Commentaire de Di Girolamo
sur John Michael Greer : l'anti-prophète de la décroissance


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Di Girolamo 2 août 2009 21:55

Il y a décidemment 2 façons de regarder le monde :

- le regarder de l’extérieur ,comme objet d’étude
- le regarder comme son milieu , comme monde à vivre

Comme professeur ou comme acteur .

Face aux enjeux décrits ici et que tout le monde connait maintenant : raréfaction des ressources + dérèglement climatique , Greer se place en professeur .
 Je préferre les acteurs : ceux qui font partie de ce monde et souhaitent le changer ;
je partage le passage sur les « réponses locales et adaptatives » mais il est sûr et certain qu’elles ne viendront que peut être et sur le tard ,si tout le monde se situe en professeur ! Il faut dès aujourd’hui se coltiner ce boulot là ; dès maintenant inventer localement les adaptations .
Nous manquons cruellement , non d’analystes et de penseurs mais de politiques au sens noble du terme : de vision et de plan d’avenir durable.
La réponse locale s’impose parce que c’est l’antidote logique de la mondialisation industrielle et libérale : c’est d’entrée une autre organisation de la société : on est plus face à un monde à exploiter ou à étudier mais dans un monde à vivre , à aménager ,à organiser ; on est plus à la remarque d’une économie de marché et des banquiers et des multinationales ; mais on organise le monde et l’économie : les acteurs locaux décident ,élaborent et planifient un projet territorial local etc etc


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