Commentaire de
sur Infanticides en série : étrange clémence des décisions judiciaires
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On occulte assez vite le fait que c’était une pratique courante et même plus ou moins admise dans la mesure où elle n’était pas étalée il n’y a guère plus de cinquante ans - avant la pilule et la contraception. Il était d’usage de dire qu’un bébé était « né » quand il avait crié une fois et un bébé qui n’avait « même pas crié » était mort-né, quelle qu’en soit la raison. A la même époque où on appelait « curetage » les avortements chirurgicaux, pour ceux qui y avaient accès.
Il y a d’ailleurs fort à parier qu’encore aujourd’hui il y ait bien plus de cas que ce qu’on sait. Mais globalement, l’hypocrisie ambiante a certainement beaucoup régressé depuis quelques dizaines d’années. On a maintenant bien plus tendance à faire ce qu’on dit et à dire ce qu’on fait. La culture du secret subsiste encore dans les campagnes, mais à beaucoup moins grande échelle.
Ce qui fait la spécificité de ce cas médiatique c’est surtout la momification par congélation qui pose des questions sur la psychologie de la famille. Est-ce que c’est juste quelque chose de morbide, ou un secret espoir qu’un jour elle pourrait les « ressusciter » en les décongelant, ou une autre idée tout aussi bizarre.