Commentaire de norbert gabriel
sur Orelsan, la tête de turc du rap français
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"""Le pire dans l’histoire, c’est que personne ne semble vouloir entendre parler de son album ou de ses (excellents) concerts"""
bin oui, c’est comme Céline, j’ai mis des années à essayer de lire ce que tout le monde considère comme un chef d’oeuvre "Voyage au bout de la nuit" parce que j’avais en filigrane ce qu’il écrit dans "les beaux draps"
Si un jour Le pen se met à chanter la fraternité avec les blacks, les beurs, les juifs, j’aurais du mal à oublier tous les jeux de mots foireux racistesqu’il a toujours fait sur eux, sans oublier des déclarations très explicites.
Défendre la liberté de création, d’accord, la liberté d’écrire et inventer des personnages, d’accord, mais quand on met des mots sur du papier, ou un écran, et qu’on les écrit à la première personne, il y a une sorte de responsabilité, d’identification, et c’est ce qui ressort de pas mal de réactions de soutien, avant de contester ou de condamner l’appel au meurtre, c’est de ça qu’il est question, on torticule dans la sémantique pour expliquer que c’est une création ... onirique ? cauchemar, oui !