@ Bulgroz

"Je me suis posé la question de savoir s’ils se lavaient."

Pour certains tenants de l’orthodoxie, le manque d’hygiène est considéré comme une forme d’ascétisme, de mépris de sa dimension charnelle et une voie vers la sainteté.. contrairement à certaines religions qui incluent dans leurs rites quotidiens un certain nombre d’ablutions..

Je vous rejoins sur le fait que ces gens qui choisissent le retrait du monde ne sont pas dérangeants et, même si leur misogynie est critiquable, il est d’autres formes d’exclusion plus condamnables.

J’ai ainsi toujours trouvé ridicules ces nombreuses tentatives médiatisées qui eurent lieu dans les années soixante-dix, de la part de féministes qui tenaient absolument à réaliser la performance à leurs yeux exemplaire de poser les pieds sur cet îlot.. Il est aussi d’autres combats peut-être plus primordiaux dans le cadre de la lutte pour l’égalité des sexes.

Cette question de la "débauche" attribuée à ces anachorêtes, si vous avez raison de souligner qu’elle ne devrait pas occulter d’autres dimensions de l’intéressant phénomène culturel que représente le Mont Athos, pose néanmoins question.

Si ces manifestations de débauche sonts répandues et bénéficie de tolérance de la part des autorités ecclésiastiques, on ne pourra alors interprêter le rejet de l’élément féminin sous l’angle de la sexophobie et de la promotion de la chasteté.

Si l’ homosexualité supposée des moines atteint l’importance qui est ici évoquée, on pourra alors se demander si, dans certains aspects de l’orthodoxie grecque, ne viennent pas s’imiscer des reminiscences de la culture de la Grêce Antique.

gAZi bORAt