Commentaire de Guil
sur Infanticides en série : étrange clémence des décisions judiciaires
Voir l'intégralité des commentaires de cet article
Un élément à mon avis clé dans ce phénomène est la conception qu’on a généralement de l’enfant : il est plus facile d’opérer une identification et donc d’être « choqué » par la mort d’un enfant qui marche et parle que par celle d’un bébé qui ne fait rien de tout celà. Le bébé est souvent moins considéré comme humain que l’enfant ayant quelques années de plus, ne serait-ce qu’inconsciemment. On ne lui prête pas vraiment de personnalité, donc pas vraiment de conscience - à tort sans doute, mais ce n’est pas mon propos. D’où la relative clémence des jurés - ou plutôt la plus grande sévérité dans le cas d’enfants plus agés.