qui sont déjà mortes depuis longtemps. Et demandons-nous pourquoi il y a en France une telle soif de condamnation du passé aussi simpliste, à ne vouloir voir que l’aspect négatif des choses comme si on pouvait le résoudre à cela.

      Méfions-nous des gens qui parlent du passé pour tenir un discours politique présent.


    • space_cowboy (---.---.131.208) 27 septembre 2006 10:09

      Comment construire notre présent sans tenir compte du passé ? faire le tri ne va pas pour autant dire qu’il ne faut tenir compte de ce que nous avons réussi... il faut aussi regarder ce que nous avons raté, ce que nous avons commis pour ne pas recommencer !

      oui la france, et pas seulement elle, croyait être celle qui allait amener la bonne parole, la bonne civilisation à des gentils sauvages qu’elle croyait inorganisés... elle y a construit des hôpitaux et des écoles, mais d’européens... elle a construit des états à la serpe... c’était des erreurs !

      rien ne nous empêche de peser le pour et le contre... de reconnaître nos erreurs aussi bien que nos réussites... mais tout doit être vu de façon globale et sans parti pris... réécrire l’histoire sur des anecdotes comme le fait patrick adam, c’est ce que font tous les extrêmistes de gauche (communistes) comme de droite (... et on ne pourra envisager l’avenir que sur des bases solides et humaines !


  • Lucien (---.---.1.201) 26 septembre 2006 14:03

    Ce texte sent le parti pris à plein nez. L’auteur y est contre toute remise en cause des « bienfaits » de la colonisation et jeter un oeil critique sur l’histoire de France semble le répugner.

    A partir de là il nous sort les poncifs habituels sur la prétendu stupidité, cupidité des soldats immigrés.

    Pour moi ce texte pseudo-scientifique est indigne d’un site comme AgoraVox


    • Marcel Patoulatchi (---.---.167.159) 26 septembre 2006 14:41

      Il me semble que par les temps qui courent, suggérer que la colonisation puisse ne pas être négative est une forme de critique sur l’histoire de France, puisqu’il semblerait que l’air du temps veuille nous convaincre du contraire.

      Concernant la seconde guerre mondiale, on d’abord eu le droit au couplet du ’tous résistants’, puis du ’tous pourris’ avant d’en arriver à un peu plus de nuance et de finesse dans le jugement. Concernant la colonisation, on se situe après le ’tous généreux’, au ’tous pourris’... peut-être serait-il temps d’en arrive à plus de nuance et de finesse.


  • cloclo (---.---.63.161) 26 septembre 2006 14:15

    tres bon article, propre, soigné, documenté.


  • simplet (---.---.49.1) 26 septembre 2006 14:26

    après ce qui est bien c’est que l’auteur adopte la sarko attitude c’est à dire j’interviens sur mon post uniquement pour me palucher des bons commentaires de certains..

    pour les autres le dédain est suffisant pas la peine de contre argumenter... il est quand même bien placé pour savoir qu’il est bien plus malin que tout le monde !


    • simplet (---.---.49.1) 26 septembre 2006 15:34

      bon @ l’indigène de l’ouest...

      si je porte bien mon pseudo toi tu parles sans doute la langue de l’animal que t’affiches sur ta photo...

      yop c’est un commentaire à la con mais bon devant tant d’objectivité de ta part c’était çà ou un tissus d’insultes.. j’ai préfèré çà, c’est tout aussi con mais moins vulgaire.. comme toi quoi...


  • (---.---.68.217) 26 septembre 2006 14:27

    Bon article et bon commentaire ( un de plus) de Marsu qui dénonce la curieuse attitude du réalisateur qui n’a pas voulu de Noir dans son film....


  • Patrick Adam Patrick Adam 26 septembre 2006 14:29

    @ Marsu

    T’as raison de dire que ça va faire grincer des dents. Bien sûr, tous les « grinceux » n’ont rien de sérieux à nous offrir à la place, sinon leur brouet de bons sentiments. Qu’ils s’en gavent ! Je suis particulièrement satisfait de les voir se goinfrer ainsi. On se croirait dans un film de Marco Ferrerri. Qu’ils continuent d’apprendre l’histoire en allant au cinéma si ça leur chante... Je sens que je n’ai pas fini de leur faire hérisser le poil. Je mets au défi quiconque d’apporter la preuve que les goumiers se sont battus pour la liberté de la France ! Les paris sont ouverts.

    Merci à cloclo et aux autres du même acabit.

    Patrick Adam


    • Patrick Adam Patrick Adam 26 septembre 2006 14:32

      @ cordi-allemand

      Te retiens pas de vomir. Allons ! Vas-y tout ton saoul et remplis bien la soupière pleine de bonne soupe au tapioca gluant de la pensée humaine dont tu te gaves. Tu vomis et tu réingurgites... Nourrissant pas vrai ?

      Patrick Adam


    • Cordialement (---.---.151.44) 26 septembre 2006 16:56

      Bonjour Monsieur Adam,

      Pour commencer, je vous invite encore une fois à étudier un peu plus l’art de répondre de manière ordonnée, pour le bénéfice de tous.

