Commentaire de Marc Bruxman
sur Identité nationale, Europe et Nations
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Notez qu’il n’a même pas été possible de gérer la cohabitation de Tchèques et de Slovaques, ou de Slovènes, de Croates, de Serbes et de Bosniaques, gens qui, entre eux, étaient culturellement beaucoup plus proches que ne le sont les de souche et les immigrés de Seine-Saint-Denis !
C’est tout simplement parce qu’il n’y avait pas de principe de subsidiarité dans ces pays. Regardez la façon dont la ville de Rotterdam est administrée et vous verrez beaucoup d’immigrés différents cohabiter sans heurts. Mais chaque quartier est géré différamment et la police prend bien garde à tolérer dans certains quartiers ce qu’elle ne tolére pas dans d’autres. Le résultat ? Au bout de deux générations, les nouveaux entrants ont un niveau de pratique religieuse similaire à celle des néerlandais "de souche". On les laisse s’acclimater au pays, et une intégration finit par se faire.
On parle ailleurs dans cet article du quartier des Olympiades à Paris (le quartier asiatique) et la même chose se passe ici. Vous avez une communauté forte, une certaine tolérance des autorités locales et petit à petit, avec les générations, les gens issus de ce quartier deviennent biculturels. Et bien je vais vous dire pour y avoir vécu 10 ans : je ne me suis jamais fait braquer dans ce quartier ni subit de nuisances inacceptables.