Commentaire de L’enfoiré
sur « In vino », carré d'as ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

L'enfoiré L’enfoiré 7 novembre 2008 16:34

Emile Red,

"bon pour le système vasculaire"

Peut-être, mais pas du système digestif. Je peux dire d’expérience que c’est loin d’être le cas à la sortie de l’orifice. Si pas compris, j’expliquerai par mail.

"Homme cultivé"

Là, on verse dans le comique de situation. C’est de la "culte tire" dont on parle.

Maintenant, si on revenait aux sources wikipedia qui valent ce que les gens en font.
Il ne faut pas faire dans le détail, rien ne vous empêche de les amender :


Effets négatifs
Le vin présente de nombreux effets négatifs sur la santé. En particuliers, l’éthanol présent dans le vin peut entraîner plusieurs effets néfastes :

On trouve également dans le vin des traces d’alcool méthylique. Ce dernier est un puissant neurotoxique. Il en existe toujours à des doses variant de 35 à 350 mg par litre. Il provient de l’hydrolyse des pectines du raisin au cours de la fermentation[réf. nécessaire].

Comme tout alcool, le vin peut avoir des effets néfastes sur la santé de personnes ayant un taux facilement élevé de triglycéride (Hypertriglycéridémie).

Le vin fait partie des boissons alcoolisées qui peuvent conduire à l’alcoolisme.

 

Effets positifs :
Le vin contient également des substances qui ont un effet bénéfique dont les polyphénols. Parmi eux, le resveratrol a fait l’objet de nombreuses études démontrant de potentiels effets bénéfiques pour de nombreuses pathologies. Paradoxalement, le vin protégerait du cancer, aurait un effet neuroprotecteur et ralentirait le vieillissement cellulaire. Enfin, il améliorerait la santé et la survie de souris suivant un régime faible en calorie.

Plusieurs groupes de recherches débattent encore de l’effet du resveratrol sur l’allongement de l’espérance de vie, et certaines entreprises ont déjà commencé sa commercialisation.

Plus généralement des travaux scientifiques ont démontré que la mortalité par atteintes cardio-vasculaires était relativement plus faible chez les Français, premiers consommateurs de vin au monde, que dans les autres pays industrialisés. Ce phénomène est une des composante du paradoxe français.

Cependant, selon leurs détracteurs, l’effet bénéfique d’une consommation modérée de vin et plus généralement d’alcool, avancé par plusieurs études, pourrait provenir d’une erreur méthodologique consistant à ranger les anciens alcooliques devenus abstinents dans la catégorie des abstinents. Les études qui ne font pas cette erreur ne retrouvent pas d’effet positif d’une consommation modérée d’alcool, ni sur le cancer ni sur les maladies cardiovasculaires. Au contraire une consommation même modérée d’alcool serait un facteur de risque pour de nombreux cancers.


Voir ce commentaire dans son contexte