Commentaire de Illel Kieser ’l Baz
sur Ordre et barbarie


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Illel Kieser ’l Baz 7 août 2008 16:00

Sur Betapolitique, un article juridique sur la définition d’un "acte de barbarie".

Par la torture, on visera les actes qui cherchent la souffrance et l’atteinte à la dignité. Par la barbarie, on punira les actes qui paraissent contraires à toute notion de culture ou de civilisation. L’une des définitions qui s’est imposée est celle d’un auteur de droit pénal, André Vitu, en 1992 : « L’acte de barbarie est celui par lequel le coupable extériorise une cruauté, une sauvagerie, une perversité qui soulève une horreur et une réprobation générale ».

On peut encore citer un arrêt de la chambre d’accusation de la Cour d’appel de Lyon du 19 janvier 1996 « Le crime d’acte de barbarie suppose la démonstration d’un élément matériel consistant dans la commission d’un ou plusieurs actes d’une gravité exceptionnelle qui dépasse de simples violences et occasionne à la victime une douleur ou une souffrance aigue et d’un élément moral consistant dans la volonté de nier en la victime la dignité de la personne humaine ».

On peut encore citer un arrêt de la chambre d’accusation de la Cour d’appel de Lyon du 19 janvier 1996 « Le crime d’acte de barbarie suppose la démonstration d’un élément matériel consistant dans la commission d’un ou plusieurs actes d’une gravité exceptionnelle qui dépasse de simples violences et occasionne à la victime une douleur ou une souffrance aigue et d’un élément moral consistant dans la volonté de nier en la victime la dignité de la personne humaine ».

Ces définitions juridiques nous indiquent que les législateurs successifs avaient pris conscience de la nécessité de porter ce type de crime au rang des délits graves.

C’est une première approche du crime de barbarie qui peut être rapportée au plan collectif.
De plus "la volonté de nier en la victime la dignité de la personne humaine " est importante à retenir.


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