Commentaire de morice
sur AZF : Toulouse est assise sur une autre bombe


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morice morice 23 février 2009 15:26

 no, antitall, là ona vraiment affaire à ne négligence meurtrière. E revanchen remontez bien les théories du complot à Toulouse : vous trouverez des syndicalistes de bonne foi, chez qui Total, adroitement à fait resurgir une valeur forte : celle du boulot bien fait. Je m’explique : selon les experts, en général, l’explosion par mélange de matériaux est à l’origine de l’explosion. Bon. Mais dire ça, ça veut dire que des ouvriers, à la base, se sont gourrés, ou que les ordres qu’on leur a donné n’étaient pas bons : c’est donc soit les ouvriers, soit le patron. Total comprend vite qu’il faut éviter le second, et ne s’en prend pas pour autant au premier, qui répondrait "on m"’a dit de mettre ça là". Alors total, se rapproche des ouvriers... en finançant toutes les recherches que fait un contremaître, qui est persuadé que ça ne peut qu’être un attentat, vu qu’il fait bien son boulot et ne songe pas deux minutes à flinguer la direction qui l’aide autant. Alors notre homme va échafauder des théories, pour défendre son outil de travail, qu’il aime, pensant en même temps défendre la mémoire de des potes morts, dont celui ou ceux qui ont mélangé les produits sans savoir les conséquences possibles. C’est l’argent qui dicte ici la démarche. Or ça c’est passé comme ça : Total a fourni tout ce qu’il fallait pour étayer la thèse du complot qui a un seul avantage, celui de disculper Total. Ce n’est rien d’autre : j’ai bûche la question de l’origine du complot terroriste : à la base, à chaque fois on retombe sur le même dossier. Et le même support à ce dossier : Total, qui aujourd"hui fait tout pour qu"on ne parle surtout pas durant ce procès des étangs à munitions !! surtout pas !! car ce serait révéler qu’il s’en est toujours foutu. Et quand on commence à se foutre de tels déchets, mélanger deux produits qu’il ne faut pas mélanger vient tout seul : par incompétence pure, par manque de directives de sécurité, par laxisme, comme dans toute entreprise qui fait la même chose pendant 30 ans sinon plus. Il n’y a PAS de théorie du complot à faire. Ceux qui le font y ont un intérêt direct. Se disculper de leur gestion calamiteuse d’un site hyper-dangereux. Les bombes déposées au fond de l’eau sont toujours là : ça fait 80 ans qu’on ferme les yeux dessus en se disant pourvu qu’un connard ne tombe pas dessus un jour. Elles leur appartenaient : pas foutus de traiter des bombes, et on voudrait qu ’il n’y a pas de responsabilité d’explosion ? Manque de bol on est plusieurs à l’aovi découvert, ce secret mal gardé. C’est typique du "j’veux pas le savoir" qui prévaut à l’armée. Le "débrouillez vous, moi, je ne veux pas le VOIR". On les voit plus, mais elles sont toujours là. Entre 45 000 et 5000 tonnes, car comme je l’ai écrit ,on a fait encore plus fort en détruisant des archives : comme si détruire le papier supprime les obus ou leur contenu. Ils sont toujours là, mais nul ne sait combien il y en exactement !!!!


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