      Ensuite, je constate souvent qu’il est de bon ton ici de déformer le nom ou le pseudonyme des personnes que l’on n’approuve pas en essayant d’y trouver une tournure péjorative. Heureux de constater que vous ne vous prêtez pas à ce jeu puisqu’il n’y a évidemment aucune honte à être allemand. N’est-ce pas ?

      Je poursuis en vous posant quelques questions sur votre intervention : qu’est-ce que cette « soupe au tapioca de la pensée humaine » ? Qu’est-ce qui vous passionne dans cette soupe, le tapioca ou la pensée humaine ? Trouvez-vous réellement nourrissant de réingurgiter votre vomis ? Y trouveriez-vous un plaisir quelconque ? Et surtout... Quel est le rapport avec mon intervention ?

      Enfin, je ne peux conclure qu’en constatant que : vous égarez habilement votre réponse afin de brouiller les pistes, vous ne répondez pas sur le fond et vous tentez de rabaisser votre interlocuteur par de vils procédés. Du coup, je vous conseille à vous interroger sur l’apport du commentaire que vous nous avez laissé ci-dessus.

      Cordialement.


    • Marsupilami (---.---.92.253) 26 septembre 2006 17:36

      @ Cordialement

      Chaque fois que tu interviens, j’ai pas envie de vomir, mais de faire un petit pipi. Un petit lâcher d’urée. Du presque rien. On ne peut pas vomir une aussi grosse insignifiance que la tienne. Non. Juste un petit pipi lascif, nécéssaire et désinvolte, mais malgré tout salvateur. Comme disent les ennemis de l’éternité, faut pas trop d’urée.


    • Cordialement (---.---.151.44) 26 septembre 2006 19:59

      Bonjour Monsieur Marsupilami,

      Donc, comme d’habitude, rien sur le fond. Merci.

      Cordialement.


  • Anthony Meilland Anthony Meilland 26 septembre 2006 14:34

    Quel est le propos de cet article ?


  • (---.---.65.30) 26 septembre 2006 14:39

    Article à vomir, un torchon qui masque difficilement un ton paternaliste que l’on reconnait bien aux nostalgiques de l’époque coloniale...

    Le plus risible est surement le passage ou ces « indigènes » s’engagaient surement plus pour l’argent que pour l’amour de la patrie... J’aimerais bien savoir qui vous êtes pour juger des motivations de quelqu’un qui est parti laisser ses tripes sur une terre qui n’est pas la sienne. Non seulement ils sont partis crever dans un conflit qui les dépasse mais en plus il faudrait qu’il le fasse avec le sourrire et si possible en chantant la marseillaise avec une plume de coq dans le cul ?!

    Je préfère 10000 fois ces hommes là aux résistants de la dernière heure, ceux qui courbent l’échine, qui n’assument pas leurs opinions, qui étaient les premiers à dénoncer leurs voisins Juifs et à tondre les femmes qui baisaient avec l’occupant, qui retournent leur veste des que la girouette tourne un peu trop vite ! Ces gens là qui aujourd’hui encore pullulent dans notre société...

    Moi même, j’ai beaucoup d’amis qui sont se sont engagés dans l’armée et je peux vous dire que l’idéal républicain, ils s’en caguent royalement.

    A vous entendre, on devrait même leur demander de nous remercier de les avoir fait participer à une bonne vieille guerre sympatoche comme on a su en faire en occident...


  • c florian (---.---.162.39) 26 septembre 2006 14:43

    on apprend quoi ici ? que les soldats des colonies étaient comme tous les soldats du monde, autant interessés par l’argent que par la cause qu’ils défendaient. cela n’empêche pas ceux qui sont venus libérer la france d’être des héros au même titre que les soldats américains, anglais, canadiens, français... c’est juste dommage d’attendre qu’un film sorte 50 ans aprés la fin de la guerre pour parler de ces libérateurs là.


  • Guillaume Ribeaucourt Guillaume Ribeaucourt 26 septembre 2006 14:44

    A IP:xxx.x26.65.30

    t’as rien compris ... mais alors ... rien du tout ...

    G.


  • Patrick Adam Patrick Adam 26 septembre 2006 14:54

    @ simplet

    Je n’occulte pas la partie de la rémunération mais je la déconnecte ainsi que je l’ai indiqué de la façon la plus claire. Je pense y revenir une autre fois, et traiter cet aspect du « problème » de façon indépendante. Pour moi, la mémoire n’a pas de prix. Elle en a peut-être un pour vous...

    Pour ce qui est du côté « veinal du goumier », n’étant pas phébologue je ne peux rien dire ; d’ailleurs avaient-ils tous des varices comme vous nous le laissez supposer... Mais je n’accuse personne d’avoir été « vénal ». Je rapporte une situation économique qui a engendré un comportement humain des plus naturels, d’autant qu’il était habituel dans des tribus dont le baroud était la principale occupation (que vous le vouliez ou non bien sûr). La notion de « pacification » correspond à une réalité certaine. En 1908, le sultan ne pouvait pas sortir de son palais de Fès, et il a dû demander aux troupes françaises stationnées à Oujda de l’aider à gagner Rabat. Pour ce qui est d’aller à Tanger, il n’était pas question de pouvoir y mettre les pieds tant la traversée des montagnes dans la région de Chefchaouen était dangereuse pour lui...

