Commentaire de wilkins
sur Jourde et Naulleau - Je vais le dire avec des fleurs


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wilkins 16 décembre 2008 15:18

"Je trouve étrange et très symptomatique de ce que les auteurs dénoncent qu’une critique littéraire telle que celle qu’ils mènent, particulièrement fouillée et argumentée, soit perçue comme ces éreintements ad hominem qui enchantent la plupart des débats, télévisuels ou non"...

Vraiment ? Vous trouvez donc cela si étrange que ça ? Surtout quand on connait un des deux personnages, qui plus est, sans doute celui qui défendra le plus l’ouvrage en promotion, assumant ainsi sa part médiatique. Qu’est-ce qui vous surprend tant, puisque j’ai clairement fait la distinction entre le livre, que je dis ne pas avoir lu, et un des auteurs, que je trouve nauséabond. Cett nuance vous a totalement échappé et votre intervention passe par conséquent absolument à coté de la mienne, comme un mauvais parallèle qui sent l’agacement. Détendez-vous un petit peu, c’est un lieu d’échange et ce brave Naulleau en irrite plus d’un... ne vous posez pas en chevalier blanc, cela vous pousse à quelques dérives, comme par exemple donner des conseils de style dans un paragraphe dont la première phrase est indigeste. Merci d’ailleurs pour cette observation sur la "haine dégoulinante" mais vous m’autoriserez à prendre des conseils littéraires ailleurs que chez vous, si j’ai encore cette liberté.

"Vous dites, avec justesse, qu’il serait bien difficile de ne pas épingler Angot. Encore faut-il effectivement le faire avec intelligence, et drôlerie, qui plus est ! "
C’est précisément ce que j’ai dit, pourquoi donc me reprendre ? J’ai certes moins insisté sur les aspects "intelligents et "drôles", je trouve ça très bien payé pour ce que c’est, mais j’ai reconnu que c’était réussi. On entre de toute façon sur un terrain subjectif concernant cette critique d’Angot puisque tout le monde peut la lire ici-même. Ni moi, ni vous, n’en détenez le juste jugement.

"Enfin, n’oubliez pas qu’Eric Naulleau, avant d’être un intervenant chez Ruquier, est d’abord et avant tout traducteur et éditeur, ce qui n’est pas un moindre courage et qui relève d’un vrai travail, et d’une vraie œuvre. "

Cet argument n’apporte rien à la défense de l’auteur. Je vous rappelle qu’il s’en prend à des écrivains et des éditeurs comme lui ! il ne peut donc, par ces simples attributions, être exonéré de tout jugement critique, ce serait un comble tout de même ! Il y a de bons et de mauvais écrivains, de bons et de mauvais éditeurs, et il me semblait d’ailleurs que c’était l’argumentaire principal de son ouvrage.

Voilà ce qui arrive quand on joue le jeu du grand cirque médiatique, on est connu des gens, avec ce risque inhérent à toute exposition volontaire de susciter de l’admiration ou du rejet. Naulleau n’échappe pas à la règle. Ayez l’honneteté de reconnaître que vous ne le connaissiez pas en tant qu’éditeur avant qu’il décide de passer à la télé...






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