Commentaire de Yannick Harrel
sur L'Obamania et le paradoxe breton


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Yannick Harrel Yannick Harrel 10 novembre 2008 14:21

Bonjour,

Juste rappel que la France doit se fonder sur des qualités objectives et non raciales, religieuses, sexuelles ou autres. C’est la base de son fonctionnement républicain et bien des individus (parfois de premier plan) l’oublient un peu trop facilement en ne cessant de mettre en exergue de tels critères pour imposer un type de population avant d’autres (ce qui en découlera automatiquement par des frictions et un sourd ressentiment). Le communautarisme, idôlatré par une partie de la gauche comme de la droite, est précisément aux antipodes de nos conceptions républicaines et ne peut que faire le jeu des extrêmismes. Certaines bonnes âmes par anti-racisme sincère mais notamment naïf ne se rendent pas compte que cette solution apporte parfois plus de maux que de soins.

Oui la victoire d’Obama est historique, toutefois si c’est le Premier Président noir, d’autres grandes personnalités noires ont occupé des postes prestigieux gravitant autour de la Maison Blanche, tels Colin Powell ou encore Condoleezza Rice. Ce n’est pas conséquent pas véritablement le tremblement de terre qu’assènent certains, plus une évolution va-t-on dire.
Mais il est vrai que pour ces gens là, un Président noir aux Etats-Unis semblait relever d’un but quasi-mystique à atteindre, en éludant tout ce qui relève de l’après-victoire. Or Obama risque justement d’hériter d’une situation peu enviable. Et on peut à juste titre lui souhaiter bonne chance pour gérer un pays qui prend l’eau de toute part, car pour lui le véritable défi commencera dès 2009...

Cordialement


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