    Vos façon de raisonner montre vos limites intellectuelles et votre discours s’en trouve gâté. Ai-je dit : « que les soldats qui dorment dans nos casernes sont tous de fervents patriotes ». J’ai dit précisément le contraire en faisant allusion à la célèbre phrase « engagez-vous, engagez-vous qu’ils disaient »... Mais peut-être que l’allusion était trop subtile pour vous. Même Astérix vous ne connaissez pas ? La simplitude a ses limites...

    Patrick Adam


    • simplet (---.---.49.1) 26 septembre 2006 15:25

      n’essayez pas tout le temps de détourner les paroles de quelqu’un de ce qu’il vous dit...

      ok génial vous avez ingurgité et dégurgité ( appparement çà vous plait ce genre de phrase... ) le petit larousse et je vous en félicite...

      on a juste un sentiment de dénigration des goumiers dans votre article en les faisant passer pour des mercenaires qui n’en avaient rien à foutre de ce pourquoi ils étaient engagés...ce comportement est à noter dans toutes les armées et vous vous plaisez à le souligner surtout chez les « indigènes »...

      ceux que je connais qui sont en poste en Côte d’Ivoire sont racistes aussi et s’amusent à balancer sur ces cons de noirs qui ne savent rien faire... par contre de récolter des milliers d’euros à chaque fin de mois la çà les dérangent moins...

      quand à votre superbe exemple du roi qui ne pouvait sortir de chez lui sans escorte, demandez voir à chichi ou au nain hongrois hargneux s’ils se baladeraient quelque part sans tous leurs gardes du corps..ben nan ils ne le feraient pas non plus...

      alors oui on est pas du même monde mais en même temps çà me va très bien, la nostalgie colonialiste ne me plait guère.. et quand on voit bulgroz et son popa qui commandaient cette horde d’indigènes on comprend qu’il soit de votre avis...

      vous me rappellez une de mes collègues de travail qui investit dans les appartements en martinique et qui est raciste à crever... je ne vous traite pas de raciste mais bon en même temps vous adorez tracher tout ce qui bouge sur le continent africain et vous vous perdez la-bas depuis des années... maso ????


  • Bulgroz 26 septembre 2006 14:59

    Je n’irai pas voir le film (essentiellement à cause de Sami Nacery), l’article de Patrick Adam est excellent, il me remet en mémoire les souvenirs de mon père capitaine de goumiers.

    D’après ce que j’ai pu comprendre, l’état d’esprit de ceux qui ont accepté de s’enrôler dans les rangs de cette armée supplétive était très proche de l’état d’esprit de ceux qui, coûte que coûte, quittent leur pays pour émigrer : dans les 2 cas, fuir la misère.


    • c florian (---.---.162.39) 26 septembre 2006 15:15

      la misére est la principale cause de l’augmentation de volume des armées, c’était le cas à la révolution, sous l’empire, pour les grandes guerres, pour la guerre en irak... servir de chair à canon est l’envie de peu d’hommes sur terre.


  • (---.---.101.9) 26 septembre 2006 15:15

    Très bon article. On parle beaucoup de ces « indigènes » qui se sont battus pour libérer la France, mais très peu des soldats alliés qui, pendant la seconde guerre, on libéré l’Afrique du Nord. Est-ce que l’Algérie, le Maroc et la Tunisie leur versent une pension ? Certains veulent encore une fois être plus égaux que les autres ?


    • c florian (---.---.162.39) 26 septembre 2006 15:26

      ils ont libérés l’afrique du nord de quoi au juste ? de certains colonisateurs au profit d’autres colonisateurs ! mais on parle quand même des combats en afrique du nord, encore faut il être honnéte et ne pas dire n’importe quoi.


    • simplet (---.---.49.1) 26 septembre 2006 15:39

      @ xxx101.9

      encore un commentaire à 2 balles...

      sont ce les afghans qui versent une pension aux ricains qui les ont libèrés des vilains talibans ???

      sont ce les français qui payent aux soldats US une pension pour le débarquement en normandie ??

      as tu réellement réfléchis avant de poster ???


    • xenos (---.---.139.124) 26 septembre 2006 16:03

      @ je sais pas qui est derrière, mais qui a raison de se cacher tellement, c’est con ce qu’il vient de dire. il a osé écrire ça : « Très bon article. On parle beaucoup de ces »indigènes« qui se sont battus pour libérer la France, mais très peu des soldats alliés qui, pendant la seconde guerre, on libéré l’Afrique du Nord. Est-ce que l’Algérie, le Maroc et la Tunisie leur versent une pension ? Certains veulent encore une fois être plus égaux que les autres ? »

      les alliés ayant libéré l’Afrique du nord l’ont fait parce que c’est pays étaient considéré comme territoire français. il s’agissait d’ancienne colonies et avaient donc un statue stratégique de par 1/ leur position géographique en Méditerranée et 2/ territoire appartenant au pays colonisateur.

      ce n’est pas pour le tourisme que l’Allemagne à envahie l’Afrique du nord. ce n’est pas pour satisfaire son envie d’un couscous et d’un thé à la menthe qu’il a envahie ces pays.

      donc le but des alliés n’étaient pas de libérer l’africain du nord mais un territoire stratégique qui souverainement, appartenait à la France. une fois ces pays libéré, c’est à la France que ces pays ont été rendu et non aux peuples algérien, marocain, etc...

      comme disait desproges : l’intelligence, c’est comme les parachutes ; quand on en a pas, on s’écrase. donc certain essaient d’être égaux mais c’est pas gagné vu le QI de gastéropodes qu’ils affichent.


