Commentaire de ZEN
sur L'Etat aime l'économie... mais pas au lycée !


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ZEN ZEN 10 décembre 2008 11:05

A l’heure où se manifeste avec éclat la faillite des économistes aux lunettes ultralibérales...qui n’ont rien vu venir , aveuglés par leurs équations et leur court-termisme...il est plus que jamais nécessaire de repenser et de renforcer une autre approche de l’économie, systémique, comme celle que défend René Passet, par exemple , et de commencer au lycée une approche globale des grands phénomènes économiques
Rendre optionnelle cette matière, c’est la faire mourir à petit feu...

"...Ce débat sur les conséquences intellectuelles de la crise est en train d’en réactiver un autre, plus ancien mais tout aussi virulent. L’affaire avait éclaté en juin 2000 avec une « lettre ouverte » d’étudiants en économie insatisfaits de l’enseignement qu’ils recevaient à l’université : « usage incontrôlé des mathématiques », pas assez de « pluralisme des approches » théoriques...Huit ans plus tard, les faits semblent leur donner raison. « On n’a jamais autant parlé de la crise de 29 qu’aujourd’hui, et pourtant, un étudiant diplômé peut très bien ne jamais avoir entendu parler de la crise de 29 à la fac, l’enseignement de l’histoire économique n’étant plus obligatoire », s’inquiète Gilles Raveaud.Alors que le rapport de Roger Guesnerie, rendu public le 3 juillet dernier, sur le contenu des manuels d’économie, continue de faire des vagues, Pascal Combemale, professeur d’économie en classes préparatoires au lycée Henri-IV, à Paris, confirme : « L’enjeu à court terme, porte aussi sur les sciences économiques et sociales [SES] au lycée, actuellement menacées de mort par la réforme en préparation de Xavier Darcos, et durement critiquées dans le rapport Guesnerie, justement parce qu’elles laisseraient trop de place au débat et à la diversité des analyses. » (Ludovic Lamant-Mediapart)


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