Commentaire de Argoul
sur Le déclin de l'écrit : une nouvelle communication ?


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Argoul Argoul 17 octobre 2006 15:48

La physique moderne a au contraire fort à faire : elle désenchante le monde, elle déstabilise la pensée cartésienne et l’espace-temps newtonien. Ce qui est « écrit » était « logique » ; désormais, la « logique » n’est plus aussi formelle puisque la physique nous montre qu’une incertitude subsiste et que les lois valables pour un univers ne le sont pas dans un autre.

Comment s’étonner de ce que « l’écrit » perde de son aura ?

Quant aux méfaits de la consommation « capitaliste », ils ne changent que superficiellement les moyens de communiquer, surtout en fournissant des outils aux nouveaux besoins. Ce sont ces nouveaux besoins qu’il importe d’analyser, pas l’écume des choses.

Il me semble que l’ouverture au monde entier (et à l’espace), choses qui sont toutes récentes du fait des technologies et des avancées théoriques notamment de la physique (mais aussi de la biologie), modifie notre perception des autres et donc des relations.

Plus de « lois éternelles » mais des lois relatives, un changement que l’on perçoit plus qu’hier (par les moyens de communication), un plus grand « réseau » de relations, nécessairement plus immédiates et plus superficielles (avant que le temps mûrisse les vrais amis qui restent, cela n’a nullement changé, autour de 3 ou 4 durant sa vie selon les sécialistes) : quoi d’étonnant à ce que le recul épistolaire, l’objectivation du livre imprimé, la logique formelle de l’exposé écrit, que tout n’explose ?


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