    • Ardazerok (---.---.101.9) 27 septembre 2006 12:04

      Dans un débat, celui qui insulte montre à quel point ses arguments sont pauvres. Souvent ceux qui parlent d’intelligence sont ceux pour qui cette notion est mystérieuse et lorsqu’un raisonnement leur parvient, ils se qualifient d’intelligents. Ce n’est pas pour ça qu’ils le sont. Quant à ajouter un pseudo, voilà, j’en ai mis un. Vous voyez mieux qui je suis maintenant ? Non. C’est donc que c’était inutile. Et merci pour l’exemple des alliés non français (américains, brittaniques et canadiens) libérant la France. En suivant la logique appliquée au Maghreb, il faudrait aussi verser des pensions à ces soldats là. Preuve que tout ceci est ridicule.


  • Moreau (---.---.102.41) 26 septembre 2006 15:48

    Avant même les deux dernières guerres mondiales des Noirs furent au service de la France lors des conflits. Ce fut le cas de Diego ou Diegue en français : un flibustier noir qui prenait des commisions auprès du gouverneur de l ’île de la Tortue au XVII° siècle . Un personnage tout à fait extraordinaire dont j ’ai publié des éléments biographiques retrouvés dans les archives espagnoles et chez un chroniqueur anglais mais qui est completement inconnu en France . Dommage car ce fut un type tout à fait extraordinaire . Lire " Pirates, flibuste et piraterie dans la Caraïbe et les mers du sud 1522-1725 editions Tallandier pages 67-74.Jean-pierre Moreau :)


  • Emile Red (---.---.219.161) 26 septembre 2006 16:55

    Encore un article puant du regrété Adam qui l’Eve trop son verre à se croire historien. Non vous n’êtes pas le dépositaire de la vérité M. Adam, mais un Tartuffe noyé de préjugé raciaux décadents, il est bien dommage que les goumiers (s’ils vivent encore) ne vous bottent point le train pour vous jeter en Méditérranée pour que vous y méditiez.

    Lui qui dit vouloir défendre la mémoire devrait essayé de prendre la mémoire partout où elle se trouve et non pas dans quelques romans de gare (de salle de garde).

    L’aveuglement est plus qu’un art chez cet oisif qui a quelques 50 ans de retard.

    Merci à Xenos de remettre les choses dans leur juste contexte, heureusement qu’il reste encore un peu de réflexion face au clown scribouillard.


    • Marsupilami (---.---.92.253) 26 septembre 2006 17:13

      @ Emile Raide

      Assouplis-toi mon vieux. Ça aide à faire des premiers pas. Et lis Suite française de Irène Némirovsky. Ça te rendra peut-être un peu intelligent. Sait-on jamais...


    • (---.---.28.114) 26 septembre 2006 17:19

      Ah ! je vois que le navigateur de Marsu et Marsu lui-même refonctionnent à merveille. smiley


  • DANIEL (---.---.217.10) 26 septembre 2006 17:06

    Excellent article , M. Adam.

    Je vois que vous suscitez beaucoup de propos nauséabonds et haineux chez les Tartuffe habituels de la bien-pensance formatée. Je leur adresse mes salutations amusées (bien qu’un peu agacé par les relents racistes que dégagent leurs propos faussement « humanistes » et encore plus faussement « anti-racistes »).


  • Patrick Adam Patrick Adam 26 septembre 2006 17:10

    @ Monsieur le nain de jardin

    Je n’ai aucunement détourné vos paroles, mais peut-être ne savez-vous pas vous-même ce que vous écrivez. Les goumiers étaient des supplétifs engagés suivant un contrat parfaitement défini qui leur garantissait de nombreux avantages matériels. Sans cela, le recrutement n’aurait jamais eu un tel succès. Ca ne vous plaît pas, je m’en fous. C’est la réalité. Vous préférez votre indigence intellectuelle, foutez-vous en jusqu’où vous voudrez, tant que ça vous chantera.

    Je m’en fous. Ne croyez pas que j’ai envie de faire partie de votre monde de minables tarés, qui ne connaissent rien à l’histoire et qui pissent en rotant (comme le Grand Jacques) en donnant des leçons de senteurs à la terre entière. Vous puez du goulot monsieur simplet et vous avez le rance particulièrement épais.

    D’ailleurs vos amis en Côte d’Ivoire, sont significatifs des milieux que vous fréquentez : de sombres abrutis qui ont nettement déteint sur vous. Vous croyez que je suis raciste, alors je vais vous donner satisfaction : oui, mille fois oui devant les abrutis dans votre genre. Les goumiers ont existé (ainsi que je le mentionne) bien avant la seconde guerre mondiale. Les goums marocains n’ont pas participé à la première. Cela signifie qu’ils ont participé à la CONQUETE FRANCAISE du Maroc et du Sahara. Mettez-vous bien ça dans la tête. Que ça vous plaise ou non ! Ce qui signifie qu’ils ont été payés pour aller combattre leurs frères et leurs cousins et qu’ils l’ont fait très bien en tant que VOLONTAIRES, comme en Algérie.

