Commentaire de Tzecoatl
sur Il n'y a pas de porte de sortie ?


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Tzecoatl Tzecoatl 13 février 2009 10:44

Vous cernez relativement bien la problématique, mais permettez moi tout de même dans l’économie actuelle de défendre l’utilité du rentier-consommateur (le retraité) là ou le travailleur-consommateur a accru plus que de raison sa productivité. Le retraité est donc la soupape indispensable à la surproductivité post-industrielle. Ouf, la productivité et l’allongement de la durée de vie sont venus ensemble !


Je pense que la vraie problématique est celle ci : le capital ayant ponctionné plus que de raison le travail (grâce à l’impuissance de celui-çi à revendiquer du fait de la mondialisation), et la crise 2008 a réajusté les compteurs, la valorisation du capital ne trouvant sa justification que par le travail, cette valorisation mécaniquement s’effondre. Le déphasage né en 1970 entre ces deux rémunérations semble se réajuster logiquement, dans la douleur car l’immédiateté de l’intérêt personnel a été encensée durant toute cette époque au détriment de la prise en compte de l’intérêt indirect.

Mais oui, l’endettement de l’état franaçsi sert surtout le retraité américain : le jeune français qui se lance dans la vie active est content et de travailler pour le retraité français, le retraité américain, voir dans certains secteurs les fonds de pension japonais, etc.




 






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