Commentaire de JONAS
sur L'école, des clichés à la réalité (II) - Les Chiffres clés de l'Education en Europe
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JONAS à : Dolores,
Votre dernière phrase est remarquable :
Si vous êtes dans l’enseignement, vous avez une jolie devise ! Je préfère la nôtre " Courage et dévouement ", qu’heureusement pour vous et d’autres, nous mettons en pratique.
Il est vrai qu’enseigner ce que l’on ignore est un art, mais on peut meubler avec de la politique et des tas de sujets que l’on connaît bien…. !
Avec moi vous tombez mal, en fin de carrière mon père instituteur, a été un des pionniers de l’enseignement carcéral. Ancien prisonnier de guerre, évadé, il avait connu des conditions de captivités beaucoup plus dures que celles des prisons françaises.
Il est certain qu’il était un bon pédagogue, puisque qu’il a fait réussir des bacs à quelques-uns uns de ses élèves, d’autres ont obtenu Brevets et Certificats d’études.
Une autre époque peut-être, dans les années 1970.
Vous dites :
" Tous le monde sait que les "élites se reproduisent entre elles".
Une théorie à présenter à l’Académie des Sciences Humaines… !
Ah ! Les milieux défavorisés ! Les cités sensibles ! Que de remarquables excuses, pour masquer vos résultats médiocres. Au fait ! Ceux que vous défendez bec et ongles, ils trouvent le temps de nous envoyer des " cailloux ", de mettre le feu aux caves, aux poubelles et même aux voitures de leurs voisins. Ils pourraient peut-être étudier chez eux, au lieu de faire passer des nuits blanches à nos hommes et nous. Mais il faut bien qu’ils se distraient ces jeunes gens… !
Ma femme était fille d’un peintre en bâtiment, elle est aujourd’hui Dr en pharmacie. Pour ma part, mon père est ma mère dans l’enseignement, je n’ai pas eu mon bac, mais grâce à mon travail personnel, j’ai été un des premiers officiers sortis des rangs. Vous voyez l’argent n’est pas obligatoirement une garantie de succès, seul l’éducation et le travail personnel sont " payant ".
D’ailleurs l’élite, c’est quoi pour vous ? Le fils de Sarkozy… ! La fille de M. Delors… !
L’élite, Madame, c’est de faire son métier consciencieusement et dans la maîtrise de l’art. Dans le temps, il y avait des maîtres ébénistes, maçons, tailleurs de pierres, cordonniers, etc. Ils étaient respectés même avant la révolution et par les nobles ! C’étaient des hommes fiers et ils pouvaient l’être.
Aujourd’hui, plus de 80 % de réussite au Bac… ! C’est une plaisanterie, sur une dictée éliminatoire (5 fautes), de Prévert, vous auriez moins de 10 % de reçu au Bac.
Pour conclure, vous dites : " Mais les profs n’y peuvent pas grand-chose : ils doivent obéir. Connaissez-vous un simple pompier qui refuserait d’obéir aux ordres du capitaine sans encourir de sanctions ? ".
Obéir ! Je crois que vous ne connaissez même pas la signification de ce mot ! Avec une visite aléatoire d’un Inspecteur d’Académie tous les trois ans… !
En ce qui nous concerne, l’obéissance pour nous est un devoir et nous ne donnons que très peu d’ordres. Pour la simple raison que nos hommes connaissent très bien leurs taches et que toutes négligences peuvent entraîner la mort des personnes que nous secourons et celles de leurs camarades de combats.
Vous êtes victimes de votre idéologie gauchiste, des relents de 1968, que vous exaltez aujourd’hui encore par votre message.
Vous ne maîtrisez plus rien, vous conduisez un troupeau sans être capables de le canaliser. Comment prétendre pouvoir enseigner quelque chose dans ces conditions ?
Vous voulez être respecté par vos élèves ! Commencez par vous conduire dignement, par vous habiller correctement. Mon père portez veste et cravate pendant ses heures de cours ! Vous ! Vous êtes parfois plus " crade " que vos élèves !
Les officiers chez nous, sont respectés pour leurs compétences et leurs tenues. Vous verriez un capitaine au lever des couleurs, lorsqu’on crie les noms de nos camarades " Morts aux feux ! ", les bottes sales, la veste déboutonnée, col ouvert, sans cravate ! Ou en tenue de feu pleine de boue ? Pour être respecté par les autres, il faut se respecter soi-même et ce n’est pas le cas de la majorité des enseignants d’aujourd’hui.
Pour conclure :
Depuis 1968, vous êtes les artisans de votre malheur et pour le malheur des enfants de cette génération. Vous avez fait de la TOLÉRANCE un de vos principes, alors que vous auriez dû choisir l’INDULGENCE, les mots ont un sens.
Vous criez au feu ! L’incendie vous l’avez allumé de concert avec vos élèves.
En dehors de supporter de recevoir des " cailloux " et autres projectiles de la part de vos chérubins défavorisés, nous ne pouvons rien pour vous. Même nos collègues policiers et gendarmes sont impuissants, la moindre torgnole, le moindre coup de matraque, la moindre brutalité, monté en épingle par vos collègues, les envoie en Correctionnelle.
Vous êtes seuls ! Et si vous continuez à tenir de pareils propos, vous le serez pour longtemps encore.
Bonne soirée.