Commentaire de Emile Red
sur La Crise ? Pas pour tout le monde


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Emile Red Emile Red 29 septembre 2008 21:35

@ l’auteur

Vous dites : le PS est un parti ou les courants s’expriment.
Est ce une astuce sémantique, les courants contraires lorsqu’ils s’affrontent ne s’annullent-ils pas ? Plus loin, ces fameux courants sont ils ceux des militants ou ceux des aparatchiks ? Pourquoi les convergences (?) ne sont ni audibles, ni visibles ?

Autre affirmation : plutôt que de relever les petites phrases des ténors en mal de caméra, pourquoi ne pas retourner au projet socialiste et aux écrits de nos experts.
A vous lire, les "tenors" ne représentent qu’eux-même et surtout pas le projet des experts, quid de ce constat, à quand la révolution de palais pour installer les experts en lieu et place des ténors ? Ne comprenez vous pas que cette position est une preuve supplémentaire du décalage et de l’immobilisme entre la base et la tête ? N’avez vous conscience que le PS est un grand paralytique, inerte en bas penseur en haut et incapable de se mouvoir ?

Vous admettez le parasitisme des oligarques, vous admettez la mouvance en inadequation avec les dirigeants, vous confirmez la non représentativité citoyenne des potentats, mais vous laissez faire, pire vous suivez. Conceptiion interessante de la démocratie (participative ?), je vous repose donc la question d’une manière moins détournée :

Que foutent les militants dans un parti qui ne correspond pas ou plus à leur démarche ?

Ou bien :

Les militants du PS sont ils masos ou simplement léthargiques, pire sont ils si amorphes politiquement qu’ils acceptent tout et n’importe quoi tant que leur confort est préservé ? N’y at-il pas une corrélation entre le maintien au pouvoir de cette argyrocratie, et le hieratisme béat d’une base soumise ? 

En attendant une réponse sans ambages, des milliers d’emplois disparaîssent, des millions d’euros s’envolent, la précarité gagne du terrain, la misère règne, l’autoritarisme agit, , le populisme s’installe.... et le PS confronte ses idées dans l’inertie la plus totale.

Ne crpyez vous pas que, finalement, il y a bien 60 millions de militants socialistes avec 60 millions de courants différents dont la moitié ne se reconnaït que dans l’opposition et l’autre dans la majoritén faut-il encore déterminer quelle est cette majorité. Sarko, Le Pen, Besancenot ou Mamère sont tous socialistes, suivant le courant, enfin ils l’affirment tous, quoi leur répondre quand les traditionalistes sont incapables de se définir ou de se positionner légitimement dans la société ?

Sarko peut sans risque s’approprier Jaures et Blum.


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