C’est son nouvel ami Kadhafi qui lui a appris la méthode.

J’avais entendu un témoignage d’une femme, il y a dix ans, en transit dans un aéroport lybien, subitement envahi par une armada de robocops surarmés et injonctant à tout humain présent de s’allonger à même le sol, dans un mouvement hystérique relevant du pur terrorrisme. Elle était ainsi restée vingt minutes allongée parterre entre ses bagages, comme tout le personnel et tous âme vivante dans le rayon de cent mètres autour du point de passage, pour apprendre que finalement, Kadhafi ne viendrait pas. C’était donc juste une fausse alerte...

N.S., lui, a eu récemment une déclaration en accord complet avec la politique israëlienne. Il a jugé l’attitude du Hamas " impardonnable ". Il a fait là, preuve d’une intransigeance indiscutable qui lui vaudra d’être acteur dans l’impasse de tous les règlements du " processus de paix " tant attendu et espéré.

Avec de telles paroles et attitudes, il se met à dos l’opinion publique dont il n’a apparemment rien à faire, mais surtout les nombreux manifestants français qui descendent en ce moment dans la rue pour soutenir moralement la Palestine dans son horrible souffrance. 

Sûr que derrière un cordon de centaines de robocops, il ne va pas lui être facile de tâter le pouls du contribuable commun. Il n’a connaissance de la rumeur publique, que par l’intermédiaire de ses conseillers qui lisent agoravox.

Il va probablement finir comme le grand César...