Commentaire de Yannick Harrel
sur La Suisse supprime toute prescription pour les crimes pédosexuels


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Yannick Harrel Yannick Harrel 4 décembre 2008 00:03

Bonjour Illel Kieser ’l Baz,

Lorsque je suis intervenu sur ce fil de discussion, je savais pertinemment que le sujet était passionnel. Les réactions des uns et des autres montrent que les avis sont assez relativement tranchés. Pourtant il se dégage un point essentiel et là dessus je tiens à remercier Naja et Dan pour leurs commentaires fort instructifs : j’en retiens surtout que l’essentiel est un meilleur accueil par la justice des victimes de ce crime et une reconnaissance de leur statut avec publicité à la clef. C’est là dessus que devrait à mon avis se concentrer les prochaines mesures législatives.

Pour le reste, je comprends que mes propos puissent vous paraître choquants (bien que le but premier n’était aucunement celui-ci) mais je me place d’un point de vue très simple : l’affect trouble le jugement et l’appréciation d’une situation. Ce que j’énonce est une donne que chacun peut mesurer à son aune en fonction des traumatismes vécus.
Je regrette que vous extrapoliez mes propos jusqu’à les déformer de façon si caricaturale. J’ai traîné mes pénates dans suffisamment de salles d’audience en assises pour évaluer toute la pression reposant sur les magistrats et les jurés, entre la douleur des parties civiles, le risque d’inculper à tort un prévenu et le manque parfois d’éléments matériels pour trancher sereinement.

Je ne veux pas outre-mesure troubler le bon déroulement des débats et m’éclipse, laissant les autres Agoravoxiens intervenir.

Et moi je vous salue tout de même cordialement car je crois que c’est dans le dialogue que l’être humain progresse...


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