    Apppelez ça comme vous voulez, je m’en fous. Mais ce n’est pas les Français qui les ont initiés à ce petit jeu. C’était la tradition dans le pays depuis des siècles. Les tribus passaient leur temps à se battre les unes contre les autres, et ainsi que le rapporte Jacques Augarde dans son livre, il y avait des recruteurs pour ça. Après la seconde guerre mondiale, quand il s’est agi de faire tourner nos usines ou d’extraire notre charbon, les mêmes recruteurs ont continué leur boulot. Vous croyez que les ouvriers marocains sont venus travailler chez Renault parce qu’ils étaient amoureux des belles « dauphines » ? Et aujourd’hui, dans les studios de cinéma de Ouarzazate, c’est toujours pareil. Il y a des recruteurs qui touchent de 500 à 800 € pour ramener des figurants et qui ne leur en reversent que 15 ou 20. J’imagine que vous approuvez. Peut-être même que vous avez des copains qui font ça, ça ne m’étonnerait pas vu votre niveau intellectuel et la qualité de vos amis en Côte d’Ivoire ou ailleurs.

    Pour ce qui est du sultan qui ne pouvait pas sortir de Fès, votre commentaire est encore plus lamentable. Vous êtes un puits de nullité. Vous devriez passer un concours. Si, si. Renseignez-vous, ça doit se trouver.

    Le sultan ne pouvait quitter Fès parce que toutes les tribus l’en empêchait. Alors, à moins que vous ne fassiez allusion aux « tribus » d’Aubervilliers ou de Clichy sous Bois, laissez les hommes politiques français hors du coup. et vos propos sur le « hongrois » montrent que vous êtes particulièrement raciste.

    Ce n’est même pas intéressant d’essayer de parler avec vous. J’avais déjà essayé sur un autre fil, mais ça sera la dernière fois. Je n’aime pas fréquenter les nains de jardin.

    Patrick Adam


    • Patrick Adam Patrick Adam 26 septembre 2006 17:14

      @ xenos

      « les alliés ayant libéré l’Afrique du nord l’ont fait parce que c’est pays étaient considéré comme territoire français. il s’agissait d’ancienne colonies et avaient donc un statue stratégique de par 1/ leur position géographique en Méditerranée et 2/ territoire appartenant au pays colonisateur. »

      Faux. Archi Faux. L’Algérie était territoiree français. La Tunisie et le Maroc des protectorats.

      Vous n’êtes peut-être pas capable de faire la différence, alors renseignez-vous et revenez nous voir plus tard.... On pourra alors peut-être commencer à discuter avec vous.

      Patrick Adam


    • Sceptique (---.---.27.61) 26 septembre 2006 17:19

      +1. Très bon article, intéressant et documenté. Merci. Les vomissements de la Pravda n’en sont que plus comiques, encore que leur propension ahmadinejadesque à réécrire l’histoire selon leur idéologie avec un tel aplomb ait tendance à me sidérer.

      Je n’irai pas voir le film, pour ma part.


    • xenos (---.---.139.124) 26 septembre 2006 17:32

      @ pierre adam

      1/ territoire stratégique le maroc et la tunisie l’était qu’elle fut « seulement » un protectorat et non un territoire. il reste néanmoins qu’un protectorat subissait tout aussi bien les politiques venant de la force dominante. mais si ça vous plait de jouer sur les mots.

      2/ territoire français, tel fut l’algérie pour la france et en cela, elle n’eut pas de sort différent que la tunisie et le maroc pour l’appêtit allemand.

      tout ceci n’enlève rien à la puanteur de votre article.

      j’ai une idée, à tout ceux qui crachent sur la mémoire des victimes de la colonisation, je leur crache à la figure. ni voyez là rien de négatif, au contraire ; pourquoi voir le verre à moitié vide ? il y a un aspect positif à mon acte !

      la salive est un liquide comme un autre qui peut avoir comme bénéfice d’hydrater la peau. et j’imagine qu’au milieu du désert marocain ; votre peau a besoin d’être hydraté. surtout ne me remerciez pas. je pense que je peux faire confiance à l’ingratitude légendaire de ceux qui ne savent que se plaindre.


    • simplet (---.---.49.1) 26 septembre 2006 17:45

      Patrick, essayez donc un laxatif, vous ne vous en porterez que mieux...

      si vous trouvez chez moi des propos racistes je comprends mieux comment vous rédigez vos articles... suppositions vaseuses...

      en plus la je sens comme une crise de calcaire chez vous...

      que vous me traitiez de nain de jardin ou de puit de connerie ( j sais plus exactement... ) me va droit au coeur, vous l’image de la Grande France du passé au gout un peu rance et sentant le renfermé...

      on a essayé de communiquer ?? ensemble.. nan nan, on se répond, pas de communication avec des abrutis de votre espèce, la cloison me semble bien trop étanche... n’essayez pas de vous faire passer pour un noble seigneur qui laisse sa chance à tous ces gueux...

      quand au nain hongrois, oui il me ressort pas les narines, pas par sa nationalité mais par sa connerie récurente... mais bon faut pas toucher aux idôles de patrick hein...

      quand aux « tribus » de clichy la merci je reconnais votre vraie pensée bien à droite toute..


