Commentaire de claude
sur Les nouvelles « armes » américaines : Les étudiants et les Evangéliques


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claude claude 22 avril 2009 23:52

@ krokodilo,

si les programmes sont les mêmes, je ne vois pas ce qui empêcherait la reconnaissance des diplômes. les universités catholiques sont des écoles privées, au même titre qu’hec et tant d’autres écoles de statut supérieur.

quand au créationnisme, chez les chrétiens européens, il n’est pas trop à la mode, même si les tentatives sont là ! les contrepoids sont nombreux et avec de solides arguments. (entre autres) ...

le danger viendrait plutôt des intégristes style mrg lefèvre des 3 religions : chrétiens, musulmans et isarélites.

pour info :

Les diplômes des universités catholiques vont être reconnus par l’État

Par veille-education le dimanche, 4 janvier 2009, 18:52 - Lien permanent

La France et le Saint-Siège ont signé jeudi 18 décembre au Quai d’Orsay un accord sur la reconnaissance des diplômes de l’enseignement supérieur.
Depuis jeudi 18 décembre, les choses ont changé en ce qui concerne les diplômes. « Ils sont maintenant reconnus de part et d’autre », s’est félicité Bernard Kouchner, ministre des affaires étrangères et européennes, au moment de signer avec Mgr Dominique Mamberti, secrétaire pour les relations du Saint-Siège avec les États, un accord sur la reconnaissance des grades et diplômes dans l’enseignement supérieur catholique. En clair, la France s’engage à reconnaître désormais la valeur des titres et diplômes, canoniques (théologie, philosophie, droit canonique) ou profanes, délivrés par « les établissement d’enseignement supérieur catholiques reconnus par le Saint-Siège », précise le texte signé par la France et le Saint-Siège. Cette signature, jeudi, sous les ors du grand salon du Quai d’Orsay, est historique. Elle revient sur une situation d’infériorité de l’enseignement supérieur catholique vieille de plus d’un siècle. Car si, en 1875, la IIIe République a proclamé la liberté de l’enseignement supérieur, elle avait très vite, dès 1880, à l’initiative de Paul Bert et Jules Ferry, réservé l’attribution des titres universitaires aux seules universités publiques. En 1984, le Conseil d’État a estimé que ce principe du monopole d’État de la collation des grades universitaires s’imposait même au législateur.

En pratique, les universités catholiques devaient donc jusqu’ici, pour conférer une licence ou un doctorat, soit passer une convention avec une université publique, soit demander au recteur d’académie d’organiser un jury d’État chargé d’évaluer leurs candidats… Quant aux diplômes en théologie ou en droit canonique – sauf le cas des diplômes délivrés par l’université de Strasbourg, sous régime concordataire –, l’État ne les connaissait tout simplement pas. Le processus de Bologne, par lequel 29 États européens – dont la France et le Saint-Siège – se sont engagés à établir d’ici à 2010 un espace européen de l’enseignement supérieur, est venu brouiller les cartes. En reconnaissant les diplômes étrangers, la France reconnaissait, de fait, les diplômes délivrés par des institutions catholiques de ses partenaires européens. La République devait aussi reconnaître les diplômes canoniques reconnus chez ses partenaires. Pourquoi, dès lors, ne pas reconnaître ceux des universités catholiques françaises ? L’accord signé jeudi met fin à cette situation en ouvrant la voie à une reconnaissance des diplômes délivrés par les établissements catholiques – du moins ceux reconnus par le Saint-Siège.

pour info : voir les formations des universités catholiques :  L’Université Catholique de Lille rassemble, dans une dimension
de visibilité, de mutualisation, de transversalité, d’interdisciplinarité et de synergie, 6 Facultés, 20 Grandes Écoles, Écoles et Instituts, 33 équipes de recherche, un groupe hospitalier de 700
lits, un institut de rééduction psychothérapeutique.

 20.307 étudiants en 2008-2009.
6 Facultés (qui constituent l’Institut Catholique de Lille).
20 Écoles et Instituts dont 6 écoles d’ingénieurs, 3 écoles de commerce et de gestion, des écoles médicales et paramédicales, sociales, de cadres du tertiaire...
5 instituts transversaux  : Institut de l’entrepreneuriat, Institut du sensoriel, un Institut du développement durable et responsable, Institut de Formation à l’Hygiène, Institut “Handicaps, dépendance et citoyenneté”.
 Un centre hospitalier de plus de 700 lits et places autorisées
(St-Philibert, St-Vincent de Paul,), CMP de Croix, Clinique Ste-Marie de Cambrai

33 équipes de recherche (dont 7 associées au CNRS).
 un département d’Éthique (médical - économique - ingénieur).
 350 accords de coopération et conventions avec l’étranger.
 une maison des relations internationales.
 300 associations étudiantes (bureaux des élèves,
associations humanitaires, culturelles, sportives...)
dont 6 clubs d’entrepreneurs étudiants et 7 junior-entreprises.
 une bibliothèque numérique en réseau (BNR)
 une bibliothèque universitaire Vauban et 12 bibliothèques de secteurs.
 une maison de l’étudiant, un centre de soins (CPSU), un centre sportif (7 ha)
 un campus universitaire en ville sur 10 ha d’emprise au sol.
 2.000 chambres dans les résidences universitaires.
 une aumônerie étudiante et des antennes dans les secteurs.
 un centre culturel : salle d’exposition, conférences, concerts, ateliers...
1.000 enseignants et personnels permanents et 2.500 enseignants vacataires.


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