Commentaire de Tristan Valmour
sur L'école, des clichés à la réalité (II) - Les Chiffres clés de l'Education en Europe
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A adc46
Je ne vois pas le sens de votre intervention si ce n’est pour vous faire de la pub (un ami est allé visiter votre site). Notez que je ne renvoie pas le lecteur à mes activités commerciales, je suis bénévole (littéralement, je veux le bien des autres) ici ; je n’ai rien à vendre.
A quoi rime le fait d’aligner des extraits d’études ? A permettre de parler d’éducation en se basant sur des chiffres officiels, et pouvoir ainsi balayer les préjugés véhiculés par les tenants du « tout va bien, nous sommes les meilleurs » ou du « tout va mal, nous sommes les plus mauvais ». Et si je n’ai pas fait d’analyse de ces chiffres, c’est pour deux raisons : pour ne pas influencer le lecteur (d’où des statistiques brutes), et parce que les analyses font partie de mon travail, qui lui est rémunéré. Je ne vais quand même pas me couper l’herbe sous les pieds !
Beaucoup de lecteurs ne connaissent pas Eurydice. Il n’en sera plus de même pour ceux qui se sont intéressés à mon billet. C’est pour eux que j’écris, même s’ils ne sont pas nombreux. Quant à votre interrogation sur CITE, je ne comprends pas. L’énonciateur, pour être compris, doit se mettre à la portée du destinataire. Or les destinataires sur un médium de masse ont des profils très différents. Je ne suis pas certain que tous comprennent la classification UNESCO. Il convient donc de simplifier. Vous-même n’avez peut-être pas vraiment bien lu puisque j’ai écrit : ce n’est ni de l’enseignement secondaire, ni du supérieur. Or, en cela, l’exemple du DAEU et de la capacité en droit correspondaient parfaitement.
Enfin, Karl Marx a eu son heure de gloire, mais d’autres chercheurs ont trouvé aujourd’hui d’autres explications. Ainsi les explications psychosociales ne sont-elles qu’une partie de l’échec scolaire, et pas vraiment la plus pertinente. Ce serait trop long à exposer ici, peut-être écrirai-je un article sur le sujet. En tout cas, il y a un certain nombre de personnes qui n’ont pas eu toutes les chances dans leur vie et qui se sont battues (et j’en fais partie) pour s’élever. Ce serait leur faire injure que de croire que les inégalités sont une fatalité liée uniquement à des causes extérieures à l’individu. En cela, il s’agit effectivement d’une vision de gauche, et je n’adhère pas à cela, sans pour autant critiquer toute l’idéologie de gauche. Ce que dit notre ami Jonas est donc loin d’être dénué de sens.