    • Stravos (---.---.58.60) 26 septembre 2006 17:49

      Ce qu’il faut admirer chez Adam, c’est son extraordinaire sens de la tolérance. Non, cher Soleil des Carpates, ne prenez pas la peine de nous répondre, nous nous aplatissons humblement, nous autres pauvres ignorants, nous les nullissimes pathologiques, nous rampons devant votre infaillible et éternelle mugnifance ! Puissiez-vous nous écrabouiller avec bonheur, nous autres vers de terre méprisables. Amen. Satisfait cher maestro ?


    • Sceptique (---.---.27.61) 26 septembre 2006 17:54

      Quelle belle brochette de rageux dégoulinants de haine idéologique, ça valait le panorama.

      Ca fait un peu peur, aussi. Le zoo, je l’aime avec de vrais animaux dedans.


    • (---.---.135.7) 26 septembre 2006 18:06

      Apparemment, les gens n’ont pas le droit de ne pas être d’accord avec vous... votre parole, vos préjugés doivent faire foi... c’est domamge car vous dites des choses très pertinentes aussi voire quelques faits reels mais vous les enrobez de préjugés... d’une vérité qui n’appartient qu’à vous et n’êtes pas un seul moment empathique avec ces braves soldats...

      Et plus on vous le fait remarquer plus vous parlez de vomi et plus vous insultez... de ce fait comment croire ce que vous écrivez ???


    • (---.---.135.7) 26 septembre 2006 18:20

      De plus, vous occultez pas mal de faits historiques... cela donne un ton plutôt bizarre (« vous avez dit bizarre ? ») à votre article... ces faits volontairement oubliés semblent vous arrangez voire vous rassurez par rapport à tout ce que vous pouvez bien penser...

      adepte du révisionnisme ? N’avez-vous lu uniquement que des ouvrages made in Nathan ?

      Pourquoi ne pas avoir parlé par exemple (et au hasard) de ces ouvrages, recueils des lettres de ces hommes qui ne se seraient battus selon vous « que pour l’argent »... de superbes témoignages... occultés... Etiez-vous dans leurs têtes pour affirmer haut et fort que ces hommes ne se battaient que pour l’argent ? Etiez-vous dans leurs têtes ?


  • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 26 septembre 2006 17:11

    Pour info sur les Goums : http://fr.wikipedia.org/wiki/Goumier

    @+ P@py


  • Patrick Adam Patrick Adam 26 septembre 2006 17:23

    pour les tarifs à Ouarzazate, il faut lire 50 à 80 € pour le recruteur et 15 à 20 pour le figurant.

    Excusez, j’ai pas bien l’habitude avec les euros.

    Patrick Adam


    • (---.---.128.61) 26 septembre 2006 18:04

      Question : Un GI s’engage dans une armee elle meme engagee dans une guerre contre un systeme totalitaire et se fait tuer sur un plage normande pouvait me dire pouquoi est-il mort sachant que sa motivation profonde, personnel et intime était de voir du pays et de quitter son patelin pourri du Nebraska ?


    • (---.---.128.61) 26 septembre 2006 18:22

      tres bon article, mais faites gaffe aux chacals de la rependance qui veulent nous couper notre fierte sous le pied


  • Patrick Adam Patrick Adam 26 septembre 2006 17:30

    @ gardian intersidéral

    Le garçon vacher de l’espace serait-il, une fois de plus, en train de tenter d’enfourcher des chacals et des hyènes (pour les hyènes fais gaffe, c’est bas du cul) pour les ramener au corral. Rien à dire, c’est une vocation.

    Patrick Adam


  • Patrick Adam Patrick Adam 26 septembre 2006 17:38

    @ puant-xenos

    le fait que l’Algérie, la Tunisie et le Maroc aient été administrés sous des régimes diffrents apporte la preuve que les supplétifs ne pouvaient y signer des contrats similaires, et ne pouvaient avoir droit aux mêmes traitements. CQFD. C’est ça réfléchir un peu, mon bon monsieur. Je sais, vous n’avez pas l’air d’en avoir l’habitude. Prenez des cours du soir.

    Patrick Adam


    • xenos (---.---.139.123) 26 septembre 2006 18:58

      @ patrick adam

      « le fait que l’Algérie, la Tunisie et le Maroc aient été administrés sous des régimes différents apporte la preuve que les supplétifs ne pouvaient y signer des contrats similaires, et ne pouvaient avoir droit aux mêmes traitements »

      vous voulez dire que la balle d’un allemand dans la tête d’un marocain ou d’un tunisien ne fera pas le même traitement que sur un algérien ?

      vous voulez dire que selon que vous êtes de X ou Y pays, vous n’êtes pas égo devant la mort ?

      alors forcément pourquoi demander à recevoir la même prime que celle promis à celui qui partage la même tranché mais qui n’a pas la même carte d’identité ? c’est vrai après tout, ya bien 50 tarifs différent pour un même vol sur air France, alors pourquoi pas aussi sur le front militaire ?

      c’est de la logique économique. protectorat ce sera ce tarif. colonie celui-ci. vous êtes auvergnat, banco monsieur a de la chance ; attendez restez un peu derrière, les pauvres vont ouvrir la route.

      ha oui, les militaires français n’avaient pas de solde. eux c’est par amour pour la patrie qu’ils se sont battu. d’ailleurs, il ne réclament pas leurs soldes aujourd’hui ; lorsqu’on leur en verse une, il la retourne à l’état français. alors que ces marocains, vous rendez vous compte. dès que ya de l’argent à gratter.

      vous êtes pitoyable de morve à votre âge. et vous pensez que c’est ça réfléchir ?

      non vous confondez la réflexion et le mépris. vous confondez le cynisme et la grandeur. vous confondez l’être humain et vous.

      vous ne répondez pas au fait que toute les armées du monde sont composés de militaire touchant un salaire. que c’est le lot de chaque pays ? et de ceux là, quoi dire, qu’ils sont vénale et qu’ils n’aiment pas leurs pays ? qu’ils sont opportuniste ?

      c’est tout le thème de votre article pour salir la mémoire de ces combattant ?

      selon vous, il est de combien le salaire approprié pour perdre la vie ? pour savoir si ceux qui ont combattu l’ont fait pour l’argent.

      c’est aussi ça réfléchir. se dire que non, même pour le double, le triple, le quintuple de ce que proposait la France aux indigènes, de ce que réclamait les marocains, rien ne peut justifier que l’on leurs enlève leurs sens du sacrifice.

      car c’est bien là ce qui vous éloigne de toute humanité. c’est que vous oubliez, perdu dans votre morve crasse, le fait qu’un sacrifice n’a par nature pas de prix ; il coûte plus qu’il ne rapporte. ainsi, il ne peut y avoir de valeur exact et marchande pour la vie d’un homme. il ne peut donc négocier à sa « juste » valeur le tarif de sa vie. peut importe le prix de sa prime, ce sera toujours une offrande, un sacrifice. de ce fait, ils étaient en droit de réclamer et même de réclamer plus, car la vie n’a pas de prix.

      de l’autre côté, la somme « compensatoire » à leurs sacrifices aloué à la france est le symbole du respect qu’elle a envers leurs sacrifices. une chose est sûre, la france ne les a pas respecté.

      vous encore moins.

      parce qu’ils l’ont offerte, ils ne doivent subir l’affront de vos critiques fielleuse.


    • cloclo (---.---.168.46) 26 septembre 2006 19:22

      @ xenos

      je croyais que les sommes étaient fonction du cout de la vie dans le pays. ça me parait plus égalitaire que le simple montant ; mais il faut faire des calculs compliqués et tout ..... ffff

       smiley

      enfin, c’est pas le sujet de l’article .... désolé


    • xenos (---.---.139.123) 27 septembre 2006 12:35

      ce qui est égalitaire n’est pas forcément équitable.

      il vaut mieux parler d’équité que d’égalité.


    • Darkfox (---.---.141.125) 28 septembre 2006 15:28

      @xenos pour information la vie d’une personne n’a pas le même prix qu une autre ... preuve en est .. le cout des mercenaires... Un Chilien par rapport à un GI ... etc .(un très bon article de Agora en parle ) De même pour les pays, vous parlez de façon humaine alors que militairement parlant et stratégiquement parlant ce n’est pas la même chose.

      Voila c’était la parenthèse


    • xenos (---.---.139.124) 28 septembre 2006 16:18

      raison pour laquelle j’ai gardé mon humanité en ne devenant pas militaire


    • cloclo (---.---.149.137) 28 septembre 2006 23:06

      la vie n’a pas le meme prix pour tout le monde, la preuve, les échanges de prisonniers entre Isreal et le hezbollah.

      C’est souvent de l’ordre de 1 contre 100.


  • Daniel Milan (---.---.168.164) 26 septembre 2006 17:40

    Salut Adam, le chameau qui bosse dur, Rassure-toi, je ne viens pas casser ton fil... C’est seulement pour te dire que les nains de jardin, ce sont les candidats aux élections présidentielles et qu’on a le droit d’aimer encore moins le plus simplet d’entre-eux, qui se transforme en grincheux. A mon avis, ça doit-être un mutant... On a aussi le droit de ne pas aimer « l’Hongrois »... Du reste les Hongrois, n’en voudraient même pas pour curer les chiottes !... Tu sais ce que j’en fais de ses prestigieuses origines ? Devine ?


  • mémoire (---.---.151.50) 26 septembre 2006 17:45

    Déja en 1870 on opposait « le français et l’indigène »

    L’Islam est-il compatible avec la République ?

    Cette question, à laquelle on nous somme constamment de répondre par la négative, a pourtant déjà été tranchée en 1870, à la naissance de la troisième République.

    A l’issue de débats parlementaires enflammés, le statut de citoyen à part entière est alors refusé aux musulmans de l’Algérie française. Il sera en revanche accordé aux juifs séfarades et aux enfants d’étrangers espagnols ou italiens. Ce qui permet à Jules Ferry de prophétiser en 1902 que « l’Algérie sera livrée au conflit de deux races : le Français et l’indigène »

    Ah ! LE BON VIEUX TEMPS DES COLONIES !

    Réécrire, tordre et distordre à souhait des pans entiers de l’histoire fait plus que jamais partie des exercices idéologiques porteurs d’avenir et de best-sellers.

    Par les temps de lèpre philosophique qui courent, il est bien vu d’asseoir son gros cul sur des vérités historiques acquises au prix du sang par les anciens peuples colonisés, telles que celle-ci : le colonialisme et la collaboration au colonialisme sont absolument et résolument avilissants. Face à l’histoire des crimes contre l’humanité perpétrés au nom de « l’oeuvre civilisatrice » française en Algérie, la posture - ou l’imposture - à laquelle nous avaient habitué les médias dominants tenaient davantage, il y a quelques années encore, du silence imposé et de la chape de plomb que de la réécriture revancharde. Il n’en va plus de même aujourd’hui.

    De récentes interventions parlementaires ou médiatiques s’attèlent à replonger dans le passé colonial français pour en redorer « la lettre et l’esprit ».


    • simplet (---.---.49.1) 26 septembre 2006 17:50

      t’es malade toi ??? tu vas te prendre un revers de padam dans ton post avec une avalanche de gros mots et de comparaisons douteuses...

      mais tu l’auras cherché... faut pas le faire chier le patrick il aime pas les chiottes turques...


    • Marcel Patoulatchi (---.---.167.159) 26 septembre 2006 23:08

      Pourquoi faut-il toujours que ce soit l’un ou l’autre. Soit le portrait idéalisé de la colonisation, soit la diabolisation.

      Connaissez-vous la définition donné par Pierre Truche du crime contre l’humanité ? Si oui, n’avez-vous pas l’impression de dépasser les limites de l’abus de langage ?

      Une politique humainement contestable n’est pas forcément un crime contre l’humanité.

      Il serait bon qu’on laisse certains termes pour désigner le le nazisme, le Rwanda et joyeusetés de ce genre là.

      Et non pas pour décrire la colonisation française : sinon, on va aussi parler de crime contre l’humanité à propos des romains, des grecs, des perses, des arabes (c’est quoi un mamelouk ?), d’une manière générale de tout peuple qui à un moment où un autre a profité d’un autre. Voulez-vous vraiment que le terme « crime contre l’humanité » désigne une activité d’une banalité consternante dans l’histoire de l’humanité ?

      On peut, je ne dis pas le contraire : mais il faudra trouver autre chose pour décider l’extermination en masse sur critères ethniques.


  • Visiteur Indigène (---.---.180.214) 26 septembre 2006 17:47

    Quelques mots pour saluer l’hilarité quasi permanente que me procure les savoureux textes de l’innénarable Patrick Adam le bienheureux...

    Bien vu Emile red..


  • (---.---.38.140) 26 septembre 2006 17:51

    on peut s’etre battu pour la france en 1943 et contre dans les années 50 pour que son pays soit independant ?


  • (---.---.9.230) 26 septembre 2006 17:52

    Ouvrons un nouveau chapitre dans la grande histoire des bienfaits de la colonisation : celui des bienfaits de la colonisation arabe de l’Afrique du Nord à partir du VIIIe siècle (Common Era pour parler politicly correct, AD ou Après JC en Européen vulgaire). Les commentaires des Berbères Nord Africains sont les bienvenus. Et ensuite abordons les bienfaits de la colonisation turque du Maghreb Arabe. Cette fois les Berbères et Arabes Marocains n’ont pas voix au chapitre. Et pourquoi pas parler des bienfaits de la colonisation turque de l’Asie Mineure...


  • Patrick Adam Patrick Adam 26 septembre 2006 18:02

    @ mémoire défaillante

    A quoi sert-il de remonter à Napoléon III, pour parler de la colonisation, si ce n’est pour rappeler des débats qui concernaient (parlant de l’Algérie) un pays qui comptait alors moins de 3 millions d’habitants, un pays quasiment en friche en dehors des abords de quelques villes, un pays qui ne possédait strictement aucune richesse pour le conquérant (même si la thèse de Pierre Péan parlant d’un trésor de guerre lors de la conquête mérite d’être retenue, jusqu’à ce qu’elle soit peut-être réfutée par d’autres historiens qui trouveront autre chose à dire). quoiqu’il en soit, en 1870, on en était loin de ramasser l’or à la pelle en Algérie et la colonisation s’éssoufflait (d’où l’appel aus Espagnols et aux Italiens)... Pour ce qui est de votre beau discours sur « le colonialisme et la collaboration au colonialisme sont absolument et résolument avilissants » il n’aura de sens que lorsque vous accepterez de l’appliquer à TOUS les colonialismes sans exception. Je vous signale qu’aujourd’hui encore au Maghreb, nombre de Berbères s’estiment colonisés par les Arabes. (Mais du haut de votre sens de l’histoire, vous allez leur expliquer que ce n’est pas vrai...)

    Et pour ce qui est des best-seller ou des films rentables, il me semble que le sort que nos médias fabriquent de toutes pièces à l’opus « Indigènes » doit vous combler. C’est ça la mémoire pour vous. Pas un noir dans le film... Pas la place et puis pour la couleur, ça aurait manqué d’homogénéité.

    Patrick